Polantis a rencontré André Morlet, Gérant d’Odyssée Lumière – ROSA. Découvrez sa démarche BIM, sa relation aux architectes ainsi que ses motivations en tant que sponsor et membre du jury du Concours BIM 2016.
Pourquoi avoir fait le choix de sponsoriser le Concours BIM ? Qu’en attendez-vous ?
Cette idée de concours de la part de Polantis à qui nous avons confié la modélisation de nos produits nous a semblé une très bonne idée et une opportunité pour mieux nous faire connaître. Cela nous oblige à nous adapter à des comportements nouveaux, à des attentes que nous n’avons peut-être pas identifiées.
Ce programme de pépinière d’entreprises vous séduit-il ?
Tout programme d’architecture, urbanisme ou paysage est intéressant dès lors qu’il est traité de façon à apporter un cadre de vie fonctionnel et agréable.
Qu’allez-vous regarder en premier pour juger de la qualité des projets proposés ?
Dès lors qu’il s’agit d’un programme d’architecture, en premier lieu nous allons nous attacher à l’approche fonctionnelle du lieu, l’articulation des espaces, l’intégration dans le site, puis la convivialité exprimée par l’architecture et son impact sur l’environnement.
En fin de compte, la motivation première dans l’idée de ce concours, de mettre en avant une méthode de travail pluridisciplinaire suivie sera peut-être le point le moins visible spontanément.
Pouvez-vous nous éclairer sur votre démarche BIM : pourquoi avoir entrepris de modéliser vos produits ?
En faisant modéliser nos produits, nous offrons tout d’abord une facilité de compréhension de leur aspect, la possibilité d’être présenté en 3D de façon photo réaliste par les concepteurs et architectes dans leur dossier de présentation aux commanditaires ou usagers futurs qui ne connaissent pas nécessairement le langage des plans traditionnels.
C’est donc une façon de faciliter le travail de nos partenaires, qui s’étend d’ailleurs au-delà des concepteurs, puisque les informations attachées donnent immédiatement des indications complémentaires utilisables par les techniciens de toute sorte.
Faciliter le travail de présentation de nos produits par des tiers concepteurs, architectes, paysagistes, bureaux d’études et autres techniciens chargés de les installer est dans notre démarche commerciale.
En tant qu’industriel que pensez-vous de cette nouvelle méthode de travail ?
Vous voulez parler du BIM en général, c’est-à-dire de la réalisation d’une maquette virtuelle ou tous les intervenants « écrivent ensemble l’histoire » d’un ouvrage avant, pendant et après sa réalisation ? Cela permet de vérifier les cohérences, de préciser les options, les concepts, systèmes et produits utilisés, et par la même limiter les erreurs, incompréhension et autres malfaçons. C’est une mine d’informations pour assurer la maintenance de l’ouvrage des années après sa réalisation.
Nous assistons avec cette méthode à une mise en commun des informations qui oblige tous les intervenants à modifier leurs habitudes. Cela permet de conserver l’historique et d’avoir une vision globale de l’acte de construire, de la conception à la maintenance de l’ouvrage, mais aussi de disposer d’un état des lieux à tout instant pour le suivi ou l’évolution de l’ouvrage au cours de la durée de vie des installations.
Nous pensons que pour l’industriel, c’est un véritable outil commercial, un gain de temps et des économies, et que ce sera sans doute à court terme une obligation.
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