Le 29 septembre dernier, Manon Roger (Directrice Marketing et Communication de Polantis) était aux côtés d’Olivier Celnik (Architecte, Conseiller ordinal) pour animer la matinale « Petites et grandes questions à me poser pour implanter le BIM dans mon agence » organisée par l’Ordre des architectes IDF.
Cette « Matinale » qui se voulait pratico-pratique avait pour objectif d’aider les architectes à y voir plus clair sur l’un des sujets d’avenir pour la profession et sur l’acquisition du savoir-faire qu’est le BIM.
L’objectif ? Répondre aux questions des architectes souhaitant implanter le BIM dans leur agence ainsi que rappeler l’enjeu de l’appropriation du BIM pour la profession. Dépassant les interrogations du type “J’y vais ou j’y vais pas”, cette matinale donnait donc les étapes-clés pour agir et a permis d’ouvrir le dialogue.
Dix-huit questions avaient été jugées incontournables par Olivier Celnik et Manon Roger : c’est autour de ces questions que c’est organisée la matinale.
La première partie de la matinale portait sur l’implantation du BIM en agence. Voici quelques exemples de questions posées :
- Le BIM va t-il brider ma créativité ? Pas d’inquiétude à avoir de ce côté là. Olivier explique rapidement qu’une fois le logiciel maîtrisé, la créativité est tout aussi libre qu’avant. D’autre part, le gain de temps réalisé grâce au BIM représente du temps en plus pour l’architecte qui pourra se concentrer sur le projet.
- Est-ce que j’implémente le BIM “dans l’absolu” ou est-ce que je développe le BIM en fonction d’un projet/d’un contexte ? Il ne faut pas faire du BIM pour faire du BIM, il vaut mieux trouver le bon projet et le bon contexte pour se lancer.
- En combien de temps devient-on efficace ? Il n’y a pas de réponse type pour cette question, tout dépend de l’agence, de la capacité de l’architecte à s’adapter aux logiciels…
- Quels outils ? Quels logiciels ? Dois-je changer mon ordinateur ? Quels prix ? Au contraire de ce que l’on a tendance à penser, il ne faut pas investir tant que ça pour faire du BIM. « Il faut un bon PC mais pas forcément un PC extrêmement cher. » Concernant la question des logiciels, il insiste : « Quand on est architecte on peut faire du BIM avec des outils de maquettes numérique comme les pionniers ArchiCAD ou Allplan, avec Revit ou VectorWorks, voire dans certains cas avec SketchUp ou Rhino pour des usages particuliers ou limités ».
La deuxième partie de la matinale avait pour objectif d’aborder le sujet du déroulement d’un projet mené en BIM. Voici quelques exemples de questions posées :
- Mon contrat ? BIM et assurance, que sait-on pour le moment ? L’aspect contractuel a souvent été abordé durant cette matinale : propriété intellectuelle, responsabilités, rémunération… Bonne nouvelle, les adhérents de la MAF peuvent désormais télécharger des bases de contrat. « Il faut se renseigner auprès de son assurance mais pour les adhérents de la MAF, des modèles de contrat BIM Manager et AMO BIM sont désormais disponibles ».
Selon le site de la MAF, des tableaux de répartition des missions et clauses types ont également été mis en place pour permettre aux concepteurs de conduire leurs missions dans les meilleures conditions.
Puis est venu le moment de parler du passage à l’action…
- Quel concours ou projet pour mettre le pied à l’étrier ? Le Concours BIM de Polantis est un très bon moyen de s’entraîner au BIM de niveau 1.
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