Alto Production est spécialisée dans la fabrication de clôtures sportives, d’abris modulables, de pare-ballons, de mains courantes et aussi d’abris à usage personnel ou industriel.
Les produits de l’industriel sont fabriqués grâce à une ligne de fabrication automatisée spécifique. Ce mode de production innovant permet à la petite structure de développer une gamme de produits dont :
Cette culture de l’innovation et cette agilité se retrouvent aussi dans la démarche BIM Alto Production. Il s’agit du premier fabricant de son secteur à proposer ses objets pour la conception d’un projet dans Revit.
Ces produits sont aussi disponibles dans la grande majorité des formats CAO.
Parmi les objets BIM Alto Production proposés sur la plateforme, les prescripteurs pourront trouver à leur disposition :
Les objets BIM Alto Production sont disponibles sur Polantis en cliquant ici.
Pour en savoir plus sur le fabricant, le site d’Alto Production est, lui, disponible ici.
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L’ensemble des objets CAD & BIM des solutions VELUX sont à disposition des architectes et maîtres d’ouvrages pour une intégration simple dans leurs réalisations 3D. Polantis fera une démonstration de l’utilité et de la facilité d’utilisation de ces outils en intégrant une verrière modulaire BIM dans un bâtiment tertiaire.
Le Webinar sera animé par Chloé Brismontier, Market Manager chez VELUX France et Bertrand Gasnier, Directeur Commercial associé de Polantis.
Inscrivez-vous en cliquant ici.
Pour cela, une grande variété de solutions est à leur disposition :
VELUX est aussi sponsors Silver du Concours BIM éditions 2017 et 2018 pour les architectes : retrouvez plus d’information ici.
POLANTIS est est la première société au monde à comprendre le changement des méthodes de prescription et la révolution BIM (Building Information Modeling). Avec des centaines de milliers d’Architectes et de Prescripteurs inscrits dans 190 pays, des dizaines de milliers d’objets réalisés et plus de 28 formats de logiciels supportés, Polantis est le leader mondial de la création de contenu CAO et BIM pour fabricants de produits et matériaux pour la construction, l’architecture et le design.
Polantis accompagne la démarche BIM de VELUX depuis 3 ans.
Inscrivez-vous au Webinar en cliquant ici.
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Ne pas perdre de vue le client final : « Madame Martin »
Simon Moreau introduit sa présentation par un constat : son travail – et donc le BIM chez Bouygues Immobilier – est avant tout orienté client. Les bénéficiaires finaux des avantages du BIM seront les futurs propriétaires des logements livrés par Bouygues Immobilier.
La démarche BIM de Bouygues Immobilier
C’est dans cette optique que le promoteur a choisi d’entamer une démarche BIM avec un objectif de 100 % des projets menés avec la méthode de travail d’ici 2020.
Attention, un projet « mené en BIM » impliquerait – pour commencer – l’utilisation d’une maquette numérique commune aux concepteurs et au promoteur.
Les 2 principaux objectifs de la démarche BIM sont :
Mieux concevoir
La démarche BIM de Bouygues Immobilier repose sur trois « briques distinctes » : les architectes et BET qui conçoivent le projet le font avec un logiciel de modélisation BIM au choix (aucun logiciel n’est imposé par Bouygues Immobilier), la plateforme d’échange bimsync est proposée à tous les acteurs du projet et sur l’utilisation des informations contenues dans la/les maquette(s) par le promoteur.
Un aparté sur la plateforme bimsync : elle a été choisie par les équipes de Bouygues Immobilier parmi 4 solutions aux propriétés équivalentes. Simon Moreau a voulu encourager l’adoption de la solution par tous en proposant à 50 collaborateurs de la tester et de l’approuver en amont. Bimsync est au cœur de la démarche puisque les architectes et ensuite les ingénieurs sont encouragés à déposer leurs maquettes numériques le plus tôt possible pendant la conception.
Afin de pouvoir collaborer efficacement autour de la maquette et afin de récolter des informations exploitables, Bouygues Immobilier met à disposition une charte ouverte à tous, elle est consultable ici.
A tout moment, les équipes de Simon Moreau proposent leurs modifications aux concepteurs et peuvent suivre l’avancée du projet et la cohérence avec leurs attentes.
Les équipes de Bouygues Immobilier sont particulièrement attentives à 3 aspects de la conception :
Les sujets à développer davantage sont les suivants :
Offrir des supports commerciaux innovants
Le promoteur souhaite aussi mettre à disposition des potentiels acquéreurs une visualisation de leur bien. La maquette numérique est le support idéal pour organiser des visites en réalité virtuelle.
Cependant, passer d’une maquette numérique à un appartement visitable représente une charge de travail non négligeable. Aujourd’hui les équipes de Bouygues Immobilier travaillent pour « industrialiser » cette démarche.
Quid des objets BIM ?
Les industriels présents dans la salle ont interrogé Simon Moreau sur l’utilisation des objets BIM « de marque » dans la démarche BIM qu’il a mis en place. Réponse : la géométrie est intéressante, par exemple pour mesurer l’encombrement d’un produit, mais pas capitale. Trop de détails nuisent au projet car ils alourdissent la maquette numérique. Ce qui est important en revanche, c’est que les industriels mettent à disposition une information claire et normée, que chaque terme soit clairement défini (les travaux autour de la norme PPBIM ont été évoqués lors de la matinale).
L’objectif ? Les fabricants d’un même secteur devraient pouvoir mettre à disposition des concepteurs des informations comparables en un clic afin de faciliter le choix du produit prescrit dans le projet.
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Marisol Declercq est étudiante en architecture à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Val de Seine, Emmanuel Lara est architecte.
Ces candidats se sont brillamment hissés à la première place avec un projet « hyper-poétique » qui n’a laissé personne indifférent et une réelle maitrise du BIM (maquette numérique exemplaire, maîtrise totale de l’information, processus collaboratif rôdé).
La remise de prix du concours BIM en vidéo, c’est ici :
Les propositions des candidats ont été évaluées selon cinq critères. Le respect du programme et des attentes de la ville et de l’INS HEA (notamment l’accessibilité à toutes les personnes handicapées).
La qualité architecturale et l’intégration maîtrisée du projet dans le site.
La méthodologie BIM devait être respectée et prouvée.
Enfin, les produits des sponsors industriels du concours devaient être intégrés dans la maquette numérique.
Félicitations aussi à :
Jean-René Manon, Aurore Crouzet et Aurélien Ferry qui remportent le 2ème prix pour le projet « Le Collège Beaudouin & Lods / L’École de Plein Temps ».
Roberto Fioretti, Lorenzo Pede, Gianmarco Tancioni et Arianna Cavallo qui remportent le 3ème prix pour le projet « EMA – École à Mobilité Augmentée ».
La cérémonie s’est conclue sur une invitation à venir découvrir le palmarès du Concours BIM 2018 et visiter l’exposition des travaux des 10 équipes finalistes au MUS de Suresnes en juillet.
Merci aux sponsors du Concours BIM 2018 : Autodesk, ISOBOX Isolation, Velux, Solardis (Soprema), Velux, Rosa Odyssée Lumière Export, Lafarge, La Toulousaine, Horizal, Reckli, AkzoNobel Powder Coatings et SketchUp (Elmtec) sans qui tout cela n’aurait pas pu être possible.
Merci aussi aux parrains du concours, les « incontournables » de l’écosystème BIM que sont le Plan Transition Numérique dans le Bâtiment, l’Ordre des Architectes, l’UNSFA, Sightline Group, le Club BIM Prescrire, HEXABIM, BTP.tv et Mediaconstruct.
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La mise en place d’une offre PIM à haute valeur ajoutée
Le PIM (Product Information Management) est une démarche permettant de collecter l’ensemble des informations sur un produit donné. Tout industriel dispose aujourd’hui d’un certain niveau de PIM (des informations plus ou moins fournies).
Grâce à l’innovation PIM Single Source Data Management de Polantis et BIM & More, les industriels peuvent véhiculer leur données produit à l’ensemble de leurs prescripteurs, en temps réel, sans intermédiaire ni ressaisie.
Comment ça marche ?
Itaï Cellier, architecte et fondateur de Polantis, explique : « Aujourd’hui, grâce à la collaboration entre Polantis et BIM & More, l’ensemble de nos clients peuvent bénéficier d’un véritable système « Single Source » : ils peuvent changer les données de leurs produits au sein de leur propre base de données (qu’elle soit gérée sur le cloud Polantis ou au siège des clients) et ce changement apparait en temps réel chez l’ensemble de leurs prescripteurs au travers des plug-in Polantis. »
Ainsi l’industriel des produits de la construction peut délivrer en un clic une information toujours actualisée à ses prescripteurs : la chaîne de l’information avec le concepteur du bâtiment n’est plus rompue. Itaï Cellier précise : « A ma connaissance, nous sommes les seuls au monde à proposer une solution PIM d’une telle envergure ».
Cette nouveauté a une importance capitale puisqu’elle permettra – à terme – que les produits/les objets BIM intégrés dans les maquettes numériques des bâtiments contiennent toujours la bonne information.
Matthias Uhl, PDG de BIM & More, ajoute : « La coopération naturelle entre Polantis et BIM & More représente une nette amélioration pour nos clients : un véritable management des données BIM à source unique, un rapport coût/temps passé optimal et, par dessus tout, l’assurance que les prescripteurs ont toujours – sur leur station de travail – la version à jour des objets et de leur information.
Ce nouveau et puissant mode de BIM Data Management ouvre de nouveaux horizons pour les fabricants et leur donne un avantage compétitif majeur. »
Le Case Study Siplast
A l’occasion du salon BIM World 2018, l’évènement de référence du numérique pour la construction, le stand de Polantis accueillera les visiteurs souhaitant connaître le retour d’expérience de Siplast, utilisateur de la solution PIM Single Source Data Management.
Sur le salon BIM World, les équipes de Polantis expliqueront : comment s’est déroulée la récupération du PIM chez l’industriel ? Quel a été le processus pour en extraire les données BIM ? Comment BIM & More a procédé à l’interfaçage des données ? Comment la moindre modification des informations d’un produit/objet BIM est transmise en temps réel et sans ressaisie sur les stations de travail des concepteurs ?
Toutes ces questions trouveront leur réponse sur le stand 242 de Polantis, les 28 et 29 mars 2018.
Le salon BIM World, informations pratiques :
Espace Grande Arche, Paris La Défense
28 & 29 Mars 2018 – Accès visiteurs de 9h00 à 18h00
Polantis : stand 242
Pour en savoir plus sur BIM & More, cliquez ici.
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Créateur français d’Univers d’aménagements extérieurs inspirants, Lippi conçoit et fabrique depuis 1963 des portails, clôtures, mobiliers et accessoires colorés et modulables pour profiter de ses espaces en toute liberté.
« LIPPI, l’esprit libre », c’est l’histoire d’Albert, Jacques, Bernard, Frédéric et Julien Lippi, trois générations visionnaires aux personnalités bien différentes mais guidées par une même vision : celle de vivre heureux ensemble.
Devenue rapidement l’une des marques référentes en matière de délimitation, LIPPI se démarquera notamment pour sa réalisation de l’aménagement du Stade de France en 1999.
Julien et Frédéric Lippi, fils de Jacques Lippi, reprennent la direction de l’entreprise en 2008. Commence alors les grandes transformations managériales développant une culture d’entreprise singulière fondée sur la liberté et la responsabilité de chacun.
Polantis et Lippi se rencontrent en 2017 pour « BIMer » deux nouvelles collections lancées par Lippi : l’univers Stem et univers Z, toutes deux dédiées à la prescription et plus particulièrement aux architectes.
Le choix est fait par les architectes de Polantis, en charge de la production des objets BIM Lippi, de créer des produits paramétrables au niveau des dimensions. La particularité des produits ? Il n’y a aucun barreaudage similaire et les séquencements des barreaux ainsi que les coloris des portails peuvent être configurés à l’envie.
Lippi a fait le choix de « BIMer » en priorité ces deux nouvelles collections pour mettre la lumière sur ces dernières et faciliter encore plus leur accès aux architectes prescripteurs.
Le fabricant a aussi et surtout répondu à une demande grandissante de la part de ses clients pour des fichiers BIM.
Vous pouvez retrouver les objets BIM de Lippi ici.
Le site web de Lippi est, lui, disponible ici.
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Avec plus de 50 ans de savoir-faire dans la fabrication de menuiseries, Maugin propose une large gamme de fenêtres, portes d’entrées et volets roulants pour le neuf et la rénovation. Grâce à un outil industriel innovant, ce groupe familial implanté à St-Brévin-les- Pins en Loire-Atlantique, produit chaque année plus de 140 000 menuiseries Alu et PVC.
Ces produits bénéficient des certifications officielles et des labels conformes aux normes européennes. Maugin coordonne aussi l’enseigne Terres de Fenêtre. Ce réseau compte aujourd’hui 125 points de vente répartis sur toute la France. Ils distribuent un éventail complet de produits haut de gamme positionnés sur le marché de la rénovation et de l’amélioration de l’habitat : fenêtres, portes, volets, stores, portails, portes de garage, pergolas. Ces spécialistes de la vente et de la pose de menuiseries sont soucieux de la qualité des conseils et des services délivrés aux consommateurs
Polantis et Maugin se sont rencontrés lors du salon Equip’Baie 2016 et ont commencé à travailler ensemble mi 2017 pour la modélisation au format .rfa (compatible Revit) d’une trentaine de références. Quelques mois plus tard, les objets BIM de Maugin sont disponibles en libre téléchargement pour les prescripteurs inscrits sur Polantis.
Les produits sélectionnés par le fabricant pour une démarche BIM montrent l’étendue de sa gamme.
Les objets BIM Maugin sont paramétrables au niveau des dimensions et des performances associées, il s’agit de solutions complémentaires avec les volets modélisés pouvant s’intégrer aux menuiseries.
Maugin est précurseur dans le domaine digital : le fabricant, fidèle à son positionnement innovant, se différencie donc de ses concurrents n’ayant pas franchi le pas du BIM.
Vous pouvez retrouver les objets BIM de Maugin ici.
Le site web de Maugin est, lui, disponible ici.
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Le jeudi 30 novembre, des industriels et professionnels de la construction étaient réunis dans les locaux de Polantis pour assister à une présentation de Rafik REMAL Architecte, consultant BIM et Gérant R-BIM, un des pionniers du BIM Management en France.
Outre le BIM Management du projet CentraleSupélec de Rem Koolhaas (OMA) livré en août 2017, Rafik a collaboré à de grands projets tels que le Tribunal de Grande Instance de Paris (TGI) de Renzo Piano (RPBW), en présynthèse ainsi que sur le projet de l’Aéroport International de Genève (AIG), de Richard Rogers (RHSP).
Il a contribué à la conduite du changement et facilité l’implémentation de la démarche BIM chez plusieurs sociétés d’Ingénierie en France telles que : Assystem EOS, ALTO Ingénierie, IGREC Ingénierie, INGEROP et intervient en tant que formateur Revit et BIM dans des Ecoles d’ingénieurs telle que l’ESITC de Caen et au Koweït en partenariat avec l’Académie de Paris auprès d’organismes étatiques locaux.
R-BIM est une société dédiée au BIM et aux nouvelles technologies appliquées à la construction, depuis 2010, proposant aux professionnels du bâtiment et de la construction des services de :
Quelques postulats
Rafik REMAL précise : « Le BIM n’a pas vocation à réinventer les métiers de la construction, le BIM n’est pas une finalité en soi non plus, c’est une démarche managériale de projets, qui a vu le jour pour être au service des métiers de la construction, afin d’optimiser les méthodes, les moyens et la qualité de la production, en s’appuyant sur des technologies innovantes, la maquette numérique, des normes et des processus collaboratifs permettant de réaliser les projets dans le principe de l’ingénierie concourante. »
Il confirme aussi « oui, le BIM en tant que démarche est une disruption car les façons de concevoir et d’appréhender un projet de construction rompent complètement avec ce qu’il se faisait avant. » En conclusion Rafik précise : « Le BIM implique un changement dans la culture productive et managériale des sociétés d’architecture, d’ingénierie et de construction ; et comme dans tous les processus de changement, cela ne s’improvise pas, cela demande une planification sérieuse, une stratégie agile, et l’accompagnement d’experts en BIM afin de garantir la pérennisation de la démarche.
De l’intérêt du BIM Manager
Selon Rafik, avoir recours à un « BIM Manager » ou à un « facilitateur du BIM » est aujourd’hui inévitable car la mise en œuvre du BIM sur un projet demande beaucoup de rigueur et de méthode et surtout une expertise terrain BIM, que souvent on n’a pas au début en interne : se lancer dans un projet BIM au débotté peut s’avérer contreproductif.
L’École Centrale de Paris (CentraleSupélec)
En présentant plus précisément le projet de l’École Centrale de Paris (CentraleSupélec), Rafik a pu exposer les enjeux de son métier et nous raconter un bout de son quotidien.
Le projet, mené par l’agence OMA dirigée par Rem Koolhaas, se trouve sur le plateau de Saclay à Gif-Sur-Yvette (91), il s’agit d’un programme de 48 500 m² comprenant des classes, un amphitéatre, des laboratoires, parking, bureaux, un restaurant, etc.
Sur ce projet, Rafik REMAL raconte avoir eu trois missions :
La maquette numérique du projet, le point d’interrogation
Les convives de la matinale ont beaucoup interrogé Rafik à la vue des différentes maquettes numériques du projet.
Rafik explique donc la stratégie de découpage et d’assemblage de la maquette numérique du projet.
Exemple de découpage de la maquette numérique : La maquette numérique OMA est composée de 04 maquettes numériques distinctes : façade, structure, architecture (finitions de sols, plafonds, équipements, etc.) et mobilier intérieur
Exemple de question : le BIM Manager est-il censé rendre une seule ou plusieurs maquette(s) au Maitre d’Ouvrage ? Qui va superposer les maquettes ?
Rafik répond : « Il n’y a aucun intérêt à superposer l’ensemble des maquettes numériques dans une même « super-maquette » dans le logiciel de production tel que Revit, le Maître d’Ouvrage récupère toutes ces maquettes séparées, avec un fichier par maquette. Ce fichier peut appeler toutes ces maquettes en lien mais il ne les appelle pas forcément toutes à la fois. Le BIM Manager crée une maquette numérique globale (agrégation de l’ensemble des maquettes numériques modélisées du projet) dans un agrégateur tel que Navisworks ou Solibri Model Checker à des fins de coordination, de contrôle qualité et de visualisation.
Ne pas perdre de vue l’objectif premier du BIM
L’objectif final et le plus important pour le Maître d’Ouvrage est de récupérer toutes les informations du DOE qui permettent d’avoir une base de données fiable et pertinente qui alimente les outils de GMAO (gestion et maintenance assistée par ordinateur) utilisés dans la gestion du patrimoine immobilier du maître d’ouvrage.
Effectivement, le projet fait en BIM permet de centraliser les données des ouvrages exécutés nécessaires à l’exploitation & la maintenance de l’ouvrage, dans un endroit unique (la maquette numérique). La disponibilité et la structuration de celles-ci est une condition sine qua non pour garantir la pertinence de la démarche.
Vous souhaitez vous inscrire à un Jeudi Prescription de 8h30 à 10h30 ? Contactez-nous en cliquant ici.
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Quels sont les missions de GSE ?
Le groupe GSE est contractant global en immobilier d’entreprise et intervient essentiellement en France mais aussi en Europe et en Chine. Depuis plus de 40 ans, GSE réalise des projets clés en main pour des bâtiments logistiques, industriels, de commerce, de bureaux. Notre métier est d’accompagner le client de A à Z, en tant qu’interlocuteur unique, à tous les stades du projet:
Cliquez ici pour découvrir le site de GSE.
Quelle est la position de GSE par rapport à la Maîtrise d’Ouvrage ? Et par rapport à la Maîtrise d’œuvre ?
GSE est l’interlocuteur unique du Maître d’Ouvrage tout au long de son projet. GSE agit en quelque sorte comme un maître d’ouvrage délégué et gère toute la chaîne de valeur, de la conception jusqu’à la construction du bâtiment. La conception est en partie sous-traitée à des architectes et bureaux d’études et la construction l’est entièrement.
GSE est le contractant général de l’opération et s’engage sur des délais, un plan qualité et un prix, très tôt sur tous ses projets.
Travaillez-vous sur beaucoup de projets BIM aujourd’hui ?
Le groupe GSE a fait sa transition BIM en 2014 et capitalise aujourd’hui une expérience de 10 projets terminés et de 40 projets en cours sur des opérations variées telles que les bâtiments logistiques, industriels, de commerce, de bureaux et de loisirs.
En quel niveau de BIM travaillez-vous ?
Nos procédures relèvent généralement du BIM niveau 2, même si nous travaillons de temps en temps en BIM niveau 3. Nous divisons nos projets numériques par discipline et par bâtiment, ce qui permet d’une part, le partage des responsabilités et d’autre part, une grande efficacité.
En règle générale, notre modèle BIM est composé d’une maquette architecture, d’une maquette structure, d’une maquette site et de maquettes lots techniques (CVC/Plomberie, Électricité et Défense Incendie). La maquette architecture agit généralement en tant que maquette de coordination ou de maquette centrale, sauf si le projet comprend plusieurs bâtiments. Dans ce cas, c’est la maquette site qui assumera ce rôle. Cette dernière se compose de tout ce qui est extérieur aux bâtiments comme les voiries, les réseaux souterrains, les équipements divers, etc. La maquette architecture contient tous les éléments architecturaux y compris les divers apports des entreprises de clos-couverts et de finition. Puisque ces dernières sont encore aujourd’hui incompatibles avec une démarche BIM, nos architectes ou projeteurs partenaires se chargent de mettre à jour la maquette architecture avec les détails des plans EXE de ces entreprises et en conformité avec notre charte BIM.
Ce document revêt pour nous une importance majeure puisqu’il décrit précisément aux producteurs BIM l’organisation des maquettes et leur niveau de détail et d’informations suivant la phase du projet.
Nous utilisons également un autre document pour garantir la bonne application du BIM dans nos projets. Il s’agit de la convention BIM. Ce document est spécifique à un projet (contrairement à la charte BIM) et donne les cas d’usages BIM prévus, l’organisation du projet numérique, les contributions des différents producteurs BIM, ainsi que les règles d’échanges et de travail collaboratif.
Vous pouvez retrouver dans cette vidéo une synthèse de nos applications BIM sur des projets logistiques. Comme précisé plus haut, GSE travaille également sur bien d’autres projets : bureaux, projets industriels….
Nous utilisons principalement les logiciels suivants :
Nous avons deux procédures principales : l’une favorise le format Revit, c’est la plus efficace, la plus mature et la plus déployée des deux. Elle se base sur une utilisation centrale de Revit, de Navisworks et de la plateforme BIM 360. Quelques échanges en IFC sont néanmoins tolérés comme pour les maquettes de charpente métallique ou bois ou les maquettes VRD.
L’autre procédure favorise le format IFC et ainsi l’OpenBIM. Tous les échanges de maquette se font à travers le format IFC et nous utilisons des outils adaptés pour analyser, contrôler et coordonner les maquettes. Cette procédure peut s’avérer moins fiable que la précédente en raison du manque de fiabilité du format IFC pour certaines applications mais aussi parce que nous ne pouvons pas facilement intervenir sur les maquettes en cas défaillance d’un producteur BIM.
Malgré une plus grande efficacité constatée de notre procédure BIM Revit, nous ne délaissons pas la procédure OpenBIM et nous poursuivons nos efforts pour la rendre plus fiable et efficace.
Vous avez participé à la création du service BIM et co-élaboré l’ensemble des processus BIM du groupe GSE : comment avez-vous défini la charte BIM de l’entreprise ?
La charte BIM de GSE est le fruit des expériences accumulées sur nos projets pilotes, lancés fin 2014. Au nombre de 5, ces projets concernaient des opérations de bureaux, de plateforme logistiques et de bâtiments d’activité. Ces projets nous ont permis d’adapter la démarche BIM au métier de GSE, et de constituer une première bibliothèque d’objets génériques, répondant à la plupart de nos besoins de modélisation.
Nous avons ainsi analysé à la fois nos besoins internes, qu’ils soient techniques ou commerciaux, ainsi que les métiers et les logiciels de nos partenaires.
Cette double analyse nous a permis de définir des règles de modélisation permettant de satisfaire l’ensemble des besoins efficacement tout en tirant le plus parti des technologies utilisées par nos partenaires.
Par ailleurs, nous mettons régulièrement à jour notre charte BIM pour tenir compte des évolutions des technologies, des pratiques mais aussi des compétences des producteurs BIM.
Quelle est la place des objets BIM dans vos projets ? Les concevez-vous ?
Nos maquettes sont construites à plus de 95 % avec des objets génériques conçus en interne. Nous élaborons tous nos objets en pensant à l’ensemble des besoins qu’ils devront satisfaire. Nous portons ainsi une grande attention au niveau de détail 3D, à la représentation 2D, aux informations textuelles, aux paramètres et à leurs valeurs par défaut. Il s’agit d’être efficace à la fois dans la modélisation mais aussi dans l’utilisation future des maquettes.
L’ensemble de nos objets génériques sont réunies dans un projet Revit nommé « Kit BIM » et partagée avec nos producteurs BIM partenaires.
Outre ce kit BIM, nous fournissons à nos producteurs BIM un manuel pratique. Ce document décrit précisément le fonctionnement de nos familles génériques Revit et donne des bonnes pratiques de modélisation pour des situations complexes.
Comment la Maîtrise d’Ouvrage exploite les éléments (maquette, etc.) que vos équipes lui remettent ?
Nous fournissons à la Maîtrise d’Ouvrage la maquette complète (ou compilée) en format Navisworks à chaque réunion de projet. Cela lui permet de l’exploiter facilement et gratuitement à l’aide de la visionneuse gratuite Navisworks Freedom. La Maîtrise d’Ouvrage peut ainsi visualiser son bâtiment sous différents angles (à pied, panoramique, coupe 3D, etc.) et sous différents modes (ombrage, réaliste, etc.), consulter les propriétés des objets et des matériaux, consulter le planning 3D ou encore accéder à des points de vue préparés à l’avance (dans un bureau, sur un parking, etc.). Cette visionneuse est d’autant plus intéressante qu’elle est facile d’utilisation, très fluide, réaliste et s’intègre très bien à notre procédure BIM Revit.
A ce jour, quelles sont vos perspectives ?
Dans notre service BIM, nous cherchons toujours à développer davantage le BIM afin de le rendre plus accessible par les équipes chantier, plus efficace pour les dessinateurs et BIM Managers, ou encore pour augmenter son champ d’action.
Ainsi, nous développons actuellement la réalité augmentée au service du contrôle qualité sur chantier, l’automatisation Revit au service du contrôle des maquettes, et le BIM Exploitation pour apporter une solution efficace et adaptée à nos clients pour la maintenance et l’entretien de leur futur bâtiment.
Retrouvez la première partie de cette interview en cliquant ici.
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Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Qu’est-ce que vous a apporté votre formation en Allemagne ?
Après deux années de classes préparatoires scientifiques à Strasbourg, j’ai intégré la prestigieuse École Centrale de Lille. La formation d’ingénieur dispensée était pluridisciplinaire et de haut niveau. Son programme englobait des disciplines variées et complémentaires comme la mécanique des fluides, l’électronique, l’informatique, le génie civil et l’écoconstruction, les sciences sociales et le management, le droit des affaires, ou encore la communication.
Parallèlement aux cours et à l’initiative de L’école, j’ai réalisé, avec six autres étudiants et en collaboration avec Bouygues Construction, une étude sur la performance énergétique des bâtiments. Le projet a duré deux ans et a abouti à une proposition de garantie. Cette expérience projet, cumulée à une vie associative et sportive très riche et variée, m’a procuré de bonnes compétences en management de projet et en travail d’équipe avant la fin de mon cursus. De plus, cela m’a permis d’affiner mon projet professionnel, autrement dit, de me diriger vers le secteur de la construction et de la gestion de projet. A ce titre, j’ai choisi de réaliser un Master en ingénierie de la construction (Baubetrieb) en Allemagne, dans le cadre d’un double diplôme avec la TU Darmstadt.
Ce master en Allemagne a ainsi remplacé ma dernière année à Centrale Lille et m’a permis de me spécialiser dans le bâtiment et dans la gestion de projets de construction. J’y ai également développé mes compétences linguistiques, avec pour résultat, une bonne aisance à l’oral et à l’écrit en allemand, anglais et espagnol. Enfin et surtout, j’ai pu y découvrir et approfondir le BIM.
En guise d’anecdote, c’est un ami péruvien, camarade de master, qui m’a en premier parlé de BIM et donné l’idée de consacrer mon travail de fin d’études sur ce sujet. J’ai ainsi eu la chance de mener une étude sur le chiffrage de projets basée sur des maquettes Revit/IFC et sur le logiciel RIB Itwo avec une grande entreprise Allemande, Goldbeck.
Après 6 mois d’étude, mon travail a été publié sur le site de RIB et a été poursuivi par des ingénieurs de Goldbeck.
C’est donc depuis cette étude réussie et avec mon optimisme indéfectible que j’ai acquis la conviction que le BIM s’imposera naturellement dans nos méthodes de conception, de construction et de gestion de projet.
Vous êtes aujourd’hui BIM Manager chez GSE. Vous dites sur BIMpratique.fr que c’est un métier difficile à décrire, pour quelles raisons ?
En effet, il me semble difficile de décrire précisément le métier de BIM Manager tant ses missions varient, suivant le secteur et l’entreprise dans lesquels il ou elle intervient. Les tâches des BIM Managers s’étendent sur un grand nombre de responsabilités associées à la programmation, à la conception, à la construction et à la future exploitation des installations construites. Par ailleurs, leur rôle est en évolution permanente, étant donné que le BIM évolue lui aussi constamment.
D’une part, de nouvelles technologies arrivent en permanence sur le marché, d’autres disparaissent ou s’améliorent. D’autre part, les acteurs de la construction connaissent de mieux en mieux le BIM, ses procédures et les technologies sur lesquelles elles s’appuient.
Il est cependant possible d’apporter une description simple de ce qu’ils font : les BIM Managers sont là pour manager : ils managent des processus, ils managent le changement, ils managent la technologie, ils managent des gens, ils managent des règles et, en faisant cela, ils managent une part importante de l’activité de l’entreprise.
Ce qui était avant associé à la supervision du développement des maquettes numériques est aujourd’hui plutôt associé à du management d’informations, à de l’assistance au changement, à l’élaboration de processus, aux stratégies technologiques et bien plus. Telle est la réalité et la vitesse du développement entourant le BIM et la description du métier de BIM Manager.
Étant donné l’éventail de plus en plus large d’acteurs que le BIM affecte, il existe une fragmentation grandissante du rôle du BIM Manager, entre plusieurs responsabilités spécifiques.
D’un côté, il y a des managers de maquettes numériques qui assistent les équipes sur des projets de construction. Ceux-ci sont de temps en temps aidés par des créateurs de contenu BIM ( type bibliothèque ) ou par des développeurs de plug-in/applications.
D’un autre côté, il y a les coordinateurs de maquettes numériques qui sont spécialisés dans la supervision de la consolidation des maquettes et leurs synthèses. Dans un certain cas, on a des BIM Managers « stratégiques » qui mettent en œuvre la stratégie BIM, contrairement aux BIM Managers « techniques ». Toutes ces descriptions dépendent, bien sûr, de la taille et du type de l’entreprise. Dans de petites entreprises, le BIM Manager pourrait très bien être chargé de toutes ces tâches tout en agissant comme BIM Modeler ou architecte en même temps.
Comment est « né » votre blog ? Quelles sont vos motivations ?
Avec ce blog, je souhaitais donner une vision « pratique » du BIM, ainsi compléter les connaissances théoriques existantes par mon retour d’expérience personnelle de BIM Manager. Je trouve en effet qu’il existe un véritable fossé entre la théorie du BIM et sa pratique. Par exemple, la technologie se retrouve souvent au second rang dans les représentations théoriques du BIM. Pourtant, dans la pratique, c’est elle qui dirige le processus BIM.
Comme les acteurs d‘un projet ont des livrables et des responsabilités différentes, ils utilisent le BIM de manière différente en utilisant les technologies disponibles pour leur métier. Ces technologies limitent ce qu’ils peuvent faire et, à mesure qu’elles évoluent, elles font progresser leur façon de travailler. Le processus BIM, développé et orchestré par le BIM Manager, est donc fortement influencé et dirigé par les technologies utilisées.
Retrouvez la Partie 2 de l’interview de Franck Spieser en cliquant ici.
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