Julie Nicolas, journaliste au Moniteur, écrivait dans un article (publié le 14 avril et consultable ici) : « L’association [Mediaconstruct], dont la vocation est de promouvoir le Building information modeling (BIM) en France, perd une partie de sa légitimité et de ses soutiens financiers. »
Mi-juin, ces 5 acteurs étaient rejoints par 7 autres fédérations professionnelles pour annoncer la création d’ADN Construction, une association qui se donne pour mission de « prendre en main l’avenir numérique de la filière ».
Les missions d’ADN Construction (selon le site consultable ici) :
– Le partage et la mise en commun des meilleures pratiques afin de favoriser l’accès de tous aux outils et processus numériques collaboratifs, interopérables, accessibles et adaptés aux besoins de chacun, dans le but d’améliorer la productivité de la filière et la qualité de la construction.
– La promotion du numérique collaboratif et interopérable et l’information des acteurs de la construction par tous moyens, notamment à travers l’organisation de colloques, d’opérations de communication, d’animations, de conseils, d’information, de sensibilisation ainsi que par la rédaction, l’édition et la publication d’ouvrages, brochures ou imprimés, etc.
– Plus généralement, l’organisation de toute opération de quelque nature qu’elle soit, permettant l’appropriation du numérique par les acteurs de la filière construction.
Gilles Charbonnel, Président de l’associtaion et Représentant de la Fédération CINOV indiquait lors de la présentation à la presse que l’association serait « Ni concurrent[e], ni complémentaire de Mediaconstruct ».
Après la pause estivale et alors qu’ADN a eu le temps de s’organiser, quels seront ses premiers chantiers ?
Enjeux : quels seront les points communs et surtout les dissonances dans les prises de parole de ces deux associations ?
Comment chaque association va t-elle se développer alors que le plan transition numérique dans le bâtiment (PTNB) arrive à son terme ? Quels seront les premiers sujets traités par ADN Construction ?
La rentrée 2017 risque fort d’être riche en rebondissements dans le milieu du BIM.
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Notre Directeur Commercial Bertrand Gasnier sera là pour vous apprendre comment concevoir et utiliser un objet BIM.
Il déroulera sa présentation comme suit :
– Date et heure : Jeudi 28 septembre de 11h30 à 12h
– Modalités d’inscription : l’inscription est gratuite, il vous suffit de nous contacter en cliquant ici ou de vous inscrire depuis le site webikeo en cliquant ici.
L’événement digital SMART BÂTI DAY #03 est un véritable lieu d’échange, où de nombreux professionnels seront présents afin de répondre aux problématiques de ce secteur en plein renouveau !
Actualités, analyse de cas, retours d’expérience… sont au cœur du sujet de cette troisième édition. « BIM : le BTP à l’ère du numérique » sera à l’honneur lors du SMART BÂTI DAY #03.
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Nous vous avions parlé d’un article d’Archinet sur comment réaliser un book pertinent. Dans ce 2ème article, découvrez la sélection des meilleurs books britanniques dans les domaines de l’architecture, de l’architecture d’intérieur et du paysagisme.
Les catégories suivantes sont représentées :
Nous avons particulièrement apprécié le portfolio de Luca Gamerini, second prix de la catégorie « Meilleur Imagerie » et premier prix de la catégorie « le meilleur projet selon Archinect ». La complexité de ses dessins 3D a d’ailleurs été saluée par le jury de professionnels de la compétition qui juge le niveau de détail « impressionnant ».
Pour en savoir plus, cliquez ici.
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Tsaratsiry commence par la présentation de Tsara Architectures. Son cabinet d’architecture spécialisé dans le BIM exerce principalement des missions de Conception architecturale en BIM, d’accompagnement BIM et de Management BIM. Il nous explique que Tsara Architectures travaille en collaboration depuis bientôt 2 ans avec l’Agence François Leclercq Architectes, agence au sein de laquelle travaille Clémence Eliard.
La présentation commence par le projet Nanterre Université de François Leclercq. Tsaratsiry explique rapidement que « tout le monde n’est pas encore en BIM sur le projet ». Ce projet a été commencé traditionnellement en 2D sur Autocad et est passé en BIM puisque la maîtrise d’ouvrage commence à le demander de plus en plus, même si ce n’est pas imposé.
À la question d’un invité sur l’intérêt des maîtres d’ouvrage pour le BIM, Clémence répond : « en MO privée, ils ont un intérêt énorme à demander du BIM car ils vont pouvoir réutiliser les informations pour faire leurs métrés ». « À condition qu’ils sachent les exploiter bien sûr » insiste Alexandre Potier (Directeur Technique GIRPI chez Aliaxis).
« On a de plus en plus d’appels d’offre de la part du public. Les collèges et les lycées demandent de plus en plus de BIM », a ensuite déclaré Tsaratsiry. Il ajoute : « 70% du coût du bâtiment c’est l’exploitation et l’exploitation est optimisée en BIM ».
Situé au sud-ouest de Paris, avec un réseau routier important et des réseaux de bus et de tramway, la ville était coupée de son centre-ville par la forêt. Clémence explique, « les enjeux du projet étaient de composer avec l’enclavement du centre-ville, ce tissu urbain très disparate. »
Clémence explique ensuite : « Le but était donc de recréer des connections avec la ville par la création d’un grand mail central piéton et d’un second mail qui permet la connexion avec le second centre. Le principal atout du projet, c’est la création d’une grande place qui sera un lieu très vivant et qui va relier les deux arrêts de tram. »
Revit ou Archicad ?
À cette question, Tsaratsiry répond : « Revit est utilisé car il est multidisciplinaire, Archicad est intéressant pour les architectes mais moins pour les autres. C’est pour cela que beaucoup développent des pôles Revit».
Cette question est l’occasion pour Tsaratsiry de parler d’un projet de logements à Marseille en collaboration avec l’agence CARTA-Associés et François Leclercq. « Tout est en maquette numérique », nous dit-il, « et l’échange de maquette permet une meilleure coordination».
Le BIM : réservé aux grands ?
« Tsara Architecture accompagne les agences qui font des projets suffisamment importants pour que le BIM soit nécessaire ». Mais le BIM n’est pas exclu pour des petits projets cela demande simplement plus d’expertise.
Le BIM : une méthodologie avant tout
Selon Tsaratsiry, « Le BIM reste une méthode de travail. Un BIM manager ce n’est pas un titre, c’est un rôle. » Il ajoute : « Quand on dit BIM, on parle déjà d’un environnement projet.»
Chez Tsara Architectures, la décision a été prise de mettre en place une charte de conception et un contrôle qualité car « qui dit conception dit équipe de maîtrise d’œuvre complète».
Vers une ville entièrement BIM ?
L’objectif serait qu’un jour, comme à Singapour, toute la ville soit BIM. Tsara Architectures travaille d’ailleurs sur un projet avec François Leclercq : le projet urbain « Euroméditerranée à Marseille » où la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre, avec le concours du CSTB réalise un prototype de Maquette Numérique BIM multi-échelles pour les aménagements urbains méditerranéens. L’agence François Leclercq est en charge de la partie urbaine du projet.
Encore merci à Clémence et à Tsaratsiry pour leur présentation !
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Le projet Qwartz
Lorsque Corina est arrivée chez DGLa il y a 11 ans, elle nous confie s’être rapidement rendue compte que DGLa ne s’était pas encore mis systématiquement à la 3D.
Son premier projet chez DGLa concernait le dépôt du permis de construire modificatif du centre commercial Qwartz, développé en 2D sur Autocad, comme la plupart des projets à cette époque. Elle ajoute : « Les projets étaient envoyés aux clients et BET par mail avec des fichiers complémentaires pour les imprimer, ce qui complexifiait et ralentissait les échanges. Par la suite, les dossiers furent envoyés (au moins) en PDF, mais dès que j’en ai eu l’occasion, je me suis mise à Revit et ai incité mes collègues à en faire de même ».
Qwartz a été inauguré il y a 3 ans. Pour sa future extension, DGLa aura la mission de BIM Management de l’opération.
Petit à petit, le BIM fait son nid
Corina présente ensuite aux invités différents projets sur lesquels elle a pu travailler et aborde l’évolution de la démarche de DGLa en ce qui concerne le BIM.
DGLa a rapidement compris l’importance du BIM en tant que facilitateur des échanges et a progressivement intégré le BIM à sa méthode de travail afin de gagner en efficacité et d’améliorer la communication.
Corina explique : « Deux projets de caractéristiques similaires ont été comparés : un développé sur Autocad et l’autre sur Revit. Avec Revit, on arrivait à des résultats comparables avec une meilleure cohérence des documents tout en diminuant de 50% le temps passé sur le projet avec la moitié de personnes dédiées à celui-ci« .
Travailler en BIM : un apprentissage
A travers différents projets BIM, les équipes de DGLa ont pu tirer différentes leçons. Corina nous confie par exemple, qu’il y a encore beaucoup de travail avec les phases chantiers et que cela n’est toujours pas simple d’amener la maquette numérique comme support du suivi et des divers échanges sur site. Avant d’en arriver à l’efficacité, il faut donc apprendre à bien maîtriser la modélisation et sa base de données, mieux la communiquer et bien coordonner les échanges avec les différents intervenants. Le travail collaboratif est efficace si les outils employés sont appropriés.
Elle évoque à titre d’exemple : « le premier projet, commandé en 2014 (et inauguré cette année) par un de nos MOA en BIM, est la deuxième extension du centre commercial BAB2. Il a servi de « crash test » pour les suivants. Nous avons pu à cette occasion commencer à partir de la maquette de la première extension, migrer vers une nouvelle organisation et évoluer en niveau 2, qui est devenu le standard actuel de l’agence. »
Corina passe ensuite au projet de couverture d’une rue piétonne, plus petit mais modélisé par deux de ses collègues avec des structures adaptatives créées à partir de volumes paramétriques.
Elle explique aux invités que pour ce projet en cours, il faut parfois se rappeler que la modélisation paramétrique c’est aussi du BIM. « Cela consiste à renseigner la maquette numérique avec les informations de ses composants et d’avoir ainsi une base de données et des nomenclatures cohérentes avec le modèle.
Tout ceci permet d’anticiper beaucoup de contraintes environnementales, techniques et économiques ainsi que de mieux construire ce que nous modélisons« .
Corina explique ensuite : « Sur Revit on crée souvent des maquettes très détaillées, des fichiers trop lourds. Cela se complique encore plus en les exportant en IFC (qui multiplie encore parfois par deux ou même par trois la taille des fichiers) et cela nui à leur interopérabilité. »
C’est pour cela que selon Corina – dans l’optique de fournir des maquettes livrables pour la GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) – il faut renseigner les informations dans le fichier 3D avec un lien vers l’URL de la « fiche produit » du composant ou vers une version du modèle 3D plus détaillée« . Une seconde option, quand cela est possible, est d’ intégrer le dessin du détail en 2D en l’imbriquant dans la famille, visible seulement en coupe et en plan et en niveau de détail « élevé ».
« Si les familles crées pour les différents logiciels BIM suivent ces trois niveaux de détails de complexité géométrique (les données n’en dépendent pas), cela aidera aussi beaucoup notre travail. Corina explique : « une fois la mise en place du BIM, nous cherchons à être plus efficaces« . Par exemple, avoir créé ses propres outils, des banques de détails récurrents, avec des composants de détails 2D (adaptatifs et/ou pré-renseignés), est un gain de temps non négligeable.
Elle ajoute également : « Cette année DGLa a mis en place une plateforme collaborative interne qui permettra une meilleure communication entre les différents collaborateurs et les autres intervenants (MOA, AMO, BET, BE, etc.). L’idée est de pouvoir fournir bientôt des DOE numériques, de déposer des PC BIM et de produire plus de simulations en réalité virtuelle et augmentée. Mais les MOA sont encore frileux… ».
Quid du passage au BIM niveau 3 ?
« Le niveau 2 oui ! Mais le niveau 3, c’est plus compliqué » nous explique-t-elle. A ce moment de la présentation, les invités abordent les différents enjeux propres au BIM niveau 3 : propriété intellectuelle, responsabilité, réglementations…
L’idée ressortant de ce débat est l’envie que cela s’améliore d’ici peu afin que tout le monde puisse bénéficier de tous les avantages offerts par le BIM niveau 3. Corina rappelle d’ailleurs que différentes organisations travaillent sur ces sujets pour mieux les encadrer (Mediaconstruct, la MAF, etc.). A suivre de très près !
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Solardis est une filiale du groupe Soprema créée en 2008. Cette filiale conçoit et distribue des complexes d’étanchéité solaire et est le distributeur exclusif des solutions Soprasolar et Flagsolar.
L’entreprise propose des solutions de développement solaire et photovoltaïque sur bâtiment industriel, collectif, E.R.P. ou centre commercial.
Fort de l’expérience centenaire de sa maison mère, Solardis compte à son actif en France (incluant les DOM-TOM), en Espagne, en Italie, en Suisse, en Belgique, en Grande Bretagne, au Pays-Bas, au Maroc et aux USA :
Loi biodiversité, Bepos, RT 2012, Solardis maîtrise à la perfection la réglementation énergétique et environnementale. Sa fiabilité et l’excellence de ses propositions en font, à ce jour, l’unique développeur en solutions solaires à avoir deux procédés sous avis technique.
Etant le leader français en étanchéité dans un secteur très évolutif, Solardis a pour objectif de maintenir son niveau d’expertise. C’est pour cette raison qu’il a souhaité saisir l’opportunité que représente le manque d’objets BIM panneaux solaires sur le marché.
L’entreprise a également entamé sa démarche BIM dans le but de simplifier le choix de l’architecte à la recherche de panneaux solaires performants.
La démarche BIM a été entamée pour deux produits de la gamme Soprasolar :
SOPRASOLAR FIX EVO
Tous les produits de la gamme Soprasolar sont garantis 20 ans et sont adaptés à chaque type de besoin en toiture plate et toiture terrasse. Parmi les objets BIM de la gamme Soprasolar de Solardis, on retrouve des systèmes de panneaux solaires sur un objet système étanchéité.
L’utilisateur obtient donc deux niveaux de détail dans un même fichier lors du téléchargement.
Par ailleurs, l’information contenue dans les fichiers étant exhaustive, tous les acteurs de la construction peuvent en tirer le meilleur parti.
Vous pouvez retrouver les produits Solardis sur Polantis en cliquant ici.
Vous pouvez aussi retrouver les produits Solardis directement sur le site du fabricant en cliquant ici.
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Comment faire pour que le BIM soit intégré dès les premières années de formation ?
Teri Feugeas, Ingénieure Conseil BIM et Architecte, ex- professeur d’Université s’est posée cette question. Pour y répondre, elle a décidé de créer un module innovant de formation sur la méthode BIM pour la Licence Professionnelle à l’E.I.V.P. (École d’Ingénieurs de la Ville de Paris).
C’est ainsi que le 5 mai dernier, deux élèves (Gabrielle Mollard et Maurine Delmas) ont effectué un rendu final pour le Projet tutoré : « Aménagement en BIM d’un hôtel industriel ».
Les objectifs de la formation :
Le projet, les étudiantes et Teri Feugeas
Etape 1: la faisabilité
Cette étape consiste en une recherche approfondie sur le sujet des hôtels industriels, sur les modèles existants sur le marché en France et sur les conditions d’environnement préconisées par les industriels du secteur pour son installation. Elle nécessite le choix d’un terrain adapté pour l’implantation puis la validation à partir du P.L.U. local.
Étape 2 : proposition
Cette étape comporte trois grands axes:
Aménagement, objets BIM Polantis et vues 3D
Etape 3 : analyse des surfaces, des quantitatifs et des coûts
Surfaces, quantitatif et coûts
La conclusion de l’enseignante est la suivante : il faut faire travailler chaque étudiant sur l’analyse d’un modèle de base déjà monté en maquette numérique. Ceci permet à chaque élève de se concentrer sur les innombrables avantages de la méthodologie, dans toutes les étapes du projet.
Teri Feugeas ajoute : « la bonne sélection du programme est l’astuce pour mieux faire comprendre les atouts de la méthode BIM à des élèves qui commencent une formation spécifique dans le domaine de l’architecture, l’urbanisme ou l’aménagement de l’espace ».
Pour plus d’informations, contactez Teri Feugeas en cliquant ici.
Spenle est une société familiale créée en 1977, spécialisée dans la fabrication de portes techniques pour l’agro-alimentaire, les cuisines professionnelles, les laboratoires et les blocs opératoires. Ces portes sont commercialisées dans tout l’hexagone, dans plusieurs pays Européens ainsi qu’en Afrique et en Asie.
Le projet BIM mené avec le CEO, Mr Spenle, et les équipes de Polantis a pour objectif d’accroître la visibilité de la marque, et de fournir des modèles 3D à ses clients.
Cette démarche avant-gardiste s’est faite étape par étape avec une sélection de produits représentatifs de l’entreprise. Il s’agit de portes destinées à des environnements, des contraintes spécifiques et des critères définis comme le mode d’ouverture, le nombre de vantaux, le type d’étanchéité… Ce sont donc 7 types de produits qui ont été modélisés dans 15 formats CAO & BIM (Revit).
Les portes Spenle disponibles sur la plateforme de Polantis sont les suivantes :
Ces références ont été modélisées comme des objets paramétrables intégrant des minimums et maximums dimensionnels. Elles offrent aux utilisateurs finaux la possibilité d’adapter ces menuiseries selon leurs projets et leurs applications.
Au-delà du simple aspect dimensionnel, les produits Spenle intègrent certaines fonctionnalités et configurations propres aux produits :
L’ensemble de ces spécificités ont vocation à proposer des modèles 3D complets aux prescripteurs, limitant ainsi les marges d’erreur pour ces portes techniques et dont l’intégration s’avère primordial dans un projet au regard des éléments de structures et autres éléments de menuiseries associés.
A travers ce projet, Spenle, qui est déjà une société reconnue pour son savoir-faire et la qualité de ses produits, a voulu se positionner comme une société précurseure et innovante en développant et proposant des outils et solutions 3D pour ses prescripteurs et ses clients.
Les produits Spenle sont téléchargeables dans 15 formats de logiciels sur Polantis : cliquez ici.
Pour plus d’informations ou pour contacter Spenle, rendez-vous sur : www.spenle.fr
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Le projet Les Mésanges
Rafael a entamé sa présentation par la description du projet Les Mésanges – 150 logements collectifs à Sceaux – actuellement en phase de chantier avec une livraison prévue pour 2019. « C’était le premier projet BIM de France Habitation » explique-t-il. Ce concours lancé en septembre 2015, ne laissait que 3 mois aux candidats pour livrer leur projet, une période assez courte compte tenu de la charge de travail nécessaire. Il ajoute : « Au sein de VGA (VALERO GADAN Architectes) une équipe était spécialement dédiée au BIM car ce n’était pas possible de s’occuper à la fois du concept et de tous les données en phase de concours ».
Le BIM en phase de concours : pertinent ?
Rafael soulève rapidement la question de la charge de travail que représente le BIM et aborde la question de la pertinence de son utilisation dès la phase de concours. Il partage avec les invités les différentes difficultés rencontrées par l’équipe, en particulier en ce qui concerne la matrice et les paramètres. « Il n’y avait pas moins de 117 paramètres à respecter sur plus de 5000 objets, ce qui était énorme pour une phase de concours » confie-t-il. Il ajoute : « Le BIM en phase de concours oui, mais à quel niveau ? A quel prix ? ». Réponse : « il faut trouver le bon équilibre. Certaines demandes formulaires du cahier des charges du concours étaient trop importantes et une simplification aurait été nécessaire ». En effet, « BIM Tech [AMO BIM] avait créé un cahier des charges, une maquette des sites en format IFC, un catalogue BIM et une matrice BIM donnée pour la phase de concours » et cela représente un grand investissement de temps. Le BIM selon Rafael est certes un « investissement de temps au début surtout dans la phase de développement mais il constitue également un gain de temps certain par la suite ». Il est donc préjudiciable que les maîtrises d’ouvrage ne tiennent pas compte de l’investissement et que ce type de demande ne soit pas revalorisées (en termes de mission et donc d’honoraires).
Quid des défis et des usages du BIM ?
« L’architecture doit primer avant toute sorte de logiciel mais le BIM reste néanmoins un outil de mise en commun des ressources qui favorise indéniablement le travail collaboratif. Cependant les acteurs ne connaissent pas toujours les limites et usages du BIM », « on ne s’attendait pas à ça mais on a appris beaucoup ». Un problème actuel soulevé par Rafael est entre autre le manque de codification de certains objets. Otto Kus, BIM Manager et Architecte explique que pour résoudre ce problème « VGA a essayé de créer des outils afin d’automatiser certains processus de travail qui sont encore très lents et répétitifs ». Ils ont donc créé une méthode de codage de chaque paramètre et ont pris des protocoles anglo-saxons pour créer un dictionnaire. La création de familles est une bonne chose mais la question de leur réutilisation difficile par la suite et de la quantité d’informations qu’elles contiennent laisse place à un débat.
L’avenir du BIM : l’importance d’informer, d’investir et d’innover dès maintenant.
Rafael insiste : « il faut former les équipes aux logiciels et processus BIM, investir et surtout innover ». Il invite d’ailleurs les invités à se poser la question suivante : « comment sauver du temps en développant des outils soi-même ? ». Cette question laisse place à un débat permettant à chacun d’intervenir et de revenir sur ses propres expériences. Pour VGA, la réponse est simple : investir et innover pour l’avenir du BIM prend la forme de formations internes afin d’informer les différents acteurs du projet. Il faut également sensibiliser l’ensemble des acteurs y compris les maîtrises d’ouvrage et ceci aussi bien en termes d’objectifs souhaités que de revalorisation de mission.
Cette matinée a été riche en débats et a permis à nos invités de poser beaucoup de questions. Encore merci à Rafael Garcia et à Otto Kus pour cette présentation très intéressante.
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Depuis près de 50 ans, Installux Aluminium conçoit et distribue une offre complète de profilés et accessoires aluminium destinés à la fabrication de produits pour les marchés de l’habitat et du bâtiment : fenêtres, façades murs rideaux, vérandas, gardes corps, portails, clôture.
Il s’ajuste à toutes les configurations : habitats individuels ou collectifs, neufs ou rénovation, projets architecturaux. Pour rester précurseur sur son cœur de métier, Installux Aluminium place l’innovation au cœur de sa démarche d’entreprise.
Le savoir-faire de la société est reconnu depuis des années. L’entreprise travaille sur des projets tels que la gare TGV de Lyon Saint Exupéry réalisée avec le célèbre architecte Santiago Calatrava ainsi que sur les façades du nouveau stade « Parc OL ». Installux Aluminium a toujours proposé des solutions complexes et innovantes en fonction des évolutions du marché. Le BIM était donc une étape nécessaire.
Conscient de la valeur ajoutée du BIM et de l’évolution des méthodes de travail de ses prescripteurs, Installux Aluminium a déjà modélisé trois gammes phares parmi ses gammes de produits :
Ces fichiers offrent un choix élargi de solutions car déclinés dans différentes versions afin de permettre une flexibilité dans leur utilisation par les prescripteurs en fonction des projets sur lesquels ils sont amenés à travailler et des contraintes auxquelles ils peuvent être soumis. Ces solutions allient le beau à la performance, sans mettre de côté l’aspect sécuritaire des produits.
Pour ce faire, la gamme univers 54 se divisent en :
Cette gamme réalisée sous la forme d’un mur rideau est en rapport avec les fonctionnalités de Revit et l’utilisation que les prescripteurs en feront. Le BIM permettra de représenter les différents cas de figure aussi bien visuels que techniques proposés par Installux Aluminium.
Installux Aluminium dans le cadre de son projet BIM a également comme volonté de proposer un ensemble de produits laissant libre cours à la créativité des architectes sans omettre la technicité et les spécificités propres à ses produits. Cela se retrouve dans les éléments de menuiserie complétant l’univers 54. A savoir :
Lors du projet, Monsieur LODI – Responsable Bureau d’Etudes Client Installux – nous expliquait que l’entreprise souhaite mettre en avant à la fois la profondeur de ses gammes ainsi que l’accompagnement dont bénéficient les clients dans leurs projets et ce à toutes les étapes.
Convaincu de la portée du BIM ainsi que des changements de mentalités et des méthodes de travail de ses prescripteurs, Installux Aluminium s’est mis au diapason pour les accompagner dans ces changements. Leurs objets BIM sont là pour apporter des solutions aux projets sur lesquels les architectes vont être amenés à travailler.
Vous pouvez retrouver les produits Installux sur Polantis en cliquant ici.
Vous pouvez aussi retrouver les produits Installux directement sur le site du fabricant en cliquant ici.
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