L’AIMCC, l’Association des Industriels de produits de Construction lance sa première conférence entièrement dédiée au BIM. Cette conférence s’adresse en priorité aux industriels pour permettre de :
• Comprendre les modalités d’entrées de la filière construction dans l’ère numérique
• Saisir le rôle clé de l’industrie pour alimenter le BIM et les autres échanges
• Appréhender le dispositif normatif mis en place sous l’impulsion de l’AIMCC pour encadrer la définition et la gestion des propriétés produits entrant dans la construction et pour garantir leur qualité numérique dans les usages logiciels métiers et autres bases de données
• Préparer leur participation à la mise en place et au fonctionnement des collèges d’experts
• Intégrer d’emblée, en cohérence avec la dimension internationale ISO (IFC), les données règlementaires européennes harmonisées (marquage CE…), les données règlementaires nationales (thermique, acoustique, sécurité…) et enfin les données volontaires nationales qui caractérisent les produits
• Connaître les modalités de portage et d’application au niveau européen (CEN) d’une méthodologie commune attendue, reconnue et partagée
• Prendre connaissance des modalités d’accompagnement du dispositif industriel par le Plan national pour la transition numérique dans le bâtiment
M. CELLIER, le fondateur de Polantis interviendra lors de la Table ronde n° 1 – « USAGES – L’utilisation de l’information produits dans les outils numériques » et partagera son savoir et les bonnes pratiques pour la création des catalogues de produits BIM à 15h40. La table ronde sera animée par M. Laurent Ortas – Responsable Nouvelles technologies de la prescription chez Saint Gobain et président commission BIM à l’AIMCC et AFNOR.
Pour s’inscrire à la conférence BIM de l’AIMCC:
Inscription individuelle ou Inscriptions collectives groupées vous pouvez également consulter le program détaillé de la conférence (pdf)
Article de Manuel Moragues – Publié le l’usine nouvelle
3 milliards d’euros d’achats en 2013, dont 65% en France, auprès de milliers de fournisseurs… et de grands changements en cours. Industrialisation, innovation et maquette numérique sont au menu de Bouygues Construction. Franck Le Guillou, directeur des achats, précise cette nouvelle étape cruciale à ne pas rater pour continuer à travailler avec le constructeur.
Franck Le Guillou – L’objectif était d’échanger sur nos enjeux et les perspectives de co-développement. Nous voulions détailler à nos principaux fournisseurs les grands axes de notre stratégie achats : la standardisation, la gestion des contrats cadres et l’accompagnement à l’international. En étant transparents, nous espérons que nos fournisseurs nous aideront à mettre en œuvre notre stratégie.
Trop peu de fournisseurs nous accompagnent sur ces questions d’innovation. On le constate dans le suivi que nous faisons depuis trois ans des produits innovants que nous utilisons sur nos chantiers. Ce n’est pas assez, il nous faut accélérer. Nous recalibrons de notre côté notre organisation achats pour stimuler la demande de produits innovants. Mais nous demandons à nos fournisseurs d’être proactifs sur l’innovation et de nous challenger. C’est avec ceux-là que l’on construira les marchés de demain.
Oui, et c’est un train qu’ils ne doivent pas manquer ! Nous voulons pouvoir intégrer leurs produits en amont de la réalisation des ouvrages et bâtiments, en phase de conception. On demande à nos fournisseurs de rentrer leurs produits dans notre maquette numérique. Le but est de réunir dans un seul et même outil logiciel tous les produits innovants et standards afin de les intégrer dans la conception et les études de prix de tout chantier, dans toute activité. Nous avons démarré il y a un mois, avec des éléments comme les portes et les fenêtres. Nous comptons terminer d’ici 12 à 18 mois.
Nous voulons pouvoir nous appuyer sur des produits standardisés. Cela réduira certainement le nombre de fournisseurs par produit. Ce sont ceux qui nous accompagneront dans la standardisation qui en sortiront gagnants. De même, nous voulons réduire le nombre de nos contrats cadres mais monter en volumes pour chacun. Nous attendons de nos fournisseurs qu’ils nous aident à déployer les contrats cadres en envoyant leurs commerciaux sur les chantiers pour pousser l’utilisation de leurs produits.
Quel que soit le pays, on importe environ 5% de nos achats. C’est peu. Sur bon nombre de chantiers à l’étranger, on connaît des problèmes de fournitures. Avec, à la clé, des retards de chantiers très pénalisants. Nous voulons pouvoir nous appuyer sur des fournisseurs que nous connaissons bien pour partir à l’export. C’est une arme anti-risque. Nous avons déjà réalisé 180 millions d’euros d’achats auprès de fournisseurs français pour des réalisations à l’international. Nous voulons aller plus loin.
Cela représente un grand changement, certes. C’est une nouvelle étape qui correspond à un mouvement d’industrialisation. La réduction du panel fournisseurs et la standardisation, les outils et méthodologies d’achats, etc. sont appliqués depuis longtemps dans l’automobile. Le monde de la construction était en retrait sur ce plan. Nous devons être proactifs en matière d’achats, nous benchmarker avec les autres industries et intégrer les meilleures pratiques.
Propos recueillis par Manuel Moragues
Siplast a ouvert sa plateforme de téléchargement d’objets BIM le 18 novembre dernier. Accessible depuis son site web – Profil maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre / Mes services / Solutions BIM – ainsi que via la plateforme de Polantis, elle va s’enrichir, dans les mois et années à venir, des solutions Siplast en étanchéité.
Développés avec Polantis, les objets BIM de Siplast se veulent des outils au service des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’œuvre, de la conception à la gestion des bâtiments.
En s’appuyant sur l’expertise de Polantis, Siplast a développé les premières solutions BIM dédiées à l’étanchéité. Ce partenariat permet aujourd’hui à Siplast de présenter ses premiers objets modélisés, avec une longueur d’avance sur le marché de la protection du bâti. La société Polantis, dotée des licences des différents logiciels BIM, dispose d’un personnel aguerri et assure la diffusion des objets de Siplast via sa plateforme sécurisée auprès d’une riche base d’architectes, bureaux d’études et économistes de la construction.
La mise à disposition des objets BIM de Siplast étant un travail de longue haleine, c’est la gamme la plus emblématique et la plus universelle du catalogue, la gamme Silver, qui a été choisie pour démarrer.
Celle-ci se décline en trois solutions principales :
⁃ Autoprotégée
⁃ Sous protection lourde ou dalles sur plots
⁃ Végétalisée ou jardin
Les produits de la gamme Silver, tracés grâce à une puce RFID intégrée, bénéficient d’une garantie de 20 ans. Siplast accompagne tout au long du projet les entreprises faisant appel à cette gamme.
Dans les années qui viennent, l’ensemble des gammes Siplast seront intégrées à la démarche BIM, y compris dans le domaine de l’isolation acoustique (intérieur).
Pour accéder à la plateforme de Siplast – cliquez ici
Pour accéder à la plateforme de Polantis :
Version française – cliquez ici / Version anglaise – cliquez ici
Ce jeudi 10 avril, à l’exposition Innovative Building, a eu lieu une conférence sur les avantages de la maquette numérique (BIM) :
«Quel maître d’ouvrage, ingénieur de maintenance ou chef d’exploitation ne rêve pas de disposer d’un accès complet aux plans détaillés, en trois dimensions et mis à jour en temps réel de ses bâtiments ? C’est l’objectif de la maquette numérique, ou BIM (Building information modeling). Tout le monde comprend que la disponibilité d’une information fiable et partagée par tous les acteurs du bâtiment, depuis sa conception par l’architecte et pendant toute sa durée de vie est une énorme source d’économie. Cette session vise à expliquer les principes et les avantages de la méthode BIM, à en comprendre les étapes de la mise en œuvre, et l’impact sur l’organisation des entreprises.»
Présidée par – Lionel Blancard de Lery – Architecte, Vice-Président de l’Unsfa, Président du Club Prescrire.
Et avec la participation de :
La conférence a fait salle comble. Mr Cellier – PDG de Polantis – a expliqué précisément le fonctionnement de la maquette numérique. Suivi de Mr Poutot – Directeur des ventes et de la prescription chez Volets Thiebaut – qui a montré un cas concret d’une maquette numérique avec l’intégration des produits Volets Thiebaut modélisés par Polantis, dont vous trouverez ci-dessous la vidéo :
La conférence s’est terminée sur une séance de questions / réponses avec Philippe Pelletier – Président du plan bâtiment durable.
Polantis est fier d’annoncer la mise en ligne des premiers objets CAO et BIM du fabricant Thiebautech.
La société « Thiebautech », à l’origine une menuiserie, a été fondée en 1966 par Guy Thiebaut. Domiciliée à Dommartin-sur-Vraine, depuis sa création, l’entreprise s’est spécialisée dès :
Depuis 2002, Jean-Marc Thiebaut et Sylvain Thiebaut, les fils du fondateur, dirigent l’entreprise. Animés, eux aussi, par la volonté du travail bien fait, ils s’engagent à mener avec les clients professionnels une démarche de réel partenariat incluant écoute et réactivité.
En 2011, Thiebautech a fêté ses 45 ans d’existence.
La société a su préserver son savoir faire et s’attache toujours à répondre avec le même professionnalisme aux différents acteurs du marché, spécialistes du sur mesure ou du monde industriel.
Thiebautech se veut aussi proches des nouvelles tendances et est systématiquement à la recherche de l’amélioration et d’innovation en mesure de conforter leur offre. Ainsi, la société a entrepris une démarche de partenariat avec ses clients, prescripteurs, fournisseurs et autres acteurs de la filière.
Dans le même objectif, le groupe souhaite être un précurseur sur le BIM. Thiebautech commence à recevoir des demandes pour obtenir ses produits au format Revit et souhaite pouvoir y répondre rapidement. Thiebautech souhaite aussi étendre la réalisation de son catalogue CAO et BIM à l’ensemble de ses produits afin d’être prêt pour la réforme de 2017.
Le groupe souhaite s’assurer que les architectes et prescripteurs en France et à l’étranger puissent intégrer facilement les produits Thiebautech dans leurs projets. Voici deux vidéos montrant l’intégration des produits Volets Thiebaut :
Vidéo N°1
Vidéo N°2
Cécile Duflot, la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, a annoncé dans un entretien paru dans Le Moniteur du 18 mars 2014 que le gouvernement Français va « progressivement rendre obligatoire la maquette numérique dans les marchés publics d’Etat en 2017 ».
La maquette numérique est un modèle 3D du bâtiment ou structure à construire. Cette maquette contient des composants “intelligents” (des objets 3D représentants des portes, des fenêtres, des revêtements de sol, etc.) qui contiennent des informations essentielles. Par exemple, une fenêtre contiendra non seulement toutes ses dimensions possibles en fonction du ratio longueur / hauteur pouvant être fabriquées mais aussi son poids, ses couleurs, ses matériaux, les coordonnées et logo du fabricant, les normes (NF, CE) les performances thermiques etc. Une maquette numérique est donc constituée de centaines (voir de milliers) de tels objets contenant de l’information.
La maquette numérique est parfois confondue en France avec le BIM lui même. En effet, il n’y a pas un équivalent en Anglais du terme « Maquette Numérique ». Malgré le fait que toute copie 2D ou 3D d’un objet réel peut techniquement être appelée « Une maquette numérique » ce terme est utilisé en France uniquement dans le contexte d’un processus BIM. Du coup; rendre la maquette numérique obligatoire veut dire tout simplement qu’il y aura une réforme BIM en France d’ici 2017 dans laquelle un processus BIM sera imposé sur l’ensemble des professionnels concevants et construisants des projets du marché public d’Etat.
La Ministre ajoute à sa déclaration que la maquette numérique devient obligatoire en 2017, la phrase: « je suis sûre que les collectivités suivront très rapidement ». Là nous pouvons constater la première esquisse ou le phasage de cette réforme – Tout d’abord les projets de l’État puis ensuite les projets des collectivités. Cette précision nous indique que Cécile Duflot s’est probablement bien renseignée sur les réformes BIM dans le monde où systématiquement les réformes ont été testées sur une petite échelle d’abord avant de s’étendre sur l’ensemble des services publics et territoires du pays concerné. Par exemple, La réforme BIM en Grande Bretagne qui sera appliquée sur 100% des territoires Britanniques et sur 100% des services publics d’ici 2016 a débuté en 2013 avec le ministère de la justice du gouvernement de sa majesté. Les leçons tirées de l’application du projet pilote de la « petite réforme » de ce ministère sont aussitôt appliquées sur la « grande réforme » qui sera mise en exécution dès 2016. Cela permet, tout simplement « d’apprendre sur le tas » et s’assurer que des erreurs et difficultés rencontrées sur un champs restreint d’application ne se répètent pas dans une plus grande échelle.
Afin de mieux comprendre les enjeux de cette réforme BIM Française, nous allons l’examiner sous les critères de la seule autre réforme de grande envergure d’un grand pays Européen – Le Royaume Uni.
Les Britanniques ont annoncé leur réforme BIM en 2011 avec un plan d’exécution de 5 ans. Si les engagements de Madame la ministre sont respectés, la réforme BIM en France aura un délai d’exécution beaucoup moins long – 3 ans seulement. Cela est faisable si la France sait tirer les conclusions de l’expérience Britannique en adaptant et en appliquant sans état d’âme le modèle Anglo-Saxon. Peut-être un peu cuisiné « à la Française ». 3 ans c’est court pour faire une réforme BIM complète mais amplement suffisant si l’on commence par l’État et que l’on continue avec les collectivités locales.
Selon Trino BELTRAN le Directeur R&D et innovation de Bouygues Bâtiment International les Anglais ont « re-inventé le BIM » (propos tenus lors de la conférence BIM et maquette numérique du Groupe Le Moniteur du 21 Mars 2014). Selon M. BELTRAN, les engagements que demandent les autorités au Royaume Uni de leur marché de construction sont:
La Grande Bretagne pousse ses industries à exporter leurs compétences et savoir-faire. Dans ce dessein – et avec beaucoup d’engagement du secteur privé – ils ont su créer une réforme très différente de toutes les autres réformes. Ce qui est le plus intelligent dans le modèle britannique est le phasage – Le BIM Level II d’abord (avec son rendu en COBie) puis l’ajout progressif des fonctions et modules depuis la 3D jusqu’à la « 6D » – La Grande Bretagne a monté de toutes pièces une réforme qui lui est propre, taillée sur mesure et correspondant parfaitement à ses objectifs. Que fera la France? Saura-t-elle surmonter sa « fierté » et comprendre qu’il n’y a pas de honte à passer par le chemin d’ores et déjà tracé par les Anglo-Saxons – Il y a de fortes chances que la réforme Française soit un grand succès. Par contre, si les instances de l’Etat sont victimes de leur propre orgueil, ou s’ils succombent à des lobbies de toutes sortes ou qu’ils essayent de « re-inventer l’eau chaude Française » – Cette réforme sera vouée à l’échec.
Un des challenge majeur de la réussite de cette réforme Française du BIM est la communication ou plutôt « l’évangélisation » du BIM. Qui dit BIM dit collaboration. La France ne devrait surtout pas répéter l’erreur Britannique du début de leur réforme: Communiquer qu’avec le secteur qui semble le plus critique (Les Maîtres d’oeuvre). En négligeant les autres secteurs comme la Fabrication des produits, la promotion immobilière ou même la Maitrise d’ouvrage elle-même (ce qui était le cas en Grande Bretagne…) – Ralentira considérablement la réforme et créera beaucoup de confusion.
Il faut beaucoup de courage et beaucoup de solidarité pour faire un changement si Important dans le processus de travail de la plus grande industrie du bâtiment en Europe. Nicolas BOUTET, architecte, expert BIM et manager de l’agence VBNB a témoigné aujourd’hui lors de la conférence BIM du Groupe Le Moniteur: « Il faut changer les méthodes de travail des architectes en France et les approcher des méthodes Britanniques… Lorsque l’on travail avec une maquette numérique il y a une multitude de données qui doivent être saisies en amont. La méthode Française [ESQ; APS; APD…] n’est pas forcement bien adaptée à l’ère du BIM et doit être révisée ».
Tout d’abord, il est essentiel de comprendre ce que c’est que le BIM. Le BIM, ou – Building Information Modeling – est un nouveau processus de travail qui permet à l’ensemble des acteurs du marché de la construction de mieux communiquer entre eux au travers de ce que l’on appelle une “maquette numérique”. La maquette numérique est en effet un modèle 3D du bâtiment ou structure à construire. Cette maquette contient des composants “intelligents” (des objets 3D représentants des portes, des fenêtres, des revêtements de sol, etc.) qui contiennent des informations essentielles. Par exemple, une fenêtre contiendra non seulement toutes ses dimensions possibles en fonction du ratio longueur / hauteur pouvant être fabriquées mais aussi son poids, ses couleurs, ses matériaux, les coordonnées et logo du fabricant, les normes (NF, CE) les performances thermiques etc. Une maquette numérique est effectivement constituée de centaines (voir de milliers) de tels objets contenant de l’information.
Les logiciels BIM peuvent organiser cette information de façon utile et aussi faire en sorte que ces objets puissent interagir entre eux et influencer l’ensemble du projet. Par exemple, un escalier en colimaçon (objet BIM en 3D) disposé entre deux dalles de béton (autres objets BIM en 3D) aura des marches ajoutées automatiquement (ainsi qu’un bout de rambarde) lorsque l’écartement entre les dalles augmentera. Un autre grand avantage de la maquette numérique est la “détection des conflits”. En effet, tous les composants (les objets 3D BIM) de la maquette interagissent entre eux et ils sont “conscients” par intelligence artificielle les uns des autres. Une maquette numérique bien renseignée diminue à 0% les conflits d’exécution qui peuvent coûter très cher sur le chantier. (Par exemple : un parking construit sur l’emplacement d’un égout, des tubes d’air conditionnée qui passent par une installation électrique, etc.) Pour plus d’informations, et notamment pour bien comprendre ce que signifie le BIM pour fabricants de produits – lisez cet article sur le BIM. Il est aussi important de bien comprendre les atouts du BIM.
Comprendre qu’est-ce que le BIM n’est pas suffisant. Vous devrez aussi vous documenter sur les pratiques du BIM dans votre secteur d’activité. La meilleure façon de comprendre comment votre secteur profite du BIM est de s’exposer aux témoignages de ceux qui l’ont déjà fait. En effet, le BIM existe depuis suffisamment longtemps pour ne plus être du domaine des « Adopteurs précoces » (« Early Adopters ») dans la plupart des secteurs du bâtiment concernés, et il est aujourd’hui du domaine des pragmatistes de la majorité précoce (« Early majority ») : Ce qui signifie qu’il y a pas mal de professionnels qui ont déjà implanté un service BIM au sein de leur société ou qui ont fait appel à des prestataires de service. Albert Einstein disait que « La seule source de connaissance est l’expérience » et lorsqu’il s’agit de l’expérience des autres, les « frais de scolarité » ne sont pas trop cher… À condition de bien en tirer les leçons. Il se peut que dans votre domaine d’activité, vous soyez encore des innovants ou des adopteurs précoces. Il y a beaucoup d’avantages à en être lorsque l’on sait déjà que le BIM est le nouveau standard dans le monde. Profitez-en! On trouve aujourd’hui peu de sites internet et de blogs fiables et neutres dédiés au BIM. Il existe aussi quelques groupes Linked-in animés par des professionnels du BIM où vous pouvez poser des questions et vous renseigner sur les bonnes pratiques.
Comme vous avez pu le constater, le BIM est quelque chose d’assez complexe. Surtout de nos jours. En effet, il y a tellement d’avis, d’écoles et de textes (parfois contradictoires) que l’on peut entendre tout et n’importe quoi sur le BIM. Comme toute innovation qui prend rapidement, c’est un peu le « wild west ». Cela est dû à un grand intérêt d’un très grand nombre qui voient dans le BIM une opportunité pour faire fortune ou gagner de l’influence. Le BIM c’est le nouveau standard dans le monde de la construction qui n’est pas encore trop régulé et si jamais il le devient, on ne sait pas encore par qui il le sera. Car le BIM n’appartient à personne. C’est une méthode de travail et un état d’esprit. Comment savoir alors quelle est la meilleure pratique du BIM pour vous et votre entreprise ? Le mieux est de se faire conseiller par un bon prestataire. Nous n’allons pas vous faire une liste ici des experts BIM et leur domaines d’expertises car nous serions tout de suite accusés de favoritisme mais nous pouvons vous donner quelques critères pour bien choisir votre expert BIM pour une prestation de conseil:
Nous estimons qu’il faut au moins 15 heures de consulting pour un dirigeant ou décideur « novice » pour pouvoir définir une stratégie BIM pour son entreprise. Comme dans tout domaine, les bons experts sont très sollicités et les prix sont en conséquence.
Comment utiliser le BIM pour augmenter son chiffre d’affaire ? Telle est la question que vous devriez vous poser. Et si vous avez su choisir un bon expert BIM il pourra surement vous aider à mettre en place un plan détaillé d’exécution pour atteindre vos objectifs. Il faut comprendre certaines choses pour bien mettre en place une bonne stratégie BIM:
Le BIM est une chose très évolutive. Lorsque votre entreprise décide qu’il est temps d’investir sérieusement dans une démarche BIM, il serait peut être intéressant de trouver un professionnel qui pourra gérer le BIM chez vous. Ça ne sera pas une chose facile. Les [bons] experts BIM sont encore rares de nos jours mais dans l’avenir et grâce à des formations spécialisées, nous sommes amenés à croire qu’il y aura de plus en plus de professionnels qui pourront vous aider à déployer votre stratégie BIM. Des architectes avec une solide maîtrise d’un logiciel BIM sont de bons candidats mais il est assez difficile de les recruter pour un travail qui est par nature très technique et beaucoup moins « créatif » que la conception architecturale dans les agences. Les BIM managers peuvent s’avérer donc assez coûteux, se faire bien conseiller avant d’en engager un est donc primordiale.
Un BIM manager dans une agence d’architecture déploie une méthodologie et une pratique opérationnelle du BIM au sein de l’agence. Il est responsable de la création d’une charte graphique, de la gestion des bibliothèques d’objets BIM, de la formation du personnel, etc. Chez les industriels et autres PME, le rôle du BIM manager est plus orienté vers le marketing opérationnel et le « service avant vente », à savoir:
En somme, il s’agit d’un coordinateur entre le marketing, le service prescription et le bureau d’étude technique. Un BIM manager pour un fabricant doit avoir une profonde compréhension du travail de l’architecte sans nécessairement en être un. C’est un nouveau métier qui deviendra rapidement incontournable.
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Des remarques? Des questions? Posez les dans les commentaires!
Un des objectifs de la réforme BIM en Grande Bretagne (la plus grande réforme Européenne de ce type à ce jour) est d’arriver à une économie de 20% sur la réalisation des projets de construction dans le marché public. (Source). Cet objectif de réduction des coûts se répète dans beaucoup de discours officiels des pays membres de l’EU et est à priori basé sur une étude de la Commission Européenne datant de 2012 selon laquelle: « les entités publiques qui ont déjà mis en œuvre des solutions d’appels d’offres dématérialisées enregistrent des économies comprises entre 5 % et 20 % de leurs dépenses d’achat. »
Comme nous allons l’exposer ci-dessous, le BIM est non seulement profitable à la Maitrise d’Ouvrage Publique, mais aussi à l’ensemble du marché du BTP et ses acteurs.
20% peut paraître un grand nombre juste pour un procédé géré par un logiciel mais il ne faut pas oublier que le BIM est bien plus qu’un logiciel. C’est une méthode de travail globale qui a déjà fait ses preuves. En principe, le bon usage des méthodes de modélisation 3D par des architectes bien instruits peut déjà s’avérer très rentable pour les maîtres d’ouvrage.
Le ratio “1:10:100” est une règle connue dans le monde des affaires et notamment dans le domaine des gestions et prévention des risques. Ce ratio, s’applique parfaitement dans le cadre de la construction de tout projet immobilier. Dans ce cas il s’agit respectivement de – Conception : Construction : Opération – où les erreurs et problèmes gérés lors de la conception coûtent beaucoup moins cher à corriger que si elles devaient être corrigées lors de la construction ou pire encore – après que le bâtiment ait été livré et qu’il soit en cours d’opération. Comme l’utilisation d’une méthode BIM permet des modifications rapides et la gestion et prévention des conflits, le danger des défauts de construction est presque complètement écarté. Par exemple, un poteau mal dimensionné dans le parking d’un bâtiment clignotera en rouge dans le logiciel BIM et sera remplacé ou épaissi par l’architecte en quelques secondes (ou quelques heures si l’avis du BET est nécessaire) mais coûtera 10 fois plus cher à remplacer ou renforcer en cours de chantier et pourra coûter 100 plus cher (en argent et en vie!) s’il venait à s’écrouler après la livraison du bâtiment.
Sur le plan de la gestion du patrimoine immobilier pour les maîtres d’ouvrages publics, les livrables BIM permettent de faire des requêtes nécessaires au groupement des achats et cycles des travaux de maintenance. Par exemple : une maquette numérique pourra renseigner le gestionnaire de patrimoine sur la quantité et type d’ampoules à changer, la surface en m² à peindre au bout de combien temps etc.
Une maquette numérique BIM bien construite permet d’apporter des changements pendant la conception d’un projet beaucoup plus rapidement qu’avec des méthodes 2D / 3D traditionnelles. Dans un projet de construction dans le cadre d’un marché public en France la mission officielle de l’architecte consiste à rendre pas moins de 3 fois son projet pour approbation avant le dépôt du permis de construire (Missions ESQ; APS et APD). À chaque instance de rendu l’architecte apporte des changements à son projet. Grâce au BIM ces changements peuvent s’effectuer souvent très rapidement car des milliers des petites tâches fastidieuses : le calcul des charges tributaires, la résistance des matériaux, ou de simple (re)calcul des marches d’un escalier en vu du changement des hauteurs des niveaux (très courant) sont réduites à quelques secondes par l’usage d’un logiciel BIM.
La réalisation des catalogues d’objets BIM qui peuvent s’intégrer dans une maquette numérique est très profitable pour les fabricants. En effet ce sont les fabricants qui profitent du BIM le plus car ces objets en 3D portent non seulement l’image et l’information morphologique du produit (la forme, la couleur, les matériaux) mais aussi les informations liées à leurs dimensions, normes, ou toute autre information que le fabricant souhaite véhiculer vers l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment. La réalisation et l’acheminement des catalogues numériques reste moins onéreuse que la réalisation des catalogues papier. Cela réduit aussi considérablement les coûts liés à la fabrication et à l’acheminement des échantillons pour les prescripteurs. En somme, il s’agit d’un moyen très efficace de communication entre les fabricants et l’ensemble des acteurs du marché de la construction.
Un des atouts majeurs d’une méthode BIM est la pré-configuration et la préfabrication qui ont tendance à réduire considérablement les dépenses d’un chantier donné rien que part le fait qu’ils permettent d’assembler des éléments de construction en dehors du chantier. Il est connu que le rapport d’efficacité de la préfabrication est 1/7, c’est à dire une journée en usine vaut 7 jours sur le chantier. Fabriquer des éléments de construction en usine (par exemple – des escaliers en béton, des salles de bains intégrables, des dalles de support précontraintes…) plutôt que sur le chantier souvent mal adapté et dangereux est très rentable non seulement par les coûts liés à la fabrication de l’élément même mais aussi en vie humaine. Selon les rapports de la “Health and Safety Executive” en Grande Bretagne, en 2007 il y a eu 84 décès sur les chantiers Britanniques et 7,857 blessures nécessitant 3 jours de congés-maladie, le HSE a également condamné 339 directeurs de chantiers à des amendes d’un montant moyen de 9,096 livres… La planification avec une méthode BIM permet de réduire davantage ces chiffres car le BIM est particulièrement bien adapté à la préfabrication étant donné que la plupart des conflits possibles sur le chantier ont été déjà gérés par le logiciel.
GLASSOLUTIONS est le réseau européen de transformation du verre plat de SAINT-GOBAIN et le leader sur son marche. Transformateur et distributeur d’une large gamme de vitrages innovants dédiés à la construction neuve et à la rénovation. Ils s’intègrent dans l’enveloppe extérieure des bâtiments et s’utilisent aussi bien pour l’agencement intérieur, la décoration et l’ameublement.
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Le catalogue CAO et BIM Glassolutions présente une cinquantaine de textures compatibles avec 100% des solutions professionnelles utilisées par les architectes et prescripteurs du bâtiment. Les collections présentées sur la plateforme polantis sont :
Glassolutions souhaite s’assurer que les architectes et prescripteurs en France et à l’étranger pourront intégrer facilement les produits Tex Glass, Decolaque ou Privalite dans leurs projets.
Quelques exemples de rendus avec les textures de Glassolutions réalisés par SYNTHESES’3D
Texture Alicia Oak :
Texture Network Silver :
Vmzinc, le spécialiste des solutions innovantes en zinc pour l’enveloppe du bâtiment a publié ce matin (02/12/2013) cinquante premières textures en formats BIM et CAO compatibles avec 100% des solutions professionnelles utilisées par les architectes et prescripteurs du bâtiment.
Ce premier catalogue BIM Vmzinc s’inscrit dans la stratégie de communication de Vmzinc et de son groupe UMICORE – multinationale spécialisée en technologie de matériaux. Vmzinc est la marque des produits laminés en zinc développés par l’Unité Bâtiment du groupe.
Vmzinc a développé une gamme de produits laminés (bobines, feuilles) ou façonnés, se déclinant en :
Les premiers 50 produits ont été conçus par Polantis pour s’intégrer parfaitement dans tous les types de maquettes numériques. Les catégories de produits « Systèmes et produits pour toitures » et « Systèmes et produits pour façades » ont été réalisées, dans un premier temps, afin de répondre aux besoins les plus urgents des architectes. Les autres catégories de la gamme très étendue de Vmzinc sont déjà en cours de production et seront publiées dans le courant de l’année 2014.
Vmzinc espère profiter de la révolution BIM en permettant que les architectes et les prescripteurs en France et à l’étranger puissent intégrer facilement les produits Vmzinc dans leurs projets. Le catalogue BIM Vmzinc rejoint une multitude de catalogues BIM et CAO publiés récemment par de nombreux fabricants. Cette recrudescence s’explique en partie par la réforme BIM en Angleterre qui incite beaucoup de fabricants Européens – et notamment Français – à s’intéresser à l’ère du BIM, à comprendre les besoins des prescripteurs et à développer des solutions adaptées à leurs méthodes de travail.
Cliquez sur ce lien pour accéder à la page du catalogue BIM Vmzinc