UPM Le géant Finlandais du bois de construction entre dans l’ère du BIM avec la publication d’un premier catalogue de produits BIM et CAO mis à disposition des Architectes et prescripteurs en France et dans le monde depuis la plateforme web polantis.com.
Les premiers produits publiés et disponibles au téléchargement sont des systèmes de bardage bois. UPM a choisi de les rendre disponibles dans 16 formats CAO BIM et RENDERING. Les composants BIM peuvent s’intégrer facilement dans une maquette numériques et enrichir tout projet d’Architecture avec une palette étendue de couleurs et motifs disponibles.
Dans une industrie forestière en pleine mutation, UPM s’impose comme la société Biofore dont les maîtres mots sont développement durable et innovation. Le mot Biofore est une contraction de bio, qui fait référence à toutes les nouvelles initiatives d’UPM – comme les biocombustibles, les produits biochimiques, les biocomposites – et de fore, les premières lettres de forêt. En anglais, fore fait également allusion au fait d’être précurseur (forerunner).
Les produits UPM sont fabriqués à partir de matières premières renouvelables et sont recyclables. Le groupe emploie environ 22 000 salariés et possède des unités de production dans 76 pays. En 2012, UPM a réalisé un chiffre d’affaires de 10,2 milliards d’euros. Les actions d’UPM sont cotées à la bourse d’Helsinki.
Fondé en 1953 par deux frères – Pierre et Raymond Fronty –Abel Eclairage, un leader du marché de l’éclairage publique Abel poursuit depuis trois générations le défi de la mise en lumière.
C’est avec grand plaisir et fierté qu’Abel mets à disposition de ses clients et prescripteurs un premier catalogue de produits en 16 formats différents de CAO et BIM. Ce catalogue peut être téléchargé gratuitement depuis leur page dédiée sur polantis.com
La publication du catalogue BIM et CAO d’Abel Eclairage s’inscrit dans une démarche marketing intelligente qui vise à répondre aux besoins des Architectes et prescripteurs travaillant déjà avec l’entreprise. Ce catalogue vise également des nouveaux clients parmi les 45,000 Agences d’Architecture et urbanisme existant aujourd’hui sur la plus grande plateforme au monde de téléchargement de catalogues CAO et BIM – Polantis.
De l’esquisse à la fabrication, Abel maîtrise tout le processus créatif. Le Bureau d’études et Design propose aux Architectes, Urbanistes et autres prescripteurs des luminaires innovants, en adéquation avec l’évolution de ses besoins.
Experts en conseil lumino-technique, Abel élaborent des produits spécifiques, adaptés pour l’éclairage public. Ils réalisent des études photométriques et intégrations photographiques qui permettent la visualisation des projets d’architecture en conditions quasi-réelles.
Venant confirmer leur engagement à fabriquer des produits de qualité, Abel Eclairage ont obtenu la certification ISO 9001 : 2000 en 1999.
L’ensemble de la production Abel est fabriqué et assemblé dans les ateliers de Brive-la-Gaillarde (19).
Vous avez peut-être un bureau d’études techniques au sein de votre structure qui se charge du design et l’usinage de vos produits, ce bureau est probablement composé d’ingénieurs très expérimentés mais est-ce que leurs profils sont suffisants pour réaliser catalogue CAO/BIM en interne de façon professionnelle?
La plupart des ingénieurs produits et ingénieurs industriels maîtrisent très bien la conception assistée par ordinateur de type PLM mais ils ne sont pas Architectes et aucun d’entre eux n’a été prescripteur en Architecture ou a travaillé dans un cabinet d’architecture. Afin de pouvoir réaliser un bon catalogue CAO et BIM, vous devrez impérativement faire appel à un architecte. Car, seul un architecte avec une solide expérience en prescription et une bonne maîtrise de l’outil CAO – peut mener à bien la réalisation de votre catalogue.
Si vous souhaitez réaliser un catalogue CAO/BIM professionnel, vous devrez vous assurer que vous offrez vos objets de catalogue dans un maximum de formats possibles. En effet, pour avoir un bon retour sur investissement, il est primordial que les destinataires de votre catalogue CAO/BIM (les Architectes et prescripteurs) puissent ouvrir et manipuler les objets 3D dans les logiciels avec lesquels ils ont l’habitude de travailler. Aujourd’hui il y a 4 logiciels du type « BIM » et quelques dizaines du type « CAO » et « Rendering ». La conversion d’objets entre logiciels BIM est aujourd’hui tout simplement impossible (malgré les prétentions des formats IFC et IFD dits « formats d’interopérabilité » . La conversion entre formats de CAO se fait normalement plus facilement mais pas toujours.
Si vous ne produisez pas votre catalogue dans un grand choix de formats (au moins dix formats) vous n’allez pouvoir servir qu’une petite partie des architectes et prescripteurs.
Les logiciels de CAO Architectural et encore plus – les logiciels BIM sont très différents des logiciels qu’utilisent vos ingénieurs et designers. Ce sont de véritables « cousins éloignés » et une simple conversion depuis un logiciel du type PLM vers un format CAO (par exemple, vers le format .dwg d’Autocad) crée presque toujours des « monstruosités »: des fichiers énormes inexploitables, trop détaillés, avec une mauvaise échelle, contenant des informations sensibles…
Si vous souhaitez réaliser un catalogue CAO/BIM en interne il faudra penser à acquérir un nombre assez important de logiciels BIM et CAO. Référez-vous à notre simulation des coûts plus bas pour plus de détails.
Sans l’aide d’une technologie spécialement adaptée pour la réalisation des catalogues 3D, la réalisation des objets s’avère très chronophage. Cela est dû en partie au fait que même si vous avez réussi à recruter de très bons architectes, ils devront passer pas mal de temps pour se former sur les logiciels qu’ils ne maîtrisent pas. En plus, une fois le logiciel « bien maîtrisé » il faudra encore apprendre comment réaliser un objet au sein de ces logiciels. Après tout, ces logiciels sont destinés à faire de l’Architecture, pas des objets de catalogues… Vos architectes doivent apprendre comment les « détourner » ou « hacker » pour bien réaliser vos objets. Bien que beaucoup de ces logiciels ont un « mode création d’objets de bibliothèque » – le savoir-faire dans ce domaine est très rare et souvent cette partie est la moins développée du logiciel car très peu d’architectes passent leur temps à réaliser des objets de catalogue.
Comme nous le démontrons dans la simulation à la fin de cet article, deux excellents architectes avec tous les logiciels nécessaires passeront 19 ans à réaliser 1,000 objets de catalogue… Ne sous-estimez pas le temps nécessaire!
Réaliser un catalogue CAO/BIM c’est bien, mais le distribuer aux destinataires c’est mieux! Si vous réalisez un catalogue « pro » vous allez vous trouver avec des milliers de fichiers, certains en 2D, certains en 3D et BIM, certains seront uniquement des textures ou « shaders » capables de couvrir une surface polygonale etc. Comment distribuer toute cette richesse aux architectes et prescripteurs? Chacun d’entre eux utilisent un logiciel différent et peut-être des méthodes différentes au sein du même logiciel.
– Si vous voulez distribuer ces fichiers en ligne il faudra non seulement prévoir un développement web spécifique (et très cher) pour la distribution des objets mais aussi les frais pour l’hébergement et le téléchargement (bandwidth) de ces objets.
– Si vous souhaitez envoyer votre catalogue par email, comment faire lorsque la taille totale de vos fichiers dépasse 8Go et comment s’assurer que vous ne passez pas en « spam »? Avez vous une bonne « mailing list » des architectes et prescripteurs?
– Si vous souhaitez distribuer lors d’un salon votre catalogue BIM dont vous êtes si fier, quelle est la meilleure façon pour le faire? Un code QR? Un DVD? Une clé USB? Il faudra penser au design de ces objets.
Imaginons que vous fabriquez 1,000 produits différents et que vous souhaitez réaliser un catalogue CAO/BIM en interne.
– Vous devrez engager au moins 2 architectes expérimentés qui ne souhaitent plus travailler en architecture mais préfèrent travailler sur des catalogues produits (une espèce très rare…) coût chargé annuel estimé pour les deux (sur la base de 3,000 Euros net par mois et par architecte) : 126,000 Euros
– Vous devrez acheter des licences de logiciels de CAO et BIM pour 2 postes + autres logiciels nécessaires (Adobe creative suite, pack office, etc) il s’agit de 12 logiciels X 2 postes à un coût moyen de 4,500 euros par licence = 108,000 Euros
– Rare sont les architectes qui maîtrisent plus d’un logiciel de CAO/BIM – vous ne pouvez pas négliger la nécessité d’une bonne formation pour chaque outil. Il faut au minimum 5 jours de formation par logiciel pour atteindre un niveau de maîtrise « correct » de l’outil (« correct » ne veut pas dire « opérationnel ») de plus, il faut que les architectes apprennent eux-même la méthode pour la réalisation des bibliothèques produits propre à chaque logiciel. Coût formation journée: 300 Euros X 5 jours par logiciel X 10 logiciels = 15,000 Euros
– 2 Postes de travail adaptés à la 3D de haut niveau = 6,000 Euros
Le temps de réalisation est aussi un facteur important qui a une influence majeure sur le prix bien évidement. Si vous êtes en France, le nombre de jours ouvrés effectifs est de 230 par an (52 semaines X 5 jours – 30 jours de congé payé)
Le temps de formation initial pour les deux architectes sera 5 jours X 10 logiciels = 50 jours de travail. À cela il faudrait ajouter au moins 30 jours par personne pour s’initier aux méthodes de création de bibliothèque au sein des logiciels. Il reste donc, à chacun de vos architectes 150 jours de travail la première année.
Un très bon Architecte expert en CAO réalisera un objet CAO/BIM de complexité moyenne par jour. Dans un seul format. Vous avez 10 à 15 formats minimum à réaliser. Imaginons que vos architectes soient extrêmement efficaces et qu’ils produisent l’ensemble des formats CAO et BIM d’un objet donné en 10 jours. À la fin de la première année d’opération vous vous trouverez avec 30 objets de catalogues. La première année vous aura coûté: 126,000 + 108,000 + 15,000 + 6,000 = 255,000 Euros soit 8,500 Euros par objet.
La deuxième année ne vous coûtera que les salaires des architectes + les mises à jour des logiciels à savoir: 126,000 (salaires) + 34,000 (MàJ) = 160,000 Euros. Ceci est le prix à peu près fixe (sans tenir compte des augmentations éventuelles de salaires) pour les années à venir. Chaque année vos deux architectes produiront une cinquantaine d’objets complets dans tous les formats requis – soit – 3,200 Euros par objet.
Vous allez mettre plus de 19 ans et plus que 3,2 millions d’Euros pour réaliser votre catalogue de 1,000 objets avec 2 Architectes experts fidèles au poste. Si vous en engagez 4, vous allez le faire en 10 ans mais cela vous coutera bien évidement le double. Si vous réussissez à engager 6 architectes + 1 Chef de projet, ils pourront travailler à la chaine et réduire le temps de travail à 3 ans environ mais cela va quand même vous coûter plus de 3 Millions d’euros. À la fin de ces 3 ans vous n’aurez pas assez de travail pour toute l’équipe si l’on imagine que le taux annuel d’ajout de nouveaux produits est de 10% et que vous arrêtez la fabrication de 2% de vos produits par an.
Réaliser un catalogue CAO/BIM en interne à 3,000 Euros l’objet n’est probablement pas une très bonne idée, surtout qu’il y a une alternative beaucoup plus rapide et beaucoup moins onéreuse.
Faire réaliser vos objets par des professionnels du métier. Un bon prestataire de services de réalisation des catalogues CAO/BIM pourra:
Vous avez des questions? N’hésitez pas à les poser dans les commentaires!
Tout le monde parle du BIM ces derniers temps. Nous avons expliqué dans les posts précédents ce qu’est le BIM et pourquoi il est utile pour l’ensemble de la chaine de production du bâtiment. Cette fois, nous allons parler de la façon avec laquelle les architectes perçoivent cette révolution assez récente. Si vous travaillez déjà avec des architectes ou si vous envisagez de le faire, il est important de connaitre leur humeur et bien que nous ne sommes pas les portes paroles de la profession, nous sommes toujours à l’écoute de nos confrères et nous connaissons bien leur quotidien et leur état d’esprit.
Afin de comprendre l’ampleur de cette révolution il faut d’abord s’intéresser à la révolution qui l’a précédée – la révolution de la CAO Architecturale. Lorsque l’auteur de ces lignes était étudiant en 2ème année à l’ENSAV en 1999 – aucun des projets rendus n’avait été réalisé avec un logiciel de CAO. Les planches des plans, coupes et élévations étaient dessinées à la main avec un Rotring ou un crayon. Nous étions seulement deux à avoir réalisé un rendu 100% « informatique » – à savoir, un projet entièrement dessiné avec un logiciel de CAO.
Ce qui est étonnant, c’est que les logiciels de CAO Architecturale étaient présents sur le marché depuis 1984, toutefois, en 1999 encore beaucoup d’agences d’architecture en France n’en étaient pas équipés. Plus étonnant encore – en 2004 – seulement une partie infime des projets pour le diplôme à l’ENSAV ont été réalisés à la main. Les écoles d’Architecture reflètent bien la réalité du marché – la plupart des étudiants se professionnalisent dans les agences avant de préparer leur diplôme – et c’est là qu’ils acquièrent les techniques, méthodes et habitudes de la profession d’Architecte. En l’espace de 5 ans, c’est toute la profession qui a changé de méthode de travail. Comment expliquer cela?
Une des raisons principales de cet « engouement » soudain pour les logiciels de CAO Architecturale était la Loi S.R.U – Cette loi, célèbre surtout pour son article 55 qui impose aux villes de disposer d’au moins 20 % de logements sociaux – a profondément reformé la façon dans laquelle les architectes travaillent et surtout – les méthodes de communication entre les architectes et les collectivités locales. Pour résumer, en dehors d’un changement de fond (urbanisme, zoning, normes, logements sociaux) il y avait aussi un changement de forme. Les collectivités locales ont reçu un budget spécial pour tous passer à l’informatique. Le cadastre était désormais disponible en .dwg (format Autocad) et presque toutes les communes exigeaient des plans informatisés, au moins pour les projets des équipements publiques.
Il y a 15 ans, les architectes ont révolutionné leurs méthodes de travail et ils participent aujourd’hui à une deuxième révolution – celle du BIM. Bien qu’il y ait déjà des réformes gouvernementales très développées du BIM en Scandinavie et en Grande Bretagne, en France une loi obligeant les Architectes de rendre une maquette numérique complète de leur projet n’est pas encore passée (bien que déjà en discussion au ministère). Néanmoins, cette fois, les architectes savent mieux qu’il est préférable d’attendre les directives du gouvernement. Le passage du dessin à la main vers la CAO a été très difficile, surtout pour les seniors. Le passage de la « CAO Ordinaire » vers le BIM se fait de manière quasi naturelle et les éditeurs des logiciels BIM aident beaucoup (c’est leur intérêt!) les agences d’architecture à faire le changement. Dans les écoles d’architecture on abandonne progressivement l’enseignement d’Autocad pour enseigner plutôt Revit et Archicad – Des logiciels BIM par excellence. Nous sommes même témoins aujourd’hui d’un phénomène nouveau ou des jeunes diplomés ou étudiants en stage introduisent le BIM et ses avantages dans les agences utilisant encore de la CAO « traditionnelle ». Ce n’est pas très étonnant sachant que les agences d’Architecture s’appuient beaucoup sur le « vivier » des étudiants pour recruter. Passé la 3ème année, beaucoup d’étudiants sont déjà parfaitement opérationnels avec à l’appui 2 ans d’expériences solide en logiciel BIM.
Pour conclure, la nouvelle génération d’architectes ne « jurant » que par le BIM est déjà là. Dans moins de deux ans le BIM dans les agences d’architecture sera le standard. Le passage des nombreuses réformes dans le monde et leurs résultats positifs poussent beaucoup d’architectes Français vers le BIM dès aujourd’hui. Nos statistiques de téléchargement sur polantis.com le démontrent très clairement – une augmentation de plus de 350% dans le téléchargement des objets en formats BIM.
Le BIM ou « Building Information Modeling » a de nombreuses définitions. Plusieurs personnes et organismes déclarent qu’ils sont les inventeurs de ce terme ou qu’ils en ont été les premiers à employer le terme ou encore qu’ils ont « fait du BIM avant que cela s’appelle BIM ».
Si vous vous tournez vers Wikipédia voici la définition très « indigeste » que vous allez trouver :
Building Information Modelling ou Building Information Model (BIM) ou encore modèle d’information unique du bâtiment ou encore Maquette numérique du Bâtiment (MNB) est une technologie et des processus associés ensemble pour produire, communiquer et analyser des modèles de construction (Eastman, 2011). Ainsi, le BIM se définit à la fois comme : un processus de gestion et de production de données ; un modèle unique du bâtiment, un concept « raisonnons sur un modèle unique», un logiciel parce qu’il fonctionne en intégrant une série de logiciels et une norme grâce aux IFC (fichiers d’échanges ISO 10303-21). Bien que le BIM facilite la conception, il ne la formalise pas dans les phases en amont. Ainsi, le BIM s’étend sur le cycle de vie du bâtiment, mais il n’assure pas sa gestion (Bouguessa, 2013).
Avez vous compris quelque chose?… Probablement pas.
Heureusement, le BIM est une chose très simple à comprendre. La raison pour laquelle le texte sur Wikipédia ainsi que sur pas mal d’autres sites Français est si confus et si peu clair est parce que la définition est trop généraliste, trop globale, trop abstraite et donc très peu concrète.
Nous allons justement aller directement dans le concret. Si vous êtes des fabricants de produits ou matériaux pour l’architecture, vous allez comprendre très rapidement.
Le BIM fonctionne tout simplement comme un RÉCIPIENT.
Pour comprendre qu’est-ce que le BIM, imaginez tout simplement un verre rempli d’eau :
Le verre représente un modèle 3D (la forme ou la « géométrie » qui peut contenir des informations).
L’eau représente l’information que ce modèle peut contenir.
En effet, des modèles 3D dans les logiciels de dessin pour architecture – peuvent contenir des informations textuelles (comme par exemple le nom de votre société et ses coordonnées) ainsi que des paramètres mathématiques qui peuvent varier selon l’usage et le projet (par exemple – la largeur ou la hauteur possible d’une fenêtre ou une porte).
Pour résumer, le « M » du BIM ou « Model(ing) » c’est le verre et le « I » du BIM ou « Information » c’est l’eau.
Ainsi, si vous êtes un fabricant de portes de garage comme La Toulousaine, votre « verre » est un modèle 3D d’une de vos références de catalogue et « l’eau » est votre nom/marque, votre adresse, vos numéros de téléphones, les normes NF auxquelles votre produit répond, la taille maximale et minimale de l’ouverture que vous pouvez servir avec ce produit, l’encombrement du système de motorisation… En gros, cela représente toute l’information que vous souhaitez véhiculer vers l’architecte prescripteur en particulier mais aussi vers toute la chaine de production du maître d’ouvrage jusqu’à l’entreprise qui installera la porte que vous avez fabriqué sur le chantier.
Et c’est à ce moment que le « B » ou « Building » du BIM se trouve. Il faut voir le terme « Building » comme l’ensemble des intervenants possibles dans la construction d’une oeuvre susceptible d’avoir un besoin de connaître ou visualiser votre produit dans le projet. Vous pouvez le visualiser comme un petit groupe qui partage le « verre d’eau » chacun à son tour. L’architecte « boit » en premier, il prend uniquement l’information qui l’intéresse – la forme, la couleur, la taille, etc. Ensuite, lorsque l’architecte communique son projet contenant votre modèle au bureau d’étude, c’est l’ingénieur qui « boit » de votre verre – il boit (vérifie) les normes, la résistance des matériaux, les performances thermiques etc. Puis, c’est au tour de l’économiste de la construction d’en « boire » – à son tour, il boit (vérifie) l’occurrence dans le projet (quantité), l’estimation du prix et de la main d’oeuvre etc. Le dernier du groupe « building » à « boire » c’est l’installateur qui vérifie le type du modèle à commander et où sur le chantier il doit être installé.
C’est ainsi qu’un seul modèle 3D (ou « verre ») contenant une véritable mine d’information (ou « l’eau ») est partagé avec l’ensemble des professionnels qui construisent un projet – c’est ça toute l’ingéniosité du BIM. Ces petits modèles 3D truffés d’informations agissent comme vos commerciaux en étant infaillible, présent 24h/7 sur toutes les représentations du projet en cours (plans, coupes, images, maquettes…) pour renseigner l’équipe des constructeurs de la conception à la réalisation de l’oeuvre.
– Tout ce qu’il faut savoir avant de réaliser son Catalogue BIM en interne
– Le BIM C’est un logiciel ou une méthode?
– Tout ce qu’il faut savoir de La Réforme BIM en Angleterre (Grande Bretagne) et pourquoi elle est importante pour nous les Français
– La révolution BIM et les Architectes Comment est ce que le BIM est vu par les prescripteurs?
– Qui peut réaliser un Catalogue BIM pour mon entreprise?
Si votre société fabrique des matériaux de construction ou objets « design » et que vous ne travaillez pas directement avec des Architectes vous devriez peut être considérer sérieusement cette possibilité. On entend souvent des raisons pour ne pas dire de véritables excuses : pourquoi on ne le fait pas encore ou pourquoi travailler avec des architectes est « inutile » voir « impossible ».
Il est vrai qu’il n’est pas toujours évident de comprendre les architectes et leurs besoins mais il y a bien des choses à faire (que l’on détaillera dans les articles à venir…) et la simple vérité est, que les architectes sont beaucoup plus accessibles qu’on ne le croit. Apprendre à les connaitre et à travailler avec n’est pas aussi compliqué que l’on est souvent amené à croire.
Les avantages du travail DIRECT avec les architectes sont nombreux :
Nombreux sont les fabricants des produits et matériaux qui ignorent la puissance de la prescription architecturale ou qui maitrisent mal les méthodes de communication avec les architectes et les autres prescripteurs. Nous allons partager beaucoup de secrets de ce métier avec vous en espérant améliorer votre maîtrise du sujet et, bien évidement votre retour sur investissement…
Alucobond, le matériau leader des panneaux composites sur tous les marchés mondiaux depuis 1969, a démarré la création de son premier catalogue CAO et BIM grâce à 76 textures compatibles avec tous les logiciels professionnels utilisés par les architectes et prescripteurs du bâtiment.
Ce développement a pour objectif d’accentuer la position de leader d’Alucobond sur son marché, en proposant un outil exploitable par ses clients prescripteurs tout en mettant en avant l’image de la marque.
Différentes collections de produits Alucobond sont ainsi représentées :
Toutes ces textures crées par Polantis refléteront de façon optimal le rendu de chacun des produits grâce à des variations de couleurs selon la luminosité, l’angle de vue ou encore l’environnement de la scène. Alucobond a pour ambition d’être 100% BIM dans les mois à venir pour pouvoir répondre à une demande de plus en plus forte.
Alucobond ne cache pas ses ambitions vis-à-vis de la révolution du BIM et entend bien profiter de ce nouveau catalogue BIM pour répondre rapidement au marché international. Les produits Alucobond viennent s’ajouter aux nombreux catalogues CAO et BIM déjà disponibles depuis Polantis. La réforme BIM en Grande Bretagne et la Directive Européenne BIM du 15 Janvier 2014 prouvent le désir commun des différents acteurs du marché de la construction européen de passer à un nouveau modèle de conception permettant une importante économie de temps et de coût.
Cliquez sur ce lien pour accéder à la page du catalogue BIM Alucobond.
Si vous souhaitez vendre aux architectes, cela présuppose de connaitre leur rythme de travail et le bon moment pour les approcher en leur proposant vos produits.
De quoi s’agit il ?
« Maintenant examine cette feuille vierge ! Elle est prête à accueillir la logique du plan. Equerre, triangle, échelle – invitation séduisante posée sur cette surface immaculée. Tentation!
« Garçon! Va dire à Black Kelly de faire un feu dans la cheminée de la salle de travail! Demande à Brown Sadie s’il est trop tard pour avoir des homards grillés pour le souper! Ensuite, va demander à ta mère – je l’entends d’ici – de jouer quelque chose -. Bach de préférence, ou Beethoven, si cela lui convient mieux »
C’est maintenant que s’installe le doute, l’hésitation, malgré la brûlante impatience. Evaluer les possibilités et préparer le terrain en les couchant sur papier, à l’échelle déterminée. En premier lieu, une petite échelle de préférence. Puis une plus grande Pour finir, une échelle encore plus grande pour étudier les détails. »
Frank Lloyd Wright – An Autobiography – P. 156 – (Publié en 1932)
Remplacer l’équerre en T, le triangle et l’échelle par un logiciel de CAO, un télémètre et un appareil photo numérique et vous trouverez à peu de chose près, les mêmes méthodes aujourd’hui. Pratiquer l’architecture c’est manier des proportions et des échelles, les architectes commencent par une idée, un concept et ils continuent à « zoomer » jusqu’à ce que le tableau complet prenne vie dans leur tête puis, bien sûr, sur leurs plans.
Il existe de nombreux concepts, méthodes et « écoles » pour CRÉER l’architecture, mais ce qui ne change pas, c’est ce processus de « va et vient », ces cycles constants d’analyses et de synthèses. Ça, et le résultat final: un dessin universellement lisible respectant des règles strictes – le plan d’exécution.
Comment cela fonctionne t-il exactement ?
Voici les phases les plus courantes des travaux d’architecture :
1. Obtenir et analyser le programme. Après l’établissement du contrat entre un architecte et son client, l’architecte prend le temps de bien étudier le programme attribué. S’il s’agit d’un bâtiment public, le programme est généralement conçu par des architectes et ingénieurs spécialement formés pour fournir une immense quantité de normes, de fiches techniques et de règlements à suivre. Dans d’autres cas, l’architecte construit le programme avec ses clients (généralement pour les petits projets comme les maisons privées ou les lieux de culte).
2. Première ébauche : échelle 1/500 – 1/200. Une fois le programme bien défini et connu de l’équipe de conception, la première ébauche peut commencer. À partir de là, les méthodes varient: certains architectes «attaquent» par des plans 2D, coupes et élévations qui en temps voulu seront transformées en plans d’exécution finaux. D’autres commencent par la construction 3D des volumes qui deviendront peu à peu les espaces et formes du projet final. À ce stade très peu d’architectes utilisent les catalogues des fabricants.
3. Première validation par le client: échelle 1/200 – 1/100. C’est à ce moment que les choses commencent à se concrétiser. Cette première validation de la conception est toujours un peu stressante pour l’équipe de conception. Ici, l’architecte a à nouveau besoin de « séduire » son client. Dans la plupart des cabinets d’architecture cette validation se fait par des plans 2D traditionnels, de coupes et d’élévations et… beaucoup d’explications verbales. Puis il y a ceux qui sont « doués techniquement » – Afin de s’assurer que le client comprend bien le projet, ils utilisent des images de synthèses générées par ordinateur comme celle ci :
CGI d’une mezzanine (image3d.pro 2009 – Cliquer pour agrandir)
Vue X-Ray construction axonométrique d’une mezzanine
(image3d.pro 2009 – Cliquer pour agrandir)
Au cours des dernières années, nous avons assisté à une véritable amélioration à la fois des performances des logiciels de 3D, et des compétences et du talent des jeunes architectes. Les images de synthèse créées par ordinateur sont de plus en plus abondantes sur le marché de la conception architecturale d’aujourd’hui. Ceci est également dû en partie au fait que les clients ont tendance à demander ce genre de service haut de gamme plus fréquemment. Ces images peuvent être facilement envoyées par e-mail à vos amis et famille pour qu’ils puissent donner leur avis.
4. Deuxième validation client et permis de construire: échelle 1/100 – 1/50. Aucun architecte n’ose espérer que son client soit satisfait à 100% par le projet initial. il y a souvent de multiples modifications, mais l’orientation est plus claire et une fois le concept accepté, l’équipe est rassurée. Il est maintenant temps de se « mettre au travail ». La mission de l’équipe de conception est d’obtenir l’approbation du projet par les autorités pour la construction. Dans la plupart des pays occidentaux, les permis de construire sont remis à l’échelle 1/50 avec un « volet paysagé », soit l’intégration du projet dans son contexte urbain comme dans l’exemple suivant:
Insertion CGI sur site (image3d.pro 2009 – cliquer pour agrandir)
Bien que lors de la première phase de validation l’image de synthèseI ne soit pas obligatoire, quelques autorités compétentes peuvent la demander afin de vérifier l’impact de la construction, et de son intégration, sur l’environnement.
5. Plans d’exécution: échelle détaillée au 1/50 et au 1/20 ou 1/10 pour certaines parties. Enfin! Le projet a été approuvé par le client et les autorités, vient maintenant la dernière phase de la conception architecturale où « l’enfer commence » – C’est en général à ce moment que les concepteurs découvrent que la plomberie n’est pas parfaitement compatible avec les fondations et que la fenêtre qu’ils ont choisi pour le couloir n’est plus fabriquée parce que le dessinateur s’est servi d’un catalogue datant de 1988 … Les plans font des allers – retours entre les entrepreneurs et les ingénieurs afin d’être réexaminés. L’euphorie gagne du terrain ! C’est au cours de cette phase que la plupart des matériaux et des éléments architecturaux sont prescrits. Pour certains éléments, les plans ne sont pas suffisants et les architectes doivent écrire – pour chaque pièce et couloir – une description textuelle complète et détaillée de l’ensemble des matériaux. À ce stade, le client voit souvent ses prévisions budgétaires partir en fumée…
6. Construction.
NOTE IMPORTANTE: Ce découpage en 6 phases est général. Il existe de nombreuses variations. Le protocole que nous proposons correspond à la description de la construction pour un client privé. La construction destinée aux institutions gouvernementales, ou autres, est quelque peu différente.
A quelle étape intervenez-VOUS?
Cela dépend de ce que vous fabriquez:
• Si c’est un logiciel pour les architectes, il vous faut probablement intervenir avant l’étape 3 et après l’étape 5. Un architecte est beaucoup plus réceptif aux nouvelles technologies quand il n’est pas soumis à un échéancier serré.
• Si c’est du mobilier design, le moment le plus opportun est au cœur de la phase 2, lorsque le créatif doit séduire son client.
• Si vous êtes un fabricant de portes, fenêtres, revêtements de sol, ou tout autre objet paramétrique – Il est préférable d’intervenir au cours de la 5ème phase.
L’enjeu central est en fait de se faire connaitre des architectes et autres prescripteurs. En effet, si ces derniers ne sont pas au courant de votre activité, ils ne sont pas susceptibles de vous contacter eux-mêmes.
Habituellement les architectes travaillent sur plusieurs projets en même temps et les étapes qui échelonnent le travail de création ne se chevauchent pas. Par conséquent, comment pouvez-vous vous assurer de contacter l’équipe de conception au moment adéquat? A qui devez-vous vous adresser ? Et comment la contacter ? La réponse à toutes ces questions-et à bien d’autres- dans les prochaines éditions.
Selon nos estimations on dénombre à travers le monde environ 1,3 millions d’architectes actifs dans l’industrie du bâtiment. Vous pouvez doubler ce chiffre si vous y ajoutez les architectes d’intérieur, les décorateurs, les standistes et autres professionnels de la conception architecturale. Ce sont des acteurs clés d’un marché qui représente « quelques » centaines de milliards de dollars.
Les architectes sont les décideurs. Ils sont des prescripteurs des produits liés à l’architecture, tout comme les médecins le sont des médicaments. À l’inverse des compagnies pharmaceutiques qui ont compris depuis longtemps l’enjeu de la prescription médicale, les fabricants ne semblent pas donner à la prescription architecturale l’importance qu’elle mérite.
La raison principale de cet oubli est probablement liée à une mauvaise connaissance du travail de l’architecte et de son rôle de « prescripteur de produits ». Voici brièvement quelques points à ne pas négliger :
Aussi, comment pouvez-vous répondre aux réels besoins des architectes et autres prescripteurs tout en vous assurant d’avoir bien intégré toutes ces données ? Et leur fournir les bons outils ?
Dans les posts à venir, nous allons mettre à votre disposition un éventail de l’ensemble des règles et orientations qui vous permettront de toucher directement le marché des architectes et ce le plus rapidement possible.
Baccarat, depuis sa création en 1764, n’a eu de cesse de développer son influence à travers le monde en s’inspirant de racines établies sur l’ingéniosité d’une main d’œuvre d’élite. Les pièces de grands créateurs inspirées par la magie du cristal sont autant de magnifiques pierres apportées à l’édifice. Ainsi, Baccarat perpétue à travers le monde l’image d’un art de vivre dans la grande tradition française.
Baccarat, a publié ce matin (18/10/2012) la première partie de son catalogue avec une centaine d’objets en formats BIM et CAO compatibles avec la quasi totalité des solutions professionnelles utilisées par les architectes, architectes d’intérieur, décorateurs et prescripteurs.
L’équipe de Baccarat explique pourquoi avoir fait confiance à Polantis : « L’offre Polantis est avant-gardiste. Ce marché n’est pas encore très développé, la concurrence est encore loin derrière Polantis en termes de rendus. Il est important pour les architectes d’avoir des fichiers électroniques de haute qualité afin de les intégrer directement dans leurs logiciels de CAO. »
Ce premier catalogue CAO & BIM Baccarat s’inscrit dans la stratégie de communication du groupe BACCARAT – Depuis 1764, Baccarat écrit son fabuleux destin en lettres étincelantes. Fondée en Lorraine, sur autorisation du Roi Louis XV, la plus illustre Manufacture de cristal au monde a traversé les époques pour devenir un symbole d’excellence et d’Art de Vivre. Baccarat, un nom qui résonne comme l’écho de pièces d’exception, de lieux extraordinaires et de fêtes inoubliables.
Baccarat a développé différentes gammes :
Et travaille avec les plus grands designers :
Baccarat espère profiter de la réalisation de leur catalogue CAO & BIM en s’assurant que les architectes et prescripteurs dans le monde entier puissent intégrer facilement les lustres et luminaires Baccarat dans leurs projets. Le catalogue CAO & BIM Baccarat rejoint une multitude de catalogues BIM et CAO publiés récemment par de nombreux fabricants. Cette recrudescence s’explique en partie par la réforme BIM en Angleterre qui incite beaucoup de fabricants Européens et notamment des Français – à s’intéresser à l’ère du BIM, comprendre les besoins des prescripteurs et à développer des solutions adaptées à leurs méthodes de travail.