Les objets CAO et BIM Kingspan sont disponibles sur Polantis en cliquant ici.
Pour en savoir plus, le site de Kingspan est consultable ici.
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Les bonnes questions
Anis Naroura entame un tour de table en début d’intervention. Qui parmi vous a-t-il déjà été impliqué dans un projet BIM ? Quelles sont les questions que vous vous êtes posées en amont ?
Les participants répondent en vrac : Quels sont les objectifs du projet ? Que voulons-nous obtenir à la fin du projet ? Voulons-nous obtenir des outils pour la visualisation ? Des métrés ? Un outil pour la phase exploitation ? Quels sont les lots à modéliser ? Quel contrat doit-on établir ? Qui fait quoi ? Comment partage-t-on la maquette ? …
Anis Naroura confirme qu’il est capital de se demander « Pourquoi fait-on du BIM et quelle est la finalité de tout cela ? » c’est le point de départ de toute démarche BIM. Il évoque plusieurs objectifs et usages:
Si les équipes partent sur le projet sans objectif, elles navigueront dans le flou.
L’Îlot Pasteur, un projet monégasque à plus d’un défi
Anis Naroura évoque alors le projet de l’Îlot Pasteur pour lequel, en tant que BIM Manager, il a encouragé la Maîtrise d’œuvre à s’interroger.
Il s’agit d’un programme très complexe situé sur une friche ferroviaire désaffectée pour un terrassement de 300 000 m cube.
Anis complète en évoquant 3000 m² de galeries souterraines, comparant le site à un vrai gruyère. Il ajoute que le projet est situé à 7m sous le niveau de la mer et est en zone sismique niveau 3.
Les 11 programmes prévus (11 000 m² de bureaux, un collège de 1 500 élèves, une piscine, un gymnase, un centre de traitement des déchets, …) entrainent l’obligation de dialoguer avec 11 interlocuteurs différents.
En outre, Monaco a une maquette numérique à l’échelle de la ville et chaque nouveau projet doit être fourni en maquette numérique pour qu’il soit intégré à l’échelle de la ville.
Le bâtiment sera livré en 2021.
Anis interroge les participants de la matinale : pour un projet pareil et si vous étiez chef de projet au sein du cabinet d’architecture, quelle équipe imagineriez-vous ? Quelle expérience BIM exigeriez-vous ?
Évidemment, les participants demanderaient une expérience avérée avec une bonne maîtrise d’un logiciel BIM.
Anis détrompe alors l’assistance : les membres de l’équipe en place – hormis un BIM coordinateur – entamaient leur premier projet de cette envergure en BIM. Certains membres de l’équipe ont été formés au logiciel Revit par Anis.
La Maîtrise d’Ouvrage, elle, n’avait pas de BIM Manager.
Correctement accompagnée et consciente des objectifs à atteindre, voici les bénéfices du BIM ressentis par la Maitrise d’Œuvre :
Anis raconte ses échanges avec un bureau d’études important : lorsqu’il l’a interrogé pour savoir pourquoi les équipes n’avaient pas encore entamé une démarche BIM, il a appris que le bureau d’études s’était lancé en 2010 et avait essuyé les plâtres d’une implémentation mal préparée pour un projet test.
A deux semaines de la consultation du projet, le Directeur de projet a d’ailleurs décidé de mettre un terme au travail basé sur la maquette en repassant tout le monde sur le processus classique avec Autocad pour finaliser le dossier en urgence. La leçon à tirer de cette débâcle ? Être mieux accompagné pour le prochain test.
Pour le projet de l’Îlot Pasteur, il était impossible que l’équipe abandonne en cours de route : la principale préoccupation d’Anis a donc été d’impliquer tous les partenaires dans la collaboration et le travail autour des maquettes et de faire en sorte que chacun soit producteur ou exploitant de celles-ci.
Pour ne pas pressuriser les équipes ou « faire peur » avec le BIM, Anis a décidé de délivrer les bonnes informations au bon moment sans précipiter les choses, faisant avancer les équipes à leur rythme.
La Maîtrise d’œuvre était géographiquement dispersée avec des architectes à Monaco, un bureau d’études réseaux à Nice et un bureau d’études structure à Marseille. Chacun modifiant la maquette numérique en direct, Anis précise que ce projet s’est donc déroulé en BIM niveau 3.
Les équipes ont collaboré via une plateforme collaborative avec une possibilité de s’échanger des documents et de déclencher un circuit de validation entre tous les acteurs.
Le projet de métro de Riyad
L’Arabie construit actuellement 6 lignes de métro : comptez un budget faramineux de 26 milliards de dollars, 7 dépôts, 87 stations, 180 km de lignes et 10 stations aériennes…
Avec Setec TPI, Anis a travaillé sur la conception de deux dépôts tous corps d’état. L’un aérien et l’autre complètement enterré en plein centre-ville : les équipes étaient chargées de proposer le concept et de livrer les maquettes aux constructeurs.
Il y avait 5 700 livrables à fournir et à gérer – tous extraits des maquettes – pour les deux dépôts.
La complexité et la quantité d’information à apporter étaient considérables car la maquette devait servir à construire. Sans l’aide du BIM, Anis estime que l’on aurait eu besoin de plus de temps et de multiplier par 4 les équipes. Anis défie d’ailleurs les participants de la matinale à trouver des erreurs d’information – et non de conception – : c’est impossible car tout est géré automatiquement.
A la genèse du projet, la question de l’anticipation des besoins du client s’est d’ailleurs posée, comme pour le projet monégasque : en effet, à la lecture de la première version du BIM exécution plan, Anis a été très surpris de trouver une information trop générique.
Il lui semblait impossible de s’engager dans le projet sans que soient précisés des éléments incontournables : que devait-on trouver dans les maquettes ? Quel niveau de modélisation était attendu ? Comment devait-on nommer les objets ? Quelle information serait véhiculée ? etc…
Sans ces éléments, Setec se serait engagé à travailler indéfiniment pour satisfaire le client. Le BIM exécution plan a donc été retravaillé et est passé de 33 à 72 pages, faisant la preuve que même les plus grands doivent définir clairement leurs besoins, appliqués à chaque projet, avant d’entamer une démarche BIM.
La Grande Arche de la Défense, DOE numérique
Le projet concernait la réhabilitation et la rénovation de l’aile de la paroi sud de la Grande Arche ainsi que l’ouverture du toit au public.
Le ministère de l’Environnement, qui y a installé ses bureaux, voulait centraliser les données, pouvoir y accéder rapidement, visualiser l’information par la GMAO et définir sa future stratégie de gestion. Eiffage construction a donc fait appel aux équipes d’Anis pour créer une maquette numérique destinée à s’interfacer avec la GMAO pour le compte du ministère.
Le résultat : une maquette tout corps d’état livrable par batterie de 7 niveaux. Le challenge : que la maquette contienne une information fiable et précise. Par exemple, il fallait identifier les objets et leur associer la bonne information : luminaire 1, luminaire 2 et luminaire 3 devaient être classifiés (un code UNIFORMAT unique pour chaque objet), renommés, renseignés et distingués les uns des autres.
Il fallait faire ce travail pour 2 000 catégories, 55 000 champs de paramètres d’information, lier aussi toute la documentation, les fiches techniques et modes d’emploi de pose, …
Ici aussi la question de l’anticipation a été au cœur du projet : afin de rendre un modèle fiable (fichier natif Revit et IFC), les équipe d’Anis – qui arrivaient en cours de route et n’avaient donc pas la mémoire du projet – ont dû « refaire le travail » en s’appuyant fortement sur la chef de projet côté Entreprise.
« A quel moment de la phase du projet aurait-il fallu prendre la décision de réaliser la maquette d’exploitation maintenance ? » interroge Anis.
La réponse ne varie pas : le plus tôt possible. Si le travail avait été anticipé, les champs nécessaires auraient été ajoutés à la maquette et les entreprises auraient pu les renseigner. Il aurait été beaucoup plus simple de capturer, au moment opportun, les informations nécessaires qui ont été de toute façon, manipulées et produites par les entreprises sous forme de PDF.
Ici, l’information n’avait pas été consignée – donc maîtrisée – en temps utile et à nécessité de partir à sa recherche une seconde fois.
Anis conclue son intervention comme suit : « Faire du BIM pour faire du BIM, ne garantit pas d’en tirer pleinement le bénéfice. Il faut avoir une vision claire de la direction dans laquelle l’équipe va, la clef de réussite dans chaque projet étant l’anticipation. »
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Le fabricant de stratifié le plus renommé d’Europe met son catalogue BIM à disposition des prescripteurs. Les 272 références sont disponibles sur la plateforme Polantis dès maintenant.
Les textures BIM Resopal (collections acutelles) permettent de réaliser des projets pour l’extérieur et l’intérieur (sanitaires compris).
RESOPAL® – c’est la marque, l’entreprise et la surface, la tradition et la modernité.
La société Resopal GmbH à Groß-Umstadt produit, avec environ 600 collaborateurs, des panneaux en stratifié (HPL) fonctionnels et décoratifs. On retrouve les produits dans les trains, les paquebots de croisière, dans l’aménagement intérieur, sur les façades extérieures, dans les salles de bains, dans les hôpitaux, dans les salles de sport et sur les meubles. Les consommateurs finaux associent ce nom au design des années 50, à savoir à la table basse réniforme, à la cuisine ou aux les planchettes pour le petit-déjeuner.
L’origine de la marque vient du brevet déposé en 1930 par August-Hermann Römmler. En raison de sa grande renommée, l’entreprise fondée en 1867 a, par conséquence, changé de nom en 1971. De ce fait, la société actuelle Resopal GmbH peut se targuer d’être pionnière du stratifié et de la surface. Et comme le matériau dispose d’une des surfaces les plus dures, il continue de fournir des solutions tendance pour l’aménagement moderne de l’espace.
L’entreprise fait partie du groupe industriel Wilsonart International Holdings LLC. Elle est certifiée FSC® et PEFC™ et peut présenter des certificats pour un système de gestion de l’environnement et de l’énergie conforme à ISO 9001, 14001 et 50001. Depuis 2000, Resopal continue de se faire remarquer pour sa stratégie d’entreprise de développement durable.
De nombreuses références sont mises à disposition des prescripteurs sur Polantis.com :
Pour obtenir plus de détail sur ces références, vous pouvez-vous rendre sur l’onglet Collection sur le site de Resopal en cliquant ici.
L’ensemble de ces référence est disponible sur Polantis.com dans les formats suivants : Revit, Archicad, Sketchup et TEX (une texture à télécharger pour aposer le produit dans n’importe quel logiciel de conception ou de rendu) : cliquez ici.
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A l’origine, Tipee n’est pas spécialisé dans le BIM. Cette société basée à La Rochelle rassemble les compétences scientifiques et techniques complémentaires de plusieurs profils de chercheurs et d’ingénieurs. Chacun d’eux est spécialisé dans différentes thématiques du bâtiment durable pour répondre efficacement aux enjeux de la transition énergétique.
Depuis 2014, Tipee a développé une activité numérique autour de plusieurs axes : l’assistance à MOA, le BIM management et le consulting (par exemple pour l’Union Social pour l’Habitat ou la Fédération Française du Bâtiment).
Cécile Jolas coordonne ce pôle, né avec le projet présenté lors de la matinale.
Porté par l’Office Public de l’Habitat de l’Agglomération de La Rochelle et coordonné par Tipee, Rupella-Reha est un projet lauréat de l’Appel à Manifestation d’intérêt (AMI) lancé par l’ADEME sur le thème « Bâtiments et îlots à énergie positive et à bilan carbone minimum ». En 2013, Tipee remporte l’appel d’offre.
Une petite opération pour « tester » le BIM
Il s’agit d’une petite opération de réhabilitation de 16 logements à La Rochelle : 1 000 m² pour 650 000 € HT de budget travaux.
C’est à partir de cette opération test que l’ensemble des méthodologies BIM que Tipee utilise désormais au quotidien ont été conçues. Tipee a accompagné – et été accompagné – sur ce projet par le cabinet d’architecte et la MOA qui lançaient eux aussi leur activité BIM.
Fin 2013, début 2014, la question de « se lancer » en BIM était loin d’être l’évidence. Cécile Jolas explique même « à l’époque, tout le monde était en mode découverte totale ».
Le bâtiment en moellon, date de 1954, c’est un ensemble typique de l’arrière-pays charentais, qui propose des logements du T1 au T5 avec une trame répétitive par étage. Le bâtiment n’a subi aucune modification (sur la structure, en terme d’amélioration énergétique,…) : les plans de 1954 sont donc juste.
La réhabilitation en site occupé présente un objectif de 50 kw/mètre carré/an, les architectes auront recours à de l’isolation par l’extérieur.
Le scan 3D, bilan mitigé
Au démarrage, la décision a été prise de tester la technologie scan 3D pour le projet.
En 2014, le prix était prohibitif : le scan a coûté 8000 euros pour 1000 m pour le relevé de points uniquement (pas de modélisation donc).
Il s’agissait aussi d’une opération en site occupé : pour faire ce relevé il fallait l’accord des locataires : ce scan constituait un accès à la vie privée. Il a aussi été nécessaire de prendre rendez-vous avec chacun des locataires.
Le constat d’une telle opération est aujourd’hui mitigé tant elle a été chronophage : il a fallu un jour de travail pour l’extérieur et quatre jours pour l’intérieur. Chaque appartement a été relevé en une heure.
Effectivement, l’avantage d’un tel scan est qu’il n’a plus été nécessaire de revenir sur le site pour faire des relevés complémentaires mais les appartements étant occupés, le mobilier et les personnes présentes faussaient parfois les relevés.
Neuf versions de la maquette numérique en un an
La Maîtrise d’œuvre (cabinet d’architecture et bureau d’études) a spontanément proposé de monter la maquette numérique du projet à partir du nuage de points : elle s’est formée et s’est équipée en logiciels dans cette optique. L’architecte a opté pour Archicad tandis que les bureaux d’études s’équipaient de Revit. Le projet étant une commande publique, il devait obligatoirement être livré au format d’échange IFC.
La première maquette numérique n’était pas « exceptionnelle » selon l’euphémisme utilisé par Cécile Jolas. Il a fallu 9 versions pour qu’elle soit parfaitement exploitable et importable/exportable en IFC.
A noter : aujourd’hui l’architecte de l’opération intervient en tant qu’expert lors de journées consacrées à l’échange de maquettes entre différents logiciels. C’est ce projet qui lui a permis de développé une telle expertise.
La qualité des maquettes
Pour réaliser sa maquette numérique, le bureau d’études Fluides a d’abord fait le choix d’un logiciel qui n’a « rien donné », finalement il s’est équipé de Revit.
A ce stade de la présentation, Cécile Jolas fait un point sur la nécessité d’une maquette complète et détaillée pour rendre son exploitation possible. Par exemple, dans le cas de la maquette Fluides, il fallait que l’intégralité des raccords (au-delà des gaines et des conduits) soient présents afin de faire des calculs pertinents. Cécile Jolas insiste sur la nécessité pour les fabricants de fournir leurs objets BIM.
Les équipes de Tipee se sont concentrées sur la qualité des maquettes, et la nécessité d’obtenir des éléments exploitables pour les études… Avec des maquettes « parfaites », la partie synthèse a été réduite : il a simplement fallu les superposer.
Afin d’obtenir cette qualité, Tipee a beaucoup travaillé sur les documents de travail remis aux acteurs du projet. Par exemple, l’équipe a développé une méthode de revue de la maquette très précise : chaque élément qui n’était pas correct était capturé et intégré dans un excel avec la mention de ce qui n’allait pas pour que le concepteur de la maquette puisse faire les corrections.
La partie chantier
Le projet est aujourd’hui en chantier. Cette partie a d’ailleurs posé question à Tipee : comment intégrer au BIM les très petites entreprises rochelaises qui travaillent sur le chantier (en corps d’états séparés) ?
L’intégration a été faite sous l’angle du numérique et de la collaboration : les entreprises ont été priées de se connecter sur la plateforme mise en place par Tipee (sur la base de l’actuelle Kroqi du PTNB). Elles devaient remettre les fiches techniques des produits posés, leurs références commerciales, leurs garanties et notices d’entretien…
L’arborescence de la plateforme a été travaillée sur mesure pour le projet avec la MOE et chaque entreprise disposait d’un espace dédié à son lot pour déposer ses documents.
Au démarrage, une telle opération a demandé beaucoup de pédagogie et d’assistance technique mais aujourd’hui ces entreprises voient l’intérêt de cette numérisation.
La MOE en premier car elle récupère très simplement les fichiers : cela a grandement facilité la réalisation du DOE, par exemple.
Le projet sera livré en 2019, Tipee continue d’accompagner les acteurs du projet pour favoriser leur montée en compétence.
En parallèle du projet, la conception d’un outil d’optimisation des coûts énergétiques
A partir de ce projet test, Tipee a aussi souhaité aller plus loin en créant un outil plus en lien avec les compétences premières de l’équipe : l’optimisation des coûts de l’énergie pour des projets neufs ou de réhabilitation. Ce projet a été soutenue par l’ADEME.
En règle générale et pour un projet comme celui que Cécile Jolas a présenté, on étudie deux ou trois scenarii de réhabilitation. L’économiste, le bureau Fluides, etc. font leurs quantitatifs et simulations de leur côté…
L’outil développé par Tipee passe en revue plusieurs scenarii intéressants pour assister au mieux la conception. Sur la base des informations produits trouvées dans Edibatec, il intègre des variables différentes pour le plancher haut, les murs, les fenêtres, le plancher bas, les menuiseries extérieures, le système de prod de chauffage, etc.
Ces différents produits sont associés pour déterminer quelle est la combinaison de produits la plus optimales et le meilleur rapport coût/consommation/performances. Ce sont quelques milliers de combinaisons possibles qui sont calculées par cet algorithme (ce qui représenterait environ 200 ans de travail pour un être humain)
L’intérêt de l’outil ? Privilégier les produits innovants et performants (au-delà de ceux que l’on aurait choisi par facilité ou habitude).
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Camille Foucher (Développeur / Intégrateur Unity 3D en Réalité Augmentée et Virtuelle chez Bloc in Bloc) et Arthur Rousseaux (Associé gérant de Liber – D) étaient présents pour compléter la présentation des projets présentés.
Emmanuel Sorin a voulu donner un sens particulier à cette matinale : en présentant un panorama de projets pour lesquels chaque enjeu était différent, il explique la capacité du numérique à représenter ce qui est pour mieux comprendre le bâtiment.
La présentation démarre avec une comparaison : pourquoi réaliser un relevé avec le nuage de points et quels sont les avantages de ce processus par rapport à une méthode en 2D ?
Avec la méthode classique 2D :
Avec le relevé 3D et la méthodologie BIM :
Le processus de modélisation de l’Agence SONA
Pour son processus de modélisation, l’Agence SONA travaille avec trois logiciels : Scene (le logiciel de documentation 3D de FARO), ReCap (capture de la réalité et numérisation 3D) et Revit Architecture.
Scene permet de choisir le point de base d’altimétrie, la hauteur sous-plafond, la hauteur sous-poutre, les dimensions des éléments bâti.
ReCap permet de nettoyer les points et de créer des zones. Il permet d’indexer les zones relevées dans un fichier : une url est dédiée à chaque zone pour l’identifier et la géolocaliser.
Revit est là pour la modélisation. Avant de passer sur ce logiciel et de « mettre un mur », il faut compter plusieurs journées de travail. La modélisation se fait en 4 étapes :
Si ce travail n’est pas fait en amont, la modélisation se passe mal et le relevé n’est – au final – pas fiable.
Après ce point technique, Emmanuel propose un panorama de projet et l’utilité du recours au BIM pour chaque situation
Afin de comprendre la structure d’un bâtiment et l’utilité d’une partie de la façade, l’architecte a demandé la modélisation du bâtiment en deux « morceaux », l’un comprenant la partie sur laquelle portait l’interrogation, l’autre ne la comprenant pas. Ainsi pour la réhabilitation du bâtiment, des études pourraient être faites en gardant ou pas cette partie de la structure.
Si le maître d’œuvre doit ici avoir recours à la modélisation (étape suivant le nuage de points) c’est parce qu’ici – au-delà du simple relevé – il était utile d’intégrer l’intelligence de l’ingénieur qui dit « cela devrait être comme ceci, bien que l’on n’en soit pas sûr. »
Artelia a demandé une analyse à l’Agence SONA pour comprendre comment remplacer de nouvelles machines situées dans une usine, le bâtiment est important avec de nombreux obstacles pour le déménagement (ascensorie, VMC, hauteur sous plafond d’1m70…). Comment est-ce que ce déménagement pouvait être organisé, la taille des machines ne serait-elle pas problématique ? Dans ce cas présent, on s’éloigne du métier de l’architecte, le travail de SONA permet d’obtenir une garantie dimensionnelle : le modèle numérique permet de migrer vers une étude technique.
Le relevé d’ossature du magasin 3 de la Samaritaine (un bâtiment ceinturé en béton puis une ossature métallique) était problématique. Afin d’obtenir un détail très précis de la structure, la Maîtrise d’Ouvrage a fait appel à l’Agence SONA pour scanner entièrement le bâtiment. A l’issue du travail de l’agence, chaque poutre a reçu un numéro d’identification qui permettait à l’architecte et au Bureau d’études Structure de – par exemple – définir les poutres sur lesquels agir en premier pour la réhabilitation. Ici la maquette de l’Agence SONA est utilisée comme un outil de diagnostic.
Des usages multiples
Outil d’aide à la décision, étude technique, outil de diagnostic ou encore réalité augmentée pour un musée, support de communication… On l’a compris, les usages de la maquette numérique sont nombreux : l’important étant de définir les enjeux de la modélisation du bâtiment avant de le modéliser.
En règle générale, plus le foncier est cher, plus la Maîtrise d’Ouvrage va faire appel au BIM pour accompagner un projet.
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Le groupe irlandais Kingspan est spécialisé dans les matériaux de construction et l’isolation. Il compte 6 000 salariés et est présent dans 85 pays dont la France.
Kingspan développe aujourd’hui les produits de demain. Pour le fabricant, l’innovation est la base de chaque produit, de chaque projet et de chaque étape du processus de production. Kingspan innove pour proposer des solutions plus efficaces, durables et sûres à ses prescripteurs.
Kingspan propose différents groupes de produits :
Kingspan France souhaitait renforcer sa présence sur le marché français et servir au mieux les prescripteurs de l’Hexagone en leur proposant uniquement les produits à leur disposition aux formats BIM. Le fabricant a donc fait appel à Polantis – leader des objets BIM sur le marché français – après avoir observé la qualité des objets BIM réalisés pour Ecodis (entreprise française rachetée récemment par le groupe).
Trois gammes de produits sont disponibles sur la plateforme Polantis (bardages, cloisons et toitures).
En tout, ce ne sont pas moins de 266 références qui ont été modélisées par les équipes d’architectes et d’ingénieurs de Polantis dans les formats CAO et BIM (Revit).
A souligner, la mise à disposition de 3 gammes incontournables :
Les objets CAO et BIM Kingspan sont disponibles sur Polantis en cliquant ici.
Pour en savoir plus, le site de Kingspan est consultable ici.
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L’ADN d’AGP : le patrimoine
Art Graphique & Patrimoine est née en 1994 de la passion pour les métiers de la pierre et de la restauration des monuments historiques. Son pôle R&D, spécialisé dans le relevé 2D et 3D architectural et archéologique, a contribué au fil des années à l’évolution des techniques digitales pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine.
Projet par projet, entre savoir-faire traditionnel et esprit novateur, AGP a collectionné plus de 1700 références prestigieuses en France et à l’étranger. Aujourd’hui elle est considérée comme l’un des leaders en France dans son métier.
L’agence est dotée d’un Pôle BIM qui est géré par Esther Sélo.
BIM et patrimoine existant : l’exemple de la Villa Majorelle
Esther Sélo expose la méthodologie de l’agence concernant la conception de maquette pour la modélisation de patrimoine existant.
La création du double numérique du bâtiment commence toujours par un relevé laser sur site. Selon la complexité de son architecture, le bâtiment peut demander plus ou moins de travail.
La Villa Majorelle – qui est le premier exemple de bâtiment exposé lors de la matinale – a demandé un travail poussé car il s’agit d’un ouvrage très complexe architecturalement. Avec ses sculptures, ses décors typiques Art Nouveau, ses formes ornementales, florales et organiques, il a nécessité pas moins de 275 positions de scan sur le site, à l’intérieur et à l’extérieur.
Pour créer un double numérique parfait, les équipes mixent plusieurs techniques : elles procèdent à la captation laser du bâtiment et à sa restitution en photogrammétrie. Ensuite, elles assemblent ces données en un nuage de points. Pour la Villa Majorelle le nuage de points était composé de 40 milliards de points : la précision du relevé était assez exhaustive.
Après le relevé sur site, les équipes procèdent à l’assemblage du matériau obtenu : elles réunissent les stations mais procèdent aussi à des calculs topographiques pour s’assurer qu’il n’y a pas de déviation des stations.
La visionneuse Webshare permet de faire des prises de côtes rapides, sans nécessiter de déplacements supplémentaires sur le site.
Le bâtiment entièrement modélisé à partir du nuage de points, véritable IRM de l’ouvrage, est ensuite inséré dans Revit pour finalement créer cette maquette numérique.
Les objets BIM
Les équipes d’AGP travaillent occasionnellement avec des objets génériques compris dans Revit ou selon l’ouvrage d’étude avec des objets trouvés sur Polantis.com. Cette utilisation permet de réaliser les nomenclatures à partir desquelles les BE et les architectes réaliseront leurs quantitatifs et ainsi se faire une idée plus précise de l’économie du projet.
La particularité du travail d’AGP, spécialistes de la modélisation BIM du patrimoine existant, consiste dans la conception d’objets sur mesure à partir du nuage de points.
L’importance de ne pas interpréter
Les éléments sur lesquels aucune information n’est connue sont systématiquement indiqués sur la maquette nécessitant un travail de sondage et diagnostic.
La connexion des réseaux, pour fournir un exemple, fera l’objet d’une attention particulière : les raccords peuvent être interprétés à condition que cette interprétation soit notifié sur l’objet à travers un code couleur ou un commentaire.
Les potentielles exploitations de la maquette numérique
Esther Sélo conclue sa présentation avec une l’éventail des exploitations possibles du BIM en ce qui concerne le patrimoine existant.
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TELLIER BRISE-SOLEIL, spécialiste de la protection solaire et de l’habillage de façade, met à disposition des prescripteurs son catalogue d’objets BIM.
Préoccupation écologique et design soigné
Conjuguant confort thermique et apport en lumière naturelle, les brise-soleil en aluminium de chez Tellier Brise-Soleil permettent d’optimiser les consommations d’énergie et de diminuer les phénomènes d’aveuglement. Il s’agit d’une solution bioclimatique efficace et esthétique destinée à protéger les bâtiments des fortes chaleurs.
Au-delà de leurs aspects fonctionnels, ces brise-soleil sont également un élément d’animation de la façade et d’une source d’embellissement du bâtiment. Doté d’un design soigné, ils s’intègrent esthétiquement sur toutes les constructions quel que soit le style architectural.
Enfin pour offrir une grande liberté d’expression et de multiples possibilités de rendu, l’ensemble de la gamme produits dispose d’une grande variété de profils et de nombreuses finitions.
Sur mesure, autonomie et réactivité grâce au BIM
Le principal objectif de la démarche BIM du fabricant est d’offrir aux prescripteurs une autonomie totale dans la conception et la modélisation de leurs projets architecturaux. La bibliothèque d’objets BIM de Tellier Brise-Soleil a été modélisée par les architectes et ingénieurs de Polantis.
La bibliothèque BIM se compose de 12 objets aux formats BIM (Revit, Ifc…) :
Simples et intuitifs, ces objets paramétrables permettent aux prescripteurs de créer en quelques clics des brise-soleil sur mesure quelles que soit les applications et les dimensions souhaitées. Au-delà de la représentation 3D des produits, toutes les informations techniques sont accessibles à travers une fiche détaillée (Références chantiers, Pose et maintenance…).
Pour trouver l’ensemble des objets BIM Tellier Brise-Soleil, il suffit de se rendre directement sur Polantis.com en cliquant ici.
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GEGGUS GmbH propose un large choix de finitions (reps, caoutchouc, brosses, grattoir), de coloris, d’accessoires en hauteur 10/17/22/27 et 42 mm et propose aussi une fabrication sur mesure (découpes et finitions spéciales des cadres et tapis) pour répondre aux besoins de tous les concepteurs. GEGGUS GmbH propose également des caillebotis caoutchouc (Karo As, Domino), des tapis brosses aiguilleté (Master) et des tapis brosses Reps (Enter).
La réputation d’excellence de la société repose avant tout sur la qualité du produit et la recherche constante de la satisfaction du client : en effet, GEGGUS GmbH propose un excellent rapport qualité/prix, une fabrication sur mesure, des délais de fabrication courts et respectés.
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La soirée d’anniversaire s’est déroulée sur le toit de l’immeuble dans une ambiance hawaïenne particulièrement chaleureuse. L’objectif de retenir encore un peu l’été… a été brillamment atteint par les invités qui – tandis qu’ils sirotaient leur cocktail – arboraient jupes, colliers à fleurs et « lunettes ananas » du plus bel effet !
En soufflant les bougies du gâteau, Itaï Cellier et Laura Proust ont tenu à saluer les utilisateurs de la plateforme – toujours plus nombreux à travers le monde – qui contribuent chaque jour au succès de la Polantis…
Ils ont aussi eu une pensée pour les partenaires de Polantis : agences d’architectes ou bureaux d’études qui testent les produits, intervenants au Jeudi Prescription, soutiens du Concours BIM (Plan Transition Numérique dans le Bâtiment, Ordre des Architectes, UNSFA, Club BIM Prescrire, Sightline Group, HEXABIM, BTP.tv, Mediaconstruct, etc.)
Enfin, et parce que Polantis ne serait rien sans eux, Itaï Cellier et Laura Proust ont remercié les clients industriels et Maîtres d’Ouvrage toujours plus nombreux. Il y a quelques années en arrière, l’utilisation du BIM était moins largement répandue chez les prescripteurs : les premiers clients de Polantis étaient donc pionniers dans leur démarche qui pouvait être qualifiée d’innovante… Bravo pour leur audace, donc !
La soirée a aussi été l’occasion de dévoiler le nouveau logo de Polantis : ses couleurs plus sobres, ses lignes plus droites et plus structurées reflètent mieux la qualité des objets réalisés par les architectes et les ingénieurs.
Ce logo est la première des surprises que l’équipe tenait à dévoiler : cette dernière a travaillé tout l’été pour développer de nouveaux projets qui seront dévoilés au cours des prochains mois.
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La bibliothèque KALUBIM 3D se compose de 78 objets couvrant la majorité des menuiseries et systèmes de façade en aluminium de KAWNEER :
« Aujourd’hui, les prescripteurs exigent de la simplicité, une information synthétique et facilement lisible, mais surtout des objets BIM légers pour ne pas alourdir la maquette numérique. Ces objets doivent également être paramétriques, c’est-à-dire que leurs dimensions doivent pouvoir s’ajuster en fonction des dimensions réelles du produit », affirme Bertrand Gasnier, Directeur commercial de Polantis.
Pour satisfaire à ces exigences, KAWNEER et Polantis ont conçu des objets BIM intégrant, dans un seul fichier, l’intégralité des données graphiques et techniques de chaque solution. Trois niveaux d’affichages permettent d’ajuster la représentation graphique de l’objet en fonction du niveau de détail souhaité (Level of Detail 100 à 300) sans alourdir le fichier. De plus, chaque objet BIM inclut non seulement les informations techniques nécessaires aux calculs (dimensions, performances…), les liens vers les fiches techniques, avis techniques, CCTP et certifications, mais aussi les contacts de l’équipe Prescription de KAWNEER.
Durant la phase de développement, les objets BIM de KAWNEER ont été testés par le réseau d’agences d’architecture partenaires de Polantis, dont le retour positif a permis de valider la méthode adoptée.
L’intégralité des objets BIM de KAWNEER est téléchargeable gratuitement aux formats IFC, Revit et Archicad sur la plateforme d’informations techniques dédiée aux professionnels et aux prescripteurs www.kawneer-online.com ainsi que sur le site www.polantis.com.
KAWNEER et Polantis, un partenariat sur le long terme
Au-delà de la conception des objets BIM, KAWNEER a choisi Polantis pour ses missions d’accompagnement tout au long de leur partenariat.
En effet, Polantis s’est engagé à former les équipes commerciales de KAWNEER à la technologie BIM pour leur permettre de gérer les demandes des prescripteurs de manière autonome.
« Enfin, travailler avec Polantis permet à KAWNEER d’entrer en contact avec un vaste réseau d’architectes et de prescripteurs utilisateurs de ses solutions », conclut Bertrand Lafaye, Directeur Marketing opérationnel et Communication de KAWNEER.
En choisissant le leader de la maquette numérique, KAWNEER met à la disposition des prescripteurs l’une des bibliothèques BIM les plus larges sur le marché de la menuiserie et s’assure d’apporter une réponse efficace et concrète à toutes leurs attentes.
Les objets BIM Kawneer sont disponibles sur Polantis en cliquant ici.
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