Fondé en 1886, Tarkett est l’un des leaders mondiaux du secteur des revêtements de sol. Ce géant international a rejoint l’ère du BIM avec la publication de dizaines de textures / Shaders en formats BIM et CAO. Le catalogue a été réalisé par Polantis et publié sur sa plateforme principale de téléchargement d’objets BIM / CAO et textures – polantis.com le 28 octobre 2013.
Tarkett produit et vend des parquets, des stratifiés et des sols vinyle pour la maison dans plus de 100 pays à travers le monde, ils fournissent une large gamme de produits pour des usages professionnels. Beaucoup de leurs solutions intégrées de revêtements de sol sont citées dans de nombreuses références architecturales prestigieuses.
Le catalogue BIM Tarkett permet de télécharger des textures parfaitement réalisées et calibrées des revêtements de sols Tarket. La politique de Polantis a toujours été d’assurer une parfaite intégration des produits de ses clients dans les outils de travail des architectes. Pour un fabricant, il est primordial que ses produits puissent être prescrit dans toutes les solutions CAO pour architecture. Le catalogue BIM Tarkett a été conçu pour répondre à ce besoin et il est compatible avec 100% des solutions BIM et CAO utilisées par les architectes.
Aujourd’hui, le « mot d’ordre » dans la profession c’est « Le BIM« . Il n’y a pas encore une loi en France obligeant les Architectes à rendre leurs projets en « format BIM » ou à adopter des méthodes de travail BIM mais des lois similaires sont déjà passées en Scandinavie (notamment la Finlande, la Suède et la Norvège) au Pays-Bas et encore plus proche de nous – en Grande Bretagne.
Outre Manche – le Marché du BTP et de l’architecture est en pleine transformation avec une réforme gigantesque – À partir du 1er Janvier 2016 TOUS les projets publics rendus dans les Iles Britanniques devront être rendus en « Level II BIM« . Ce genre de réforme est déjà en discussion en France. L’association BIM FRANCE dans laquelle Polantis est membre, oeuvre beaucoup dans ce sens.
Le Bureau du Cabinet du « Gouvernement de sa Majesté »a décidé d’une réforme très vaste qui a pour but de révolutionner les pratiques de la construction dans les Iles Britanniques. Mais pourquoi cette réforme? La raison la plus célèbre et la plus importante est l’objectif « 20% efficiency stretch » – soit en Français – une augmentation de l’efficacité (et la réduction des prix en résultant) de 20% pour toute oeuvre publique construite. En d’autres termes : le Gouvernement Britannique espère, que grâce à la réforme BIM toute commande publique coûtera 20% moins chère, sera réalisée 20% plus vite et sera 20% plus efficace en terme de gestion de la vie du bâtiment après sa construction, économie d’énergie, etc.
Le gouvernement Britannique comprend qu’il peut obtenir beaucoup du BIM mais pour le moment il essaye de réduire les objectifs de sa réforme pour assurer sa réussite. En effet, les dirigeants de la réforme du Bureau du Cabinet sont conscients qu’une adoption complète d’un processus « BIM complet » risque d’être très difficilement « digéré » par le marché de la construction. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé de morceler la réforme en plusieurs niveaux ou levels. Nous allons en discuter plus bas.
L’hypothèse de travail du gouvernement Britannique concernant la réforme BIM:
La réforme BIM en Grande Bretagne doit répondre aux critères suivants:
(Source: UK BIM Task Group)
Le « Level II BIM » ou le « BIM niveau II » est un niveau d’adoption et pratique du BIM qui doit être atteint par l’ensemble du marché public Britannique d’ici le 1er Janvier 2016.
Voici le tableau des niveaux de maturité des pratiques CAO et l’objectif BIM du gouvernement Britannique qui doit être atteint d’ici le 1er Janvier 2016:
Il est important de noter que la réforme est déjà en route avec des projets pilotes comme le ministère de la justice (les prisons, les tribunaux…) d’ici Janvier 2016 l’ensemble des ministères et collectivités locales auront adopté la réforme. En 2013 – 39% des architectes britanniques ont déjà adopté une méthode BIM (source: NBS)
Les Architectes et prescripteurs britanniques seront obligés de rendre leurs projets en format COBie et appliquer des méthodes et approches BIM à partir du 1er Janvier 2016 s’ils veulent accéder à la commande publique au Royaume-Uni. Mais quel impact sur des fabricants Britanniques ou fabricants qui exportent en Grande Bretagne?
En effet, les modèles 3D des projets réalisés avec une méthode BIM nécessitent des « objets intelligents ». Ces objets contiennent des informations indispensables à l’ensemble de l’équipe qui s’occupe de la planification et la réalisation du projet et qui utilise une démarche BIM. Un modèle BIM est construit avec une multitude d’objets intelligents, ces objets sont les « briques LEGO » qui se connectent entre elles pour créer le projet dans son ensemble. Par exemple, un architecte qui crée une école aura besoin de portes, fenêtres, plafonds suspendus, revêtement de sols etc. À la différence d’une pratique CAO des niveaux 0 et 1 (voir infographie en haut) dans une méthode BIM, l’architecte compose ses projets non pas avec des lignes (comme sur Autocad) mais avec des véritables objets 3D contenants des informations utiles, s’il s’agit d’une fenêtre, l’objet 3D « Fenêtre » a un nom précis et une référence catalogue de son fabricant, cet objet pourra être paramètré sur le logiciel BIM de l’architecte selon les réglages de l’usine du produit réel. L’architecte aura aussi accès aux normes auxquelles cet objet est soumis pour les données sur les émissions de CO2, etc. Ces informations seront disponibles aussi pour les Economistes, les Ingénieurs, les installateurs et tout autre membre de l’équipe de réalisation du projet. Chacun extraira uniquement l’information qui l’intéresse du modèle afin de réaliser son travail. Lors du rendu du projet, l’architecte donnera un fichier COBie contenant l’ensemble des informations sur le projet à son maître d’ouvrage. Ce fichier sera obligatoire à partir de 2016 et est en fait une base de données qui est la résultante de toutes les informations contenues dans chaque objet BIM qui compose le projet. Il sera possible alors pour le Maître d’ouvrage de savoir combien de fenêtres de quels types existent dans son projet, à quelles normes ces fenêtres répondent où trouver chacune d’entre-elles etc.
Il est donc évident que sans la collaboration des fabricants des matériaux de construction et leurs catalogues BIM normalisés, il est impossible de générer les fichiers COBie utiles et répondre aux exigences de la maîtrise d’ouvrage publique Britannique.
C’est la raison pour laquelle les fabricants britanniques sont mobilisés et ont commencé dors et déjà à réaliser des catalogues d’objets BIM à l’usage des prescripteurs de leur pays. En effet, à partir du « deadline » de Janvier 2016, un fabricant qui n’aura pas son catalogue BIM ne sera tout simplement pas prescrit dans des projet d’architecture du marché public. Avec la récession depuis 2008, ce marché représente près de 60% du marché global de la construction sur les Iles Britanniques.
Polantis est implanté en Angleterre depuis l’été 2012. Vous pouvez profiter de la réforme BIM en Grande Bretagne et assurer que vos produits soient accessibles pour les prescripteurs Britanniques (33,000 Architectes pratiquants inscrits à l’Ordre Britannique + 50,000 autres prescripteurs). Polantis offre des services de réalisation de catalogues BIM 100% compatibles avec les systèmes de classement Britanniques (British Standard, Uniclass, CoBie etc.) et pourra vous conseiller et accompagner pour préparer et exporter vos produits vers le 3ème plus grand marché de construction en Europe.
UPM Le géant Finlandais du bois de construction entre dans l’ère du BIM avec la publication d’un premier catalogue de produits BIM et CAO mis à disposition des Architectes et prescripteurs en France et dans le monde depuis la plateforme web polantis.com.
Les premiers produits publiés et disponibles au téléchargement sont des systèmes de bardage bois. UPM a choisi de les rendre disponibles dans 16 formats CAO BIM et RENDERING. Les composants BIM peuvent s’intégrer facilement dans une maquette numériques et enrichir tout projet d’Architecture avec une palette étendue de couleurs et motifs disponibles.
Dans une industrie forestière en pleine mutation, UPM s’impose comme la société Biofore dont les maîtres mots sont développement durable et innovation. Le mot Biofore est une contraction de bio, qui fait référence à toutes les nouvelles initiatives d’UPM – comme les biocombustibles, les produits biochimiques, les biocomposites – et de fore, les premières lettres de forêt. En anglais, fore fait également allusion au fait d’être précurseur (forerunner).
Les produits UPM sont fabriqués à partir de matières premières renouvelables et sont recyclables. Le groupe emploie environ 22 000 salariés et possède des unités de production dans 76 pays. En 2012, UPM a réalisé un chiffre d’affaires de 10,2 milliards d’euros. Les actions d’UPM sont cotées à la bourse d’Helsinki.
Fondé en 1953 par deux frères – Pierre et Raymond Fronty –Abel Eclairage, un leader du marché de l’éclairage publique Abel poursuit depuis trois générations le défi de la mise en lumière.
C’est avec grand plaisir et fierté qu’Abel mets à disposition de ses clients et prescripteurs un premier catalogue de produits en 16 formats différents de CAO et BIM. Ce catalogue peut être téléchargé gratuitement depuis leur page dédiée sur polantis.com
La publication du catalogue BIM et CAO d’Abel Eclairage s’inscrit dans une démarche marketing intelligente qui vise à répondre aux besoins des Architectes et prescripteurs travaillant déjà avec l’entreprise. Ce catalogue vise également des nouveaux clients parmi les 45,000 Agences d’Architecture et urbanisme existant aujourd’hui sur la plus grande plateforme au monde de téléchargement de catalogues CAO et BIM – Polantis.
De l’esquisse à la fabrication, Abel maîtrise tout le processus créatif. Le Bureau d’études et Design propose aux Architectes, Urbanistes et autres prescripteurs des luminaires innovants, en adéquation avec l’évolution de ses besoins.
Experts en conseil lumino-technique, Abel élaborent des produits spécifiques, adaptés pour l’éclairage public. Ils réalisent des études photométriques et intégrations photographiques qui permettent la visualisation des projets d’architecture en conditions quasi-réelles.
Venant confirmer leur engagement à fabriquer des produits de qualité, Abel Eclairage ont obtenu la certification ISO 9001 : 2000 en 1999.
L’ensemble de la production Abel est fabriqué et assemblé dans les ateliers de Brive-la-Gaillarde (19).
Tout le monde parle du BIM ces derniers temps. Nous avons expliqué dans les posts précédents ce qu’est le BIM et pourquoi il est utile pour l’ensemble de la chaine de production du bâtiment. Cette fois, nous allons parler de la façon avec laquelle les architectes perçoivent cette révolution assez récente. Si vous travaillez déjà avec des architectes ou si vous envisagez de le faire, il est important de connaitre leur humeur et bien que nous ne sommes pas les portes paroles de la profession, nous sommes toujours à l’écoute de nos confrères et nous connaissons bien leur quotidien et leur état d’esprit.
Afin de comprendre l’ampleur de cette révolution il faut d’abord s’intéresser à la révolution qui l’a précédée – la révolution de la CAO Architecturale. Lorsque l’auteur de ces lignes était étudiant en 2ème année à l’ENSAV en 1999 – aucun des projets rendus n’avait été réalisé avec un logiciel de CAO. Les planches des plans, coupes et élévations étaient dessinées à la main avec un Rotring ou un crayon. Nous étions seulement deux à avoir réalisé un rendu 100% « informatique » – à savoir, un projet entièrement dessiné avec un logiciel de CAO.
Ce qui est étonnant, c’est que les logiciels de CAO Architecturale étaient présents sur le marché depuis 1984, toutefois, en 1999 encore beaucoup d’agences d’architecture en France n’en étaient pas équipés. Plus étonnant encore – en 2004 – seulement une partie infime des projets pour le diplôme à l’ENSAV ont été réalisés à la main. Les écoles d’Architecture reflètent bien la réalité du marché – la plupart des étudiants se professionnalisent dans les agences avant de préparer leur diplôme – et c’est là qu’ils acquièrent les techniques, méthodes et habitudes de la profession d’Architecte. En l’espace de 5 ans, c’est toute la profession qui a changé de méthode de travail. Comment expliquer cela?
Une des raisons principales de cet « engouement » soudain pour les logiciels de CAO Architecturale était la Loi S.R.U – Cette loi, célèbre surtout pour son article 55 qui impose aux villes de disposer d’au moins 20 % de logements sociaux – a profondément reformé la façon dans laquelle les architectes travaillent et surtout – les méthodes de communication entre les architectes et les collectivités locales. Pour résumer, en dehors d’un changement de fond (urbanisme, zoning, normes, logements sociaux) il y avait aussi un changement de forme. Les collectivités locales ont reçu un budget spécial pour tous passer à l’informatique. Le cadastre était désormais disponible en .dwg (format Autocad) et presque toutes les communes exigeaient des plans informatisés, au moins pour les projets des équipements publiques.
Il y a 15 ans, les architectes ont révolutionné leurs méthodes de travail et ils participent aujourd’hui à une deuxième révolution – celle du BIM. Bien qu’il y ait déjà des réformes gouvernementales très développées du BIM en Scandinavie et en Grande Bretagne, en France une loi obligeant les Architectes de rendre une maquette numérique complète de leur projet n’est pas encore passée (bien que déjà en discussion au ministère). Néanmoins, cette fois, les architectes savent mieux qu’il est préférable d’attendre les directives du gouvernement. Le passage du dessin à la main vers la CAO a été très difficile, surtout pour les seniors. Le passage de la « CAO Ordinaire » vers le BIM se fait de manière quasi naturelle et les éditeurs des logiciels BIM aident beaucoup (c’est leur intérêt!) les agences d’architecture à faire le changement. Dans les écoles d’architecture on abandonne progressivement l’enseignement d’Autocad pour enseigner plutôt Revit et Archicad – Des logiciels BIM par excellence. Nous sommes même témoins aujourd’hui d’un phénomène nouveau ou des jeunes diplomés ou étudiants en stage introduisent le BIM et ses avantages dans les agences utilisant encore de la CAO « traditionnelle ». Ce n’est pas très étonnant sachant que les agences d’Architecture s’appuient beaucoup sur le « vivier » des étudiants pour recruter. Passé la 3ème année, beaucoup d’étudiants sont déjà parfaitement opérationnels avec à l’appui 2 ans d’expériences solide en logiciel BIM.
Pour conclure, la nouvelle génération d’architectes ne « jurant » que par le BIM est déjà là. Dans moins de deux ans le BIM dans les agences d’architecture sera le standard. Le passage des nombreuses réformes dans le monde et leurs résultats positifs poussent beaucoup d’architectes Français vers le BIM dès aujourd’hui. Nos statistiques de téléchargement sur polantis.com le démontrent très clairement – une augmentation de plus de 350% dans le téléchargement des objets en formats BIM.
Une des erreurs les plus courantes à l’égard du BIM est que les gens pensent qu’il s’agit d’un logiciel. Certains sont même persuadés qu’il existe un logiciel nommé « BIM ». Bien qu’il existe plusieurs logiciels appelés « Logiciels BIM » le BIM est un concept, une méthode de travail ou un véritable « état d’esprit » si vous préférez.
Il existe aujourd’hui sur le marché plusieurs logiciels appelés « Logiciels BIM » il s’agit dans tous les cas d’un logiciel de type CAO (Création Assisté par Ordinateur) pour l’architecture qui a des fonctions ou une méthodologie BIM. Voici les principaux logiciels :
– Revit Architecture d’Autodesk – De loin le logiciel BIM le plus répandu parmi les architectes et les autres prescripteurs.
– Archicad de Graphisoft (Nemetschek)
– AllPlan de Nemetschek
– Microstation de Bentley
Il existe aussi un logiciel BIM destiné à des bureaux d’études technique plus qu’à des architectes – Tekla.
Dans son livre « BIM Demystified », Steve Race, un expert Britannique explique qu’étant donné que le terme BIM est un terme émergeant, beaucoup de définitions et procédés lui ont été attachés. Le BIM est devenu un terme « parapluie » qui peut héberger beaucoup de choses et peut être compris de façons très différentes, parfois même contradictoire voir complètement erronée. Ce qu’il faut retenir c’est que le BIM n’est pas un logiciel mais plutôt un état d’esprit. En effet, il est parfaitement possible de « faire du BIM » sans pour autant utiliser un des logiciels mentionnés ci-dessus. Les logiciels BIM ne font que faciliter et accélérer la méthode de travail BIM.
C’est quoi au juste, « l’état d’esprit BIM » ?
Dans l’article BIM-Définition nous avons expliqué brièvement comment le BIM fonctionne mais nous n’avons pas expliqué quels sont les bénéfices du BIM pour l’ensemble des acteurs du marché de la construction. Voici les plus gros bénéfices par corps de métier :
Pour les Architectes : un gain considérable de temps et un processus de travail accéléré. Par exemple, un architecte utilisant un logiciel BIM qui place un escalier en colimaçon entre deux dalles de béton n’a plus à ce soucier du calcul de l’escalier (ligne de foulée, le rapport entre les hauteur des marches et leur nombre, etc) lorsqu’il réduit ou augmente la distance entre les deux dalles en fonction des besoins du projet. L’objet « Escalier » placé entre les objets « dalle » , « comprend » tout simplement qu’il est « concerné » par le changement de la hauteur sous plafond et il va « se modifier » automatiquement en conséquence. Tout en respectant, bien évidement, les contraintes de son fabricant. L’architecte n’est plus obligé de passer un temps précieux à calculer fastidieusement et a re-paramétrer l’escalier chaque fois que la hauteur sous plafond d’une pièce change (et cela peut arriver des nombreuses fois dans la vie d’un projet!)
Pour les fabricants : une fois leur catalogue BIM réalisé – un esprit tranquille – L’ensemble des modèles et informations sur leurs produits sont communiqués et exploités par toute la chaîne. Des objets BIM bien réalisés sont considérés comme une véritable mine d’or par les prescripteurs qui s’habituent à les utiliser et, par nature, restent fidèles aux fabricants qui leurs fournissent ces objets.
Pour le client (Maître d’ouvrage) : la possibilité d’éviter des retards très coûteux sur le chantier. En effet, le gouvernement britannique estime que les chantiers réalisé avec une planification BIM reflètent une économie allant jusqu’à 20% (!!!) sur le prix global de la construction. Un autre aspect important pour les Maîtres d’ouvrage est la gestion de la vie du bâtiment après sa construction. Une maquette numérique BIM permet de mieux gérer les dépenses et l’entretien d’une oeuvre construite.
Pour les BET : une aisance dans la communication avec les Architectes (Mandataires communs) et une réduction de la charge de travail des calculs de structures et des flux liés à la paramétrisation préalablement programmée dans les modèles fournis par les fabricants. (Un des corps de métier de Polantis est l’étude et la réalisation de ce paramétrage pour le compte de ses clients).
Pour les économistes de la construction : les maquettes numériques BIM renseignent beaucoup mieux sur les qualitatifs et quantitatifs du projet. En effet, la plupart des logiciels BIM sont capables de générer un extrait sous format Excel qui inclut toute la nomenclature de l’oeuvre.
Pour les installateurs et entreprises sur le chantier : le processus BIM facilite la planification du phasage du chantier et permet aussi d’obtenir des modèles 3D très détaillés des pièces, matériaux et produits à installer sur le chantier. De plus, le processus BIM permet d’éviter des conflits sur le chantier (par exemple une gaine de climatisation passant par des tuyaux d’eau) et les résoudre au stade de la planification du projet.
Lorsque tous les acteurs du marché comprennent l’atout considérable qu’est le BIM, ils partagent le même état d’esprit. Chacun profite à sa manière, c’est un véritable « Win-Win-Situation » et la résultante de ses efforts communs dans la même direction est une meilleure communication entre toutes les parties et une meilleure compréhension.