Plus de 3000 objets et textures aux format .rvt et .rfa sont disponibles dans la bibliothèque d’objet de Polantis.
Les utilisateurs de l’App Polantis peuvent :
– Télécharger directement des objets depuis Revit pour trouver l’ensemble des objets aux format .rvt et .rfa en un clic, sans changer de fenêtre.
– Accéder directement aux objets classés par fabricant.
– Accéder directement aux textures classées par fabricant.
– Depuis l’objet sélectionné dans le logiciel, accéder directement à la page contenant l’ensemble de ses informations. Obtenir directement les données des produits des industriels pour avoir toutes les informations. Les coordonnées des industriels sont aussi incluses, il est possible de les contacter pour obtenir des informations complémentaires ou des chiffrages.
– Accéder directement à la page d’accueil de Polantis ou revenir au dernier objet consulté.
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L’objectif de la démarche BIM
En mai 2012, Baccarat et Polantis ont leur premier contact.
Baccarat avait pour premier objectif de permettre aux architectes et décorateurs d’intérieur d’intégrer dans leurs maquettes CAO & BIM ses fameux lustres et luminaires. Le second objectif était de permettre au service marketing d’exploiter les visuels des objets crées par Polantis.
Baccarat avait aussi besoin que les objets soient disponibles pour l’ensemble des logiciels de CAO ainsi que pour le logiciel BIM Revit.
La particularité du matériau
La demande de Baccarat était la suivante : Polantis devait commencer par modéliser 2 objets test très différents l’un de l’autre : d’un côté, un lustre complexe et de grande taille et de l’autre côté, une petite lampe sur pied. Baccarat voulait évaluer la capacité des architectes de Polantis à traiter des objets variés et surtout se rendre compte de la façon dont l’équipe d’architectes pourrait modéliser le cristal.
En effet, la réaction du cristal à la lumière est différente de celle des autres matériaux. Un materiau transparent comme le verre va laisser la lumière le traverser tandis que le cristal dédouble le faisceau lumineux qui le traverse et modifie son orientation. Cela confère au cristal un éclat incomparable.
L’équipe d’architectes de Polantis a travaillé sur ce projet durant un mois : il fallait comprendre comment recréer numériquement la brillance du cristal. De nombreux aller-retours furent effectués entre Polantis et la Chef du développement produit au sein de Baccarat : le petit cristal rouge qui vient ponctuer chaque création de la maison était particulièrement scruté.
En juin 2012, Baccarat validait les 2 objets proposés par Polantis et passait une commande de 104 objets : lustres, chandelier, lampes sur pied, torches, etc.
Le modèle Zenith Chandelier 24L Black Crystal
Les enjeux de la modélisation
Polantis s’est interrogé : « Comment « traduire » l’éclat si particulier du cristal ? », « Comment modéliser des lustres dont le montage est complexe et irrégulier ? », « Comment modéliser les éléments en cristal soufflé qui se trouvent sur certains lustres et qui sont faits à la main ? », « Comment organiser la production de tant de pièces ? ».
La documentation du produit
Baccarat avait fait parvenir à l’équipe 4 échantillons : un prisme transparent, un prisme grenat (le fameux rouge Baccarat), un autre noir et le dernier champagne. Le fait de pouvoir manipuler ces échantillons et de les avoir à portée de main (plutôt qu’en photo) permettait aux architectes de produire un rendu couleur au plus proche de la réalité.
Des catalogues papier, des photos des objets et des fichiers d’usine au format .IGS et .SIP ont aussi été communiqués à l’équipe.
Dans un second temps, l’équipe en charge du projet s’est rendu « sur le terrain » : la personne en charge du développement produit a reçu les architectes au musée Baccarat installé sur les Champs-Élysées pour une visite sur mesure. L’objectif était de comprendre comment étaient produites les pièces, dans quels ordre les cristaux étaient associés et selon quelle logique. Cette phase d’observation était incontournable car certains lustres qui devaient être modélisés était accompagnés de photo de définition trop faible pour constater où allait précisément tel ou tel cristal.
Zoom sur la modélisation d’un cristal grenat
Les qualités d’un cristal sont les suivantes : réflexion, réfraction, transparence, pureté.
Pour modéliser le cristal rouge, emblème de Baccarat, il fallait commencer par modéliser une forme blanche et opaque. A l’aide d’éléments géométrique simples (dits primitifs) on recréait la forme du cristal. Il fallait ensuite observer les reflets de la lumière recréés par le logiciel. A quel endroit la lumière allait frapper la forme ? L’architecte jouait ensuite avec la transparence en superposant plusieurs couches de couleur grenat. Enfin, la texture du cristal était retravaillée ainsi que l’effet de réflexion de la lumière.
Le cristal rouge, emblème de Baccarat
Une organisation nécessaire
Les objets du cristallier étaient très complexes à première vue mais leur étude a permis de constater que certains éléments se répètaient sur le même modèle.
L’équipe a donc commencé par modéliser des formes grises, sans matériau, il fallait respecter la géométrie de chaque élément qui compose un objet.
L’étape suivante à consisté en la recomposition du « puzzle » pour chaque objet.
La troisième étape était d’ajouter la matière cristal que les architectes avaient pu recomposer pour les objets test, puis la texture et enfin le relief de chaque élément.
Un perroquet en cristal soufflé
Dans le cas d’éléments particuliers qui comprenaient une tête de perroquet, une tête de cerf ou un parapluie intégrés dans le lustre, les équipes ont dû abandonner les logiciels d’architecture au profit d’un logiciel spécialisé dans les effets spéciaux et qui est utilisé pour les films d’animation (tels que ceux des studios Pixar). Il s’agit de Zbrush qui donne à manipuler de la matière comme si l’on manipulait de l’argile en 3D.
Le logiciel ZBrush
Chaque objet qui avait été modélisé devait ensuite être « optimisé », c’est à dire que le poids du fichier devait être réduit au maximum mais en trouvant l’équilibre qui permettait de conjuguer réalisme visuel et téléchargement rapide par les utilisateurs sur la plateforme Polantis.
Plus de 80 échanges entre Baccarat et Polantis ont été nécessaires pour la validation de l’ensemble des objets : un objet était réussi quand on pouvait confondre la photo et son avatar numérique.
L’exploitation des objets modélisés
Cette dernière condition étant particulièrement remplie, le cristallier a pu avoir d’autres usages des objets réalisés.
Polantis a, par exemple, modélisés des dessins d’usine pour que les équipes de Baccarat constatent l’intérêt d’envoyer les produits en production.
L’équipe d’architecte en charge du projet a aussi produit des images de synthèse et autres photomontages dans lesquels s’intégraient des lustres et luminaires : en donnant l’illusion du réel, ces visuels permettaient d’économiser des prises de vue pour la confection des catalogue publicitaires de la marque ou pour l’illustration du site web.
Une image de synthèse
Mise en ligne des objets
Les objets ont été mis en ligne à la fin du mois d’octobre 2012, ils sont aujourd’hui très appréciés des utilisateurs de Polantis et sont téléchargés dans le monde entier.
Le savoir-faire
Le savoir-faire des architectes de Polantis a été mis au service de Baccarat pour reproduire les objets du cristallier jusque dans ses moindres éclats, sans les trahir. Le parallèle est aisé entre le travail minutieux du tailleur de cristaux et celui de l’architecte reproduisant chaque reflet du cristal.
Consulter la bibliothèque d’objets de Baccarat.
Consulter le site de Baccarat.
Pour en savoir plus sur le BIM, cliquez ici.
En tant qu’acteur de la construction, que pensez-vous de cette nouvelle méthode de travail qu’est le BIM ?
Vous parlez à un convaincu du BIM au sens large; tant au niveau des outils que des méthodes de collaboration. A ce propos, il y a une définition du BIM qui me tient à cœur : Bonne Information Modélisée. J’y reviendrai un peu plus loin au cours de cette interview.
Je pense que cette nouvelle méthode de travail intéresse, interroge, interpelle beaucoup de professionnels. Il est assez difficile de se situer, d’évaluer les réels bénéfices du BIM tant qu’il n’y aura pas une ligne de conduite définie. Pour citer une métaphore, on pourrait comparer le BIM aux transports ferroviaires; si on veut que le train roule, il a besoin de rails ! C’est la même chose pour le wagon du BIM; construisons lui des rails (guides, protocoles, bonnes pratiques, projets pilotes, etc…) afin de profiter des nombreux avantages qu’offre le BIM : rapidité de conception, meilleure compréhension visuelle du projet, réduction d’erreurs de conception et d’exécution.
Comment vous êtes-vous intéressé au BIM, quel a été votre parcours vers cette méthode de travail ?
Comme je le disais dans un autre interview, « Je suis tombé dedans comme Obélix dans la potion magique ».
J’ai toujours travaillé en maquette numérique; c’est mon premier employeur qui m’a mis le pied à l’étrier car il venait d’investir dans l’achat de licences Archicad (version 6.5 à en 2000). Comme vous le savez tous, ce logiciel est un outil orienté objet et maquette numérique. A partir d’un modèle, toutes sortes de livrables (documents graphiques, visuels, feuilles de calculs) peuvent être produits. Pendant 2 années j’ai développé mes compétences sur l’utilisation de la maquette numérique essentiellement des projets d’habitat.
Après cette première expérience, j’ai rejoint une structure plus grande qui travaillait en grande partie surs des projets scolaires et de santé. J’ai développé d’autres compétences dans cette structure en matière de maquette numérique mais aussi en matière de collaboration et de visualisations 3D. Je me rappelle avoir produit des fichiers IFC il y a plusieurs années mais cela n’intéressait personne.
A présent, cela fait 2 ans et demi que j’ai rejoint une structure encore plus importante; il s’agit du bureau BALLINIPITT architectes urbanistes. Nous sommes une équipe pluridisciplinaire de 25 personnes (architectes, urbanistes, techniciens, économistes, IT-manager, secrétariat, 3D artist)
Parlez-nous d’une construction BIM « exemplaire » sur laquelle vous avez pu travailler. Nous avons lu que pour vous « BIM = Bonne Information Modélisée », pouvez-vous développer ?
Je ne dirais pas que cette construction BIM est « exemplaire » mais qu’elle est très intéressante au vu de la vision du BIM que nous sommes en train de mettre en place au sein de notre structure. J’ai commencé ce projet de bureaux (5.200 m²) il y a 2 ans. Il s’agit d’une construction mixte acier, béton dont une bonne partie est préfabriquée.
Outre la documentation „standard“ (plans), nous avons mis en place la production de roombook dynamiques, feuilles de calculs et échangé des modèles IFC. Cela une organisation précise et une utilisation efficace des outils afin qu’une information puisse être exploitée à plusieurs fins.
Par Bonne Information Modélisée, je veux dire qu’il est faut bien réfléchir à Quoi modéliser Comment et pour Qui. On ne peut pas utiliser n’importe quel outil pour concevoir une paroi par exemple. L’information renseignée doit être juste et il n’en faut pas trop (à cet égard, les bibliothèques BIM sont importantes); et pour finir, il ne faut pas modéliser trop de détails au risque de surcharger les modèles. En bref, il faut être bien organisé.
Est-ce que vous ou vos collaborateurs « consomment » des objets BIM ? Qu’en pensez-vous ?
Malheureusement nous exploitons trop peu les objets BIM et cela est dû à notre outil de conception ALLPAN qui accuse un retard sur ses concurrents. Il nous arrive parfois d’utiliser des objets BIM mais au format IFC. Contrairement à un objet BIM au format natif, nous ne pouvons pas paramétrer un objet IFC excepté ses attributs.
Je profite donc de l’opportunité que vous me donnez afin que plus d’objets soient développés pour les nombreux utilisateurs ALLPLAN.
Quel message aimeriez-vous faire passer aux industriels qui sont en amont de la chaîne de la construction ?
Les objets BIM bien paramétrés permettent effectivement de gagner en productivité surtout lorsqu’il s’agit d’objets complexes. Le message que j’aimerais faire passer est qu’il faut développer tous les objets dans le même sens; je pense notamment au niveau de détail (LOD) et au niveau de l’information contenue dans ces objets (LOI ).
Que pensez-vous du Concours BIM 2016 ? L’initiative, les livrables exigés, le programme de pépinière d’entreprises … ?
L’initiative est bonne car elle permet déjà de mettre en avant des bonnes pratiques d’utilisation de la maquette numérique. Plusieurs documents sont disponibles afin de guider les débutants dans la création d’un modèle. Ce concours va offrir la possibilité aux participants de relever des défis sur l’utilisation du BIM.
Enfin, pouvez-vous nous dire un mot sur votre blog BIMBlog.lu ?
BiMblog a été créé il y a un peu plus d’un an parce que je voulais sensibiliser les professionnels à l’utilisation de la maquette numérique en général. Cela me permet d’échanger sur le BIM avec des professionnels et de créer des connexions intéressantes. Cet article en est la preuve !
Pour conclure, je dirais que le BIM est un vrai défi en matière de collaboration et de partage d’informations; c’est pour cela que je citerai cette dernière définition du BIM Better Information Management.
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Le catalogue CAO et BIM Interpon réalisé par Polantis
Votre démarche BIM : pourquoi avoir entrepris de modéliser vos produits ?
Aujourd’hui Lafarge développe de plus en plus des systèmes constructifs à base de béton, plus performants. Notre objectif est donc de modéliser ces systèmes qui ne sont pas des produits préfabriqués. Ils possèdent une multitude de paramètres physiques, techniques, d’application ou de dimensionnement par rapport à l’ouvrage. Ils disposent de caractéristiques spécifiques, tant esthétiques (comme nos bétons autoplaçant Agilia®) que de performances et d’utilisation (comme notre béton isolant Thermedia®). Il s’agit là de mettre à disposition toutes ces données numériques sous des formats intégrables dans les logiciels BIM et indispensables à tous les acteurs de la construction dans leur recherche de solutions efficientes.
En tant qu’industriel que pensez-vous de cette nouvelle méthode de travail ?
Cette manière de travailler va être intéressante car elle permettra de gagner en rapidité et de réduire les risques d’erreurs. L’interopérabilité entre les outils évitera la ressaisie des données entre tous les acteurs, du concepteur à l’exploitant en passant par le constructeur.
Pour cela, les objets BIM auront des informations embarquées telles que les caractéristiques physiques des matériaux et des systèmes, ainsi que les documents de certification type avis techniques. Cela permettra l’optimisation technique et économique du projet : c’est une véritable démarche qualité qui s’engage.
Quelles sont les relations de votre société aux architectes, aux prescripteurs ?
Lafarge est très présent en amont, auprès des architectes et des prescripteurs au sens large : maîtres d’ouvrage, ingénierie et entreprises de construction. Nous avons, sur l’ensemble du territoire, des chargés de prescription dont la mission est de faire connaître nos produits et nos solutions et d’accompagner les constructeurs dans leurs réflexions afin d’apporter la réponse la plus adaptée aux besoins de leurs clients.
Pour exemple, la direction de la prescription est impliquée dès l’origine dans les travaux du Club Prescrire BIM créé par l’UNSFA en 2014.
Pourquoi avoir fait le choix de sponsoriser le Concours BIM ? Qu’en attendez-vous ?
Pour Lafarge, l’objectif est de faire connaître notre démarche et nos travaux sur le développement d’objets BIM pour l’ensemble de nos gammes de produits et systèmes différenciants.
Il est capital de participer activement à l’intégration de la démarche BIM par les jeunes architectes qui vont être à coup sûr le moteur de cette transition numérique du bâtiment.
Ce programme de pépinière d’entreprises vous séduit-il ?
Lafarge France soutient l’innovation au travers de partenariats avec de grands constructeurs ou des PME afin de co-développer des solutions constructives innovantes telles le système GBE (un double mur intégrant un isolant).
Nous collaborons régulièrement avec des start-up et des incubateurs sur des innovations de rupture qui nous permettent d’anticiper les besoins des acteurs de la construction, mais aussi des usagers dans le logement et la ville de demain.
Qu’allez-vous regarder en premier pour juger de la qualité des projets proposés ?
– La qualité architecturale du projet
– La qualité technique de la conception et la pertinence des choix des matériaux et des systèmes constructifs argumentée en fonction des exigences réglementaires (performance thermique, sécurité incendie…) et économiques, en les prenant en compte sur l’ensemble du cycle de vie dans une démarche de coût global.
– Le nombre d’objets et le niveau d’utilisation dans le projet (matrice, colorimétrie,…)
– La structuration de la bibliothèque d’objets et l’intégration d’objets téléchargés dans celle-ci
Qu’attendez-vous de l’intégration de vos produits dans ce type de projet ?
Nous souhaitons des retours constructifs sur la qualité des objets BIM Lafarge. Ces témoignages d’expériences nous permettront d’améliorer la forme et le contenu de nos objets.
Plus largement, cette expérimentation sera une contribution utile à l’ensemble des acteurs dans leurs travaux actuels de normalisation, de mise en place de procédures et de recherches de standards d’échanges.
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A l’occasion de la tenue de Batimat, les visiteurs des stands de Thiebautech, Ecodis, Novoferm, AkzoNobel Interpon, Landolt, Horizal et Ermetika ont pu tester leur connaissances sur le BIM, et bénéficier d’explications concrètes sur la base des démarches BIM des industriels.
Nous avons rencontré de nombreux profils (installateurs, maîtres d’ouvrage, architectes, etc.) et, si parfois, le BIM n’évoquait pas grand chose dans l’esprit de certains professionnels, la majorité de nos interlocuteurs était tout à fait informée de cette nouvelle méthode de travail et l’avait déjà adoptée.
Les visiteurs désireux d’en savoir plus sur le BIM et de découvrir des démonstrations étaient invités à se rendre au Hall 5B où se tenait l’espace Bâtiment du Futur – soutenu par le Plan Transition Numérique dans le Bâtiment (PTNB) mis en place par le Gouvernement – au cœur du secteur Informatique et Nouvelles Technologies. Les stands des éditeurs de logiciels BIM, par exemple, présentaient des démonstrations sur la base de maquettes numériques de projets réels.
Dans le même espace, MediaConstruct proposait des Ateliers BIM lors desquels un intervenant présentait son projet durant une vingtaine de minute. L’espace était conçu de façon à ce que l’intervenant puisse continuer le débat avec son auditoire. Alain Birault – Directeur Prescription nationale – a pu présenter son point de vue d’industriel sur le BIM et raconter comment Polantis l’a accompagné dans la modélisation des systèmes Lafarge. Un article sur son intervention est disponible sur le site de Batiactu, cliquez ici pour le découvrir.
Polantis se félicite de cette belle édition de Batimat et a apprécié d’échanger avec les industriels mais aussi avec ses utilisateurs : vous rencontrer nous permet de nous améliorer toujours plus.
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RC-lux a développé en 2009 une technologie innovante, brevetée et primée par le Ministère de la Recherche, qui permet de délivrer à partir de l’eau du réseau une eau conforme en permanence aux recommandations bactériologiques du Ministère de la Santé pour les fontaines réfrigérantes.
Les fontaines Behring, c’est donc un design d’exception et la garantie d’une eau irréprochable. Se désaltérer devient un vrai plaisir ! Pour les clients de l’architecte en charge du projet, c’est montrer que l’accueil et le bien-être de leurs collaborateurs ou de leur public (client, etc.) sont au cœur de leurs préoccupations.
Les fontaines Behring répondent à trois tendances fortes sur le marché :
Fontaine d’intérieur murale semi-encastrée
Avec le concours de Polantis, Behring permet aux prescripteurs de proposer cette technologie exclusive dans l’ensemble de leurs projets CAO et BIM. Deux modèles de fontaines ont été modélisés :
Les deux modèles de fontaines sont déclinables en plusieurs couleurs pour une adaptation parfaite à tous les types et styles de concepts. Dans le même esprit, Behring propose des modèles encastrées, semi-intégrées (avec une forte valeur d’image) ou en îlot.
En apportant confort, sécurité, design et budget maîtrisé, cette génération de fontaines se positionne comme le nouveau standard des clients exigeants.
Les fontaines Behring sont disponibles sur le portail de Polantis.
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Un objet CAO et BIM de New Glass Technology réalisé par Polantis
Polantis : Comment vous êtes-vous intéressé au BIM, quel a été votre parcours vers cette méthode de travail ?
Clément Valente : En fait, je pense que j’étais prêt pour le BIM avant même qu’il ne soit désigné par cet acronyme ! Je n’ai donc pas l’impression d’être tombé dans le BIM mais plutôt de suivre une évolution naturelle et nécessaire du secteur de la construction. Je me rappelle de mon sentiment principal lors de mes premières années professionnelles : le BTP, quel secteur approximatif ! C’était dingue ! Alors, motivé par mon envie d’optimiser les procédés constructifs, les méthodes m’ont permis de contribuer aux succès de plusieurs grandes opérations de construction. J’ai intégré à mes fonctions ce qu’on pourrait qualifier de « prémices d’une utilisation du BIM » dès mes débuts dans la fonction en établissant fréquemment des documents de méthodes en 3D, des planifications 4D et autres exploitations d’une maquette numérique en entreprise de construction. Finalement, j’observe le BIM se répandre autour de moi et prendre une dimension titanesque avec le sentiment qu’au fond, on n’invente pas grand-chose !
Quels sont les enjeux du BIM pour les industriels, selon vous ?
Qui dit BIM dit « objet 3D intelligent ». On parle d’objets « paramétriques » dans le jargon de la maquette numérique. La modélisation d’un ouvrage en 3D devient presque aussi simple qu’un jeu de Légo grâce aux logiciels de maquette numérique, à la condition que les pièces de Légo existent ! Vous n’allez tout de même pas les fabriquer vous-même ! Un architecte est comme n’importe quel chef d’entreprise, il doit justifier d’une rentabilité. Le temps passé à modéliser une maquette lui coûte. Alors si des banques d’objets paramétriques telles que Polantis lui fournissent des solutions clé en main qui, de surcroit, lui offrent la garantie que les objets employés sont parfaitement conformes aux produits réels des fournisseurs en intégrant toutes leurs données techniques, évidement qu’ils ne vont pas se priver de leur usage.
Un architecte est certes un concepteur, mais il est aussi de fait prescripteur. Même si imposer une marque précise de matériau au constructeur n’est souvent pas envisageable, l’emploi d’objets paramétriques répondant à un catalogue fournisseur va très souvent enfermer le constructeur dans un choix de produits naturellement restreint par l’accumulation des caractéristiques techniques devant être respectées. Si bien qu’à la fin le nom du fournisseur à l’origine de l’objet paramétrique employé ressort comme une évidence aux yeux du constructeur, et donc sous forme de commande dans le portefeuille du fournisseur !
Du côté des fournisseurs, l’enjeu va donc bien au-delà du fait de suivre une mode. On ne parle pas ici d’une démarche marketing dérisoire comparable à celle d’offrir à l’architecte du coin un « joli mug tatoué du logo de la marque » pour Noël ! L’enjeu pour les fournisseurs est réel et extrêmement important, et lancer une démarche de transcription de leurs catalogues en objets BIM est un challenge à relever très rapidement, sous peine de rester sur le quai de la gare à regarder le train partir…
Et plus globalement, quelle est votre vision du BIM en France ?
Je ne suis pas prédicateur, mais je pense que la France est prête pour le BIM : le gouvernement est même plutôt moteur en la matière. La médiatisation assez large des notions de « transition numérique » à un niveau global, maintenant déclinée en un « plan de transition numérique du bâtiment » produisent leurs effets. Le nombre de recherches en lien avec le BIM suit une évolution constante à chacune de ces annonces. Les majors de la construction sont toutes en train de former leurs collaborateurs au BIM et d’investir dans des parcs logiciels nouveaux, entrainant avec eux les bureaux d’études et l’ensemble de leurs associés. Le quotidien actuel des constructeurs est jalonné de remises d’offres de prix à marge nulle voire négative. Alors certes, financièrement les investissements sont difficiles à encaisser, mais contextuellement l’envie d’innover et de se démarquer, ne serait-ce que commercialement, est un vrai levier de motivation. Et en cela le BIM constitue une réponse idéale. C’est à mon sens ce phénomène qui marque le point de non-retour que nous sommes en train de franchir : si les constructeurs adoptent tous une démarche BIM, toute la chaine sera contrainte d’en faire autant, en commençant par les concepteurs pour finalement atteindre les exploitants d’ouvrages et les Facility Managers. Un seul point vient nuancer à mes yeux ce tableau : 9 entreprises sur 10 ont moins de 10 salariés. Et ça, c’est un vrai problème. Comment absorber des investissements aussi conséquents dans ces conditions ? L’externalisation sous forme d’achat de « prestations BIM » a un bel avenir devant lui ! Je pense donc qu’au cours de la prochaine décennie beaucoup de choses vont changer dans le secteur de la construction en France, et la granulométrie actuelle des entreprises va constituer un vrai frein dans l’adoption du processus BIM.
Et au niveau mondial, qu’observez-vous ?
Au niveau mondial, les indicateurs sont tous au vert : chaque année plusieurs pays rejoignent la tendance globale d’imposition de l’emploi d’une maquette numérique pour les marchés publics d’État. Si les contours de ces obligations varient, la forme reste similaire et finalement tout le monde se retrouve autour de schémas communs. Le format IFC, désormais devenu une norme ISO, donc mondiale et à application volontaire, illustre bien qu’on s’oriente vers une quasi-uniformisation des pratiques. Cette concurrence entre les pays est à mon sens très bénéfique et exacerbe la motivation individuelle des États. Lorsque la bonne odeur du barbecue de votre voisin vient jusqu’à vos narines, vous avez subitement envie d’en faire de même ! Chaque pays surveille son voisin de la même manière. Certes, à la fin c’est le boucher qui empoche le plus, mais il n’empêche que tout le monde y a trouvé son compte !
Pour en revenir à votre ouvrage, quelle est la principale raison qui vous a poussé à écrire sur le BIM ?
Au travers de mon livre « BIM & BTP / Construire grâce à la maquette numérique » je souhaite offrir une vision large et motivante de ce qu’est le BIM et surtout des usages concrets qui peuvent en être fait à tous les niveaux, du concepteur au constructeur, jusqu’à l’exploitant. Il est important je trouve de gommer cette étiquette de « sujet nébuleux » qui colle à la peau du BIM lorsqu’on en parle avec les professionnels de terrain, et j’espère pouvoir y contribuer au travers de ce livre.
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Le 16 septembre 2015 au soir, le jury des BIM d’Or a désigné les lauréats de chaque catégorie et les a récompensés par un BIM d’Argent. Le très convoité BIM d’Or, lui, a été remporté par l’agence Renzo Piano pour l’ENS Cachan. C’est dans la salle bondée de l’Élysées Biarritz que le monde de la construction s’était réuni pour assister à la cérémonie : 300 personnes étaient présentes.
Dans la catégorie Industriel, c’est Siplast-Icopal qui a reçu un BIM d’Argent pour son système paramétrique d’étanchéité de toiture. Il s’agit du premier projet récompensé dans la catégorie « Industriel » nouvellement créée. Julie Nicolas (journaliste au Moniteur) a expliqué le choix du jury en 3 mots : il s’agissait d’un projet complet, pragmatique et intelligent.
Éric Lainé (Directeur de la prescription de Siplast), très ému, est monté sur scène pour recevoir son trophée et a remercié son équipe ainsi que celle de Polantis pour cette belle réussite. Cette démarche BIM que Siplast-Icopal a entamé en novembre 2014 avec Polantis a été riche en apprentissage, elle a été, pour lui, l’occasion de connaître mieux son métier d’industriel et son produit.
Polantis félicite Siplast-Icopal pour cette belle victoire et vous propose de découvrir une interview d’Ingrid Soulanges, architecte en charge de ce projet.
Quelle a été la teneur de vos premiers échanges avec Siplast-Icopal, comment avez-vous abordé leur demande ?
Éric Lainé est venu me voir avec des fascicules et des schémas qui étaient malheureusement plus informatifs que techniques. Cependant, il m’a aussi proposé des échantillons de ses produits et m’a accompagnée dans mon travail : il dessinait le système couche par couche pour que je saisisse sa cohérence et que je comprenne comment tout cela agissait ensemble et fonctionnait. J’avais aussi comme objectif de comprendre comment le système se positionnait sur une toiture et quels étaient ses différents points singuliers.
Aviez-vous déja travaillé sur ce genre de système auparavant ? Saviez-vous dès le début comment vous vouliez le modéliser ?
Je n’avais jamais travaillé sur des systèmes d’étanchéité de toiture : cette nouveauté était un vrai challenge pour moi car, très vite, j’ai perçu la complexité d’intégration d’un tel produit dans une maquette numérique. Sur la question de la représentativité notamment, j’ai constaté les limites de Revit. La 3D ne permettait pas de représenter les points singuliers et il a fallu repasser à la 2D : les deux étant complémentaires.
Selon moi, tout l’enjeu de cette modélisation était de traduire l’intelligence du système. Visuellement, il n’est pas complexe mais son intelligence repose sur deux choses : l’intégration de l’information et la façon dont il s’importe sur la maquette numérique. Nous ne nous sommes pas contentés de représenter le produit, nous sommes allés plus loin en le rendant totalement manipulable.
Est-ce que ce projet a changé votre façon de travailler ?
Oui : Éric m’a appris à ordonner l’information du détail technique pour qu’elle soit lisible par l’architecte et sur le chantier. Nous n’avons jamais perdu de vue notre objectif de servir l’architecte utilisateur.
Retrouvez l’article du Moniteur sur le palmarès complet des BIM d’Or 2015 publié le 16/09 sur lemoniteur.fr ainsi que la vidéo de la remise des prix publiée le 17/09 sur le moniteur.fr.
Retrouvez ici le témoignage d’Éric Lainé, Directeur de la prescription de Siplast
Retrouvez ici l’article du blog de Polantis sur la réalisation des objets de Siplast
© Les Cahiers technique du Bâtiment – Logo Bim d’or
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Interview d’Itaï Cellier, fondateur et PDG de Polantis
De nombreux évènement liés au BIM voient le jour et ont pour objectif de distinguer les projets les plus remarquables. Le Groupe Moniteur a ainsi lancé les BIM d’Or en 2014.
Fin août, le Moniteur a révélé la liste des 31 projets sélectionnés pour l’édition 2015 et c’est le 16 septembre que nous découvrirons les nouveaux lauréats des BIM d’Or.
Preuve du succès de la 1ère édition : il y avait l’année dernière 5 catégories et cette année, il faudra compter avec pas moins de 10 catégories.
La catégorie « Industriel », nouvellement créée, souligne la nécessité que les fabricants des produits de la construction s’engagent dans la démarche BIM : c’est eux qui sont en amont de tous les projets de construction.
Dans la catégorie « Industriel », les projets de Saint-Gobain Glasssolutions France, Vinci Construction France et Siplast-Icopal ont été retenus. Polantis a eu le plaisir de modéliser les systèmes paramétriques d’étanchéité de toiture de Siplast-Icopal et d’ainsi prendre part à l’aventure BIM d’Or 2015 : nous leur apportons donc tout notre soutien.
Retrouvez ici le témoignage d’Éric Lainé, Directeur de la prescription de Siplast
Retrouvez ici l’article du blog de Polantis sur la réalisation des objets de Siplast
Les 10 projets gagnants recevront un BIM d’argent et le BIM d’or sera proposé à celui, parmi les lauréats, dont le projet est le plus remarquable.
Bonne chance à tous !
Édit du 18/09 : Félicitation à Siplast-Icopal qui est lauréat de la catégorie « Industriel » : retrouvez l’interview de l’architecte de Polantis en charge du projet.
Retrouvez l’article BIM d’Or 2015 : découvrez les projets en compétition publié le 28/08 sur lemoniteur.fr
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Nous sommes fiers d’annoncer l’inscription de Jeremy, Architecte à Bristol en Angleterre, sur Polantis.com le 15 juin 2015. Jeremy est le cent-millième utilisateur inscrit !
Lancé en France en 2008, Polantis est la plate-forme préférée des Architectes et des Fabricants.
Avec plus de 100 792 Architectes et prescripteurs inscrits dans 164 pays, des dizaines de milliers d’objets réalisés et plus de 26 formats de logiciels supportés, Polantis est indéniablement le leader mondial de la création de contenu CAO et BIM.
Une mission première : la qualité.
Les Architectes employés par Polantis mettent à disposition de leurs confrères des objets d’une grande qualité, tant au niveau du rendu que de la fidélité à la réalité et de la mise en œuvre. Ce degré d’exigence satisfait pleinement les prescripteurs avec qui nous entretenons une relation privilégiée. Les prescripteurs profitent des catalogues CAO et BIM mis à leur disposition de manière simple, rapide et surtout gratuite.
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Utilisateurs de Polantis, qui sont-ils ? Téléchargements par profession en 2015
Les fabricants choisissent Polantis pour la même raison : ils ont la garantie de satisfaire leurs prescripteurs et de voir leurs produits intégrés à de nombreux projets. Être présent sur Polantis, c’est l’opportunité d’acquérir de nouveaux professionnels du bâtiment et de fidéliser ceux qui sont déjà acquis, c’est aussi l’assurance de véhiculer une image de marque innovante, qui a pleinement conscience des besoins de la maîtrise d’œuvre.
Le BIM révolutionne les pratiques.
En France, la Fondation Louis Vuitton, l’hôpital d’Ajaccio, le Centre Hospitalier de Marne-la-Vallée, … sont parmi les chantiers les plus connus qui ont été menés en BIM. Ces projets d’envergure, excitants et novateurs attirent tous les regards.
Polantis donne l’opportunité aux acteurs du secteur de la construction de travailler aussi en BIM, pour être plus performants. Le BTP connaît aujourd’hui une révolution et il ne faut pas passer à côté !
Polantis, un acteur incontournable du BIM.
Aujourd’hui, Jeremy – comme des milliers d’autres utilisateurs à travers le monde – a le réflexe d’aller chercher sur Polantis les objets qu’il intégrera dans ses projets. Nous sommes fiers d’avoir gagné sa confiance !
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