L’AIMCC, l’Association des Industriels de produits de Construction lance sa première conférence entièrement dédiée au BIM. Cette conférence s’adresse en priorité aux industriels pour permettre de :
• Comprendre les modalités d’entrées de la filière construction dans l’ère numérique
• Saisir le rôle clé de l’industrie pour alimenter le BIM et les autres échanges
• Appréhender le dispositif normatif mis en place sous l’impulsion de l’AIMCC pour encadrer la définition et la gestion des propriétés produits entrant dans la construction et pour garantir leur qualité numérique dans les usages logiciels métiers et autres bases de données
• Préparer leur participation à la mise en place et au fonctionnement des collèges d’experts
• Intégrer d’emblée, en cohérence avec la dimension internationale ISO (IFC), les données règlementaires européennes harmonisées (marquage CE…), les données règlementaires nationales (thermique, acoustique, sécurité…) et enfin les données volontaires nationales qui caractérisent les produits
• Connaître les modalités de portage et d’application au niveau européen (CEN) d’une méthodologie commune attendue, reconnue et partagée
• Prendre connaissance des modalités d’accompagnement du dispositif industriel par le Plan national pour la transition numérique dans le bâtiment
M. CELLIER, le fondateur de Polantis interviendra lors de la Table ronde n° 1 – « USAGES – L’utilisation de l’information produits dans les outils numériques » et partagera son savoir et les bonnes pratiques pour la création des catalogues de produits BIM à 15h40. La table ronde sera animée par M. Laurent Ortas – Responsable Nouvelles technologies de la prescription chez Saint Gobain et président commission BIM à l’AIMCC et AFNOR.
Pour s’inscrire à la conférence BIM de l’AIMCC:
Inscription individuelle ou Inscriptions collectives groupées vous pouvez également consulter le program détaillé de la conférence (pdf)
Article de Manuel Moragues – Publié le l’usine nouvelle
3 milliards d’euros d’achats en 2013, dont 65% en France, auprès de milliers de fournisseurs… et de grands changements en cours. Industrialisation, innovation et maquette numérique sont au menu de Bouygues Construction. Franck Le Guillou, directeur des achats, précise cette nouvelle étape cruciale à ne pas rater pour continuer à travailler avec le constructeur.
Franck Le Guillou – L’objectif était d’échanger sur nos enjeux et les perspectives de co-développement. Nous voulions détailler à nos principaux fournisseurs les grands axes de notre stratégie achats : la standardisation, la gestion des contrats cadres et l’accompagnement à l’international. En étant transparents, nous espérons que nos fournisseurs nous aideront à mettre en œuvre notre stratégie.
Trop peu de fournisseurs nous accompagnent sur ces questions d’innovation. On le constate dans le suivi que nous faisons depuis trois ans des produits innovants que nous utilisons sur nos chantiers. Ce n’est pas assez, il nous faut accélérer. Nous recalibrons de notre côté notre organisation achats pour stimuler la demande de produits innovants. Mais nous demandons à nos fournisseurs d’être proactifs sur l’innovation et de nous challenger. C’est avec ceux-là que l’on construira les marchés de demain.
Oui, et c’est un train qu’ils ne doivent pas manquer ! Nous voulons pouvoir intégrer leurs produits en amont de la réalisation des ouvrages et bâtiments, en phase de conception. On demande à nos fournisseurs de rentrer leurs produits dans notre maquette numérique. Le but est de réunir dans un seul et même outil logiciel tous les produits innovants et standards afin de les intégrer dans la conception et les études de prix de tout chantier, dans toute activité. Nous avons démarré il y a un mois, avec des éléments comme les portes et les fenêtres. Nous comptons terminer d’ici 12 à 18 mois.
Nous voulons pouvoir nous appuyer sur des produits standardisés. Cela réduira certainement le nombre de fournisseurs par produit. Ce sont ceux qui nous accompagneront dans la standardisation qui en sortiront gagnants. De même, nous voulons réduire le nombre de nos contrats cadres mais monter en volumes pour chacun. Nous attendons de nos fournisseurs qu’ils nous aident à déployer les contrats cadres en envoyant leurs commerciaux sur les chantiers pour pousser l’utilisation de leurs produits.
Quel que soit le pays, on importe environ 5% de nos achats. C’est peu. Sur bon nombre de chantiers à l’étranger, on connaît des problèmes de fournitures. Avec, à la clé, des retards de chantiers très pénalisants. Nous voulons pouvoir nous appuyer sur des fournisseurs que nous connaissons bien pour partir à l’export. C’est une arme anti-risque. Nous avons déjà réalisé 180 millions d’euros d’achats auprès de fournisseurs français pour des réalisations à l’international. Nous voulons aller plus loin.
Cela représente un grand changement, certes. C’est une nouvelle étape qui correspond à un mouvement d’industrialisation. La réduction du panel fournisseurs et la standardisation, les outils et méthodologies d’achats, etc. sont appliqués depuis longtemps dans l’automobile. Le monde de la construction était en retrait sur ce plan. Nous devons être proactifs en matière d’achats, nous benchmarker avec les autres industries et intégrer les meilleures pratiques.
Propos recueillis par Manuel Moragues
Siplast a ouvert sa plateforme de téléchargement d’objets BIM le 18 novembre dernier. Accessible depuis son site web – Profil maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre / Mes services / Solutions BIM – ainsi que via la plateforme de Polantis, elle va s’enrichir, dans les mois et années à venir, des solutions Siplast en étanchéité.
Développés avec Polantis, les objets BIM de Siplast se veulent des outils au service des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’œuvre, de la conception à la gestion des bâtiments.
En s’appuyant sur l’expertise de Polantis, Siplast a développé les premières solutions BIM dédiées à l’étanchéité. Ce partenariat permet aujourd’hui à Siplast de présenter ses premiers objets modélisés, avec une longueur d’avance sur le marché de la protection du bâti. La société Polantis, dotée des licences des différents logiciels BIM, dispose d’un personnel aguerri et assure la diffusion des objets de Siplast via sa plateforme sécurisée auprès d’une riche base d’architectes, bureaux d’études et économistes de la construction.
La mise à disposition des objets BIM de Siplast étant un travail de longue haleine, c’est la gamme la plus emblématique et la plus universelle du catalogue, la gamme Silver, qui a été choisie pour démarrer.
Celle-ci se décline en trois solutions principales :
⁃ Autoprotégée
⁃ Sous protection lourde ou dalles sur plots
⁃ Végétalisée ou jardin
Les produits de la gamme Silver, tracés grâce à une puce RFID intégrée, bénéficient d’une garantie de 20 ans. Siplast accompagne tout au long du projet les entreprises faisant appel à cette gamme.
Dans les années qui viennent, l’ensemble des gammes Siplast seront intégrées à la démarche BIM, y compris dans le domaine de l’isolation acoustique (intérieur).
Pour accéder à la plateforme de Siplast – cliquez ici
Pour accéder à la plateforme de Polantis :
Version française – cliquez ici / Version anglaise – cliquez ici
Lors de son discours au Sommet Energivie 2014 à Strasbourg, Bertrand DELCAMBRE, connu aussi sous le nom « Monsieur BIM » a annoncé que la réforme BIM en France démarrera au « tout début de l’année 2015 ».
Pour rappel, Cécile DUFLOT l’ex Ministre de l’Égalité des territoires et du Logement a annoncée dans un entretien avec LE MONITEUR qu’il y aura une Réforme BIM en France qui prendra effet à partir de 2017. Cela s’inscrit dans l’esprit de la directive Européenne du 15 Janvier 2014 autorisant et incitant les 28 états membres de l’UE à exiger des livrables sous forme de maquette Numérique à partir du 1er janvier 2016. Ce que font déjà de facto plusieurs états Européens dont la Grande Bretagne.
Ce jeudi 10 avril, à l’exposition Innovative Building, a eu lieu une conférence sur les avantages de la maquette numérique (BIM) :
«Quel maître d’ouvrage, ingénieur de maintenance ou chef d’exploitation ne rêve pas de disposer d’un accès complet aux plans détaillés, en trois dimensions et mis à jour en temps réel de ses bâtiments ? C’est l’objectif de la maquette numérique, ou BIM (Building information modeling). Tout le monde comprend que la disponibilité d’une information fiable et partagée par tous les acteurs du bâtiment, depuis sa conception par l’architecte et pendant toute sa durée de vie est une énorme source d’économie. Cette session vise à expliquer les principes et les avantages de la méthode BIM, à en comprendre les étapes de la mise en œuvre, et l’impact sur l’organisation des entreprises.»
Présidée par – Lionel Blancard de Lery – Architecte, Vice-Président de l’Unsfa, Président du Club Prescrire.
Et avec la participation de :
La conférence a fait salle comble. Mr Cellier – PDG de Polantis – a expliqué précisément le fonctionnement de la maquette numérique. Suivi de Mr Poutot – Directeur des ventes et de la prescription chez Volets Thiebaut – qui a montré un cas concret d’une maquette numérique avec l’intégration des produits Volets Thiebaut modélisés par Polantis, dont vous trouverez ci-dessous la vidéo :
La conférence s’est terminée sur une séance de questions / réponses avec Philippe Pelletier – Président du plan bâtiment durable.
Cécile Duflot, la ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, a annoncé dans un entretien paru dans Le Moniteur du 18 mars 2014 que le gouvernement Français va « progressivement rendre obligatoire la maquette numérique dans les marchés publics d’Etat en 2017 ».
La maquette numérique est un modèle 3D du bâtiment ou structure à construire. Cette maquette contient des composants “intelligents” (des objets 3D représentants des portes, des fenêtres, des revêtements de sol, etc.) qui contiennent des informations essentielles. Par exemple, une fenêtre contiendra non seulement toutes ses dimensions possibles en fonction du ratio longueur / hauteur pouvant être fabriquées mais aussi son poids, ses couleurs, ses matériaux, les coordonnées et logo du fabricant, les normes (NF, CE) les performances thermiques etc. Une maquette numérique est donc constituée de centaines (voir de milliers) de tels objets contenant de l’information.
La maquette numérique est parfois confondue en France avec le BIM lui même. En effet, il n’y a pas un équivalent en Anglais du terme « Maquette Numérique ». Malgré le fait que toute copie 2D ou 3D d’un objet réel peut techniquement être appelée « Une maquette numérique » ce terme est utilisé en France uniquement dans le contexte d’un processus BIM. Du coup; rendre la maquette numérique obligatoire veut dire tout simplement qu’il y aura une réforme BIM en France d’ici 2017 dans laquelle un processus BIM sera imposé sur l’ensemble des professionnels concevants et construisants des projets du marché public d’Etat.
La Ministre ajoute à sa déclaration que la maquette numérique devient obligatoire en 2017, la phrase: « je suis sûre que les collectivités suivront très rapidement ». Là nous pouvons constater la première esquisse ou le phasage de cette réforme – Tout d’abord les projets de l’État puis ensuite les projets des collectivités. Cette précision nous indique que Cécile Duflot s’est probablement bien renseignée sur les réformes BIM dans le monde où systématiquement les réformes ont été testées sur une petite échelle d’abord avant de s’étendre sur l’ensemble des services publics et territoires du pays concerné. Par exemple, La réforme BIM en Grande Bretagne qui sera appliquée sur 100% des territoires Britanniques et sur 100% des services publics d’ici 2016 a débuté en 2013 avec le ministère de la justice du gouvernement de sa majesté. Les leçons tirées de l’application du projet pilote de la « petite réforme » de ce ministère sont aussitôt appliquées sur la « grande réforme » qui sera mise en exécution dès 2016. Cela permet, tout simplement « d’apprendre sur le tas » et s’assurer que des erreurs et difficultés rencontrées sur un champs restreint d’application ne se répètent pas dans une plus grande échelle.
Afin de mieux comprendre les enjeux de cette réforme BIM Française, nous allons l’examiner sous les critères de la seule autre réforme de grande envergure d’un grand pays Européen – Le Royaume Uni.
Les Britanniques ont annoncé leur réforme BIM en 2011 avec un plan d’exécution de 5 ans. Si les engagements de Madame la ministre sont respectés, la réforme BIM en France aura un délai d’exécution beaucoup moins long – 3 ans seulement. Cela est faisable si la France sait tirer les conclusions de l’expérience Britannique en adaptant et en appliquant sans état d’âme le modèle Anglo-Saxon. Peut-être un peu cuisiné « à la Française ». 3 ans c’est court pour faire une réforme BIM complète mais amplement suffisant si l’on commence par l’État et que l’on continue avec les collectivités locales.
Selon Trino BELTRAN le Directeur R&D et innovation de Bouygues Bâtiment International les Anglais ont « re-inventé le BIM » (propos tenus lors de la conférence BIM et maquette numérique du Groupe Le Moniteur du 21 Mars 2014). Selon M. BELTRAN, les engagements que demandent les autorités au Royaume Uni de leur marché de construction sont:
La Grande Bretagne pousse ses industries à exporter leurs compétences et savoir-faire. Dans ce dessein – et avec beaucoup d’engagement du secteur privé – ils ont su créer une réforme très différente de toutes les autres réformes. Ce qui est le plus intelligent dans le modèle britannique est le phasage – Le BIM Level II d’abord (avec son rendu en COBie) puis l’ajout progressif des fonctions et modules depuis la 3D jusqu’à la « 6D » – La Grande Bretagne a monté de toutes pièces une réforme qui lui est propre, taillée sur mesure et correspondant parfaitement à ses objectifs. Que fera la France? Saura-t-elle surmonter sa « fierté » et comprendre qu’il n’y a pas de honte à passer par le chemin d’ores et déjà tracé par les Anglo-Saxons – Il y a de fortes chances que la réforme Française soit un grand succès. Par contre, si les instances de l’Etat sont victimes de leur propre orgueil, ou s’ils succombent à des lobbies de toutes sortes ou qu’ils essayent de « re-inventer l’eau chaude Française » – Cette réforme sera vouée à l’échec.
Un des challenge majeur de la réussite de cette réforme Française du BIM est la communication ou plutôt « l’évangélisation » du BIM. Qui dit BIM dit collaboration. La France ne devrait surtout pas répéter l’erreur Britannique du début de leur réforme: Communiquer qu’avec le secteur qui semble le plus critique (Les Maîtres d’oeuvre). En négligeant les autres secteurs comme la Fabrication des produits, la promotion immobilière ou même la Maitrise d’ouvrage elle-même (ce qui était le cas en Grande Bretagne…) – Ralentira considérablement la réforme et créera beaucoup de confusion.
Il faut beaucoup de courage et beaucoup de solidarité pour faire un changement si Important dans le processus de travail de la plus grande industrie du bâtiment en Europe. Nicolas BOUTET, architecte, expert BIM et manager de l’agence VBNB a témoigné aujourd’hui lors de la conférence BIM du Groupe Le Moniteur: « Il faut changer les méthodes de travail des architectes en France et les approcher des méthodes Britanniques… Lorsque l’on travail avec une maquette numérique il y a une multitude de données qui doivent être saisies en amont. La méthode Française [ESQ; APS; APD…] n’est pas forcement bien adaptée à l’ère du BIM et doit être révisée ».
Tout d’abord, il est essentiel de comprendre ce que c’est que le BIM. Le BIM, ou – Building Information Modeling – est un nouveau processus de travail qui permet à l’ensemble des acteurs du marché de la construction de mieux communiquer entre eux au travers de ce que l’on appelle une “maquette numérique”. La maquette numérique est en effet un modèle 3D du bâtiment ou structure à construire. Cette maquette contient des composants “intelligents” (des objets 3D représentants des portes, des fenêtres, des revêtements de sol, etc.) qui contiennent des informations essentielles. Par exemple, une fenêtre contiendra non seulement toutes ses dimensions possibles en fonction du ratio longueur / hauteur pouvant être fabriquées mais aussi son poids, ses couleurs, ses matériaux, les coordonnées et logo du fabricant, les normes (NF, CE) les performances thermiques etc. Une maquette numérique est effectivement constituée de centaines (voir de milliers) de tels objets contenant de l’information.
Les logiciels BIM peuvent organiser cette information de façon utile et aussi faire en sorte que ces objets puissent interagir entre eux et influencer l’ensemble du projet. Par exemple, un escalier en colimaçon (objet BIM en 3D) disposé entre deux dalles de béton (autres objets BIM en 3D) aura des marches ajoutées automatiquement (ainsi qu’un bout de rambarde) lorsque l’écartement entre les dalles augmentera. Un autre grand avantage de la maquette numérique est la “détection des conflits”. En effet, tous les composants (les objets 3D BIM) de la maquette interagissent entre eux et ils sont “conscients” par intelligence artificielle les uns des autres. Une maquette numérique bien renseignée diminue à 0% les conflits d’exécution qui peuvent coûter très cher sur le chantier. (Par exemple : un parking construit sur l’emplacement d’un égout, des tubes d’air conditionnée qui passent par une installation électrique, etc.) Pour plus d’informations, et notamment pour bien comprendre ce que signifie le BIM pour fabricants de produits – lisez cet article sur le BIM. Il est aussi important de bien comprendre les atouts du BIM.
Comprendre qu’est-ce que le BIM n’est pas suffisant. Vous devrez aussi vous documenter sur les pratiques du BIM dans votre secteur d’activité. La meilleure façon de comprendre comment votre secteur profite du BIM est de s’exposer aux témoignages de ceux qui l’ont déjà fait. En effet, le BIM existe depuis suffisamment longtemps pour ne plus être du domaine des « Adopteurs précoces » (« Early Adopters ») dans la plupart des secteurs du bâtiment concernés, et il est aujourd’hui du domaine des pragmatistes de la majorité précoce (« Early majority ») : Ce qui signifie qu’il y a pas mal de professionnels qui ont déjà implanté un service BIM au sein de leur société ou qui ont fait appel à des prestataires de service. Albert Einstein disait que « La seule source de connaissance est l’expérience » et lorsqu’il s’agit de l’expérience des autres, les « frais de scolarité » ne sont pas trop cher… À condition de bien en tirer les leçons. Il se peut que dans votre domaine d’activité, vous soyez encore des innovants ou des adopteurs précoces. Il y a beaucoup d’avantages à en être lorsque l’on sait déjà que le BIM est le nouveau standard dans le monde. Profitez-en! On trouve aujourd’hui peu de sites internet et de blogs fiables et neutres dédiés au BIM. Il existe aussi quelques groupes Linked-in animés par des professionnels du BIM où vous pouvez poser des questions et vous renseigner sur les bonnes pratiques.
Comme vous avez pu le constater, le BIM est quelque chose d’assez complexe. Surtout de nos jours. En effet, il y a tellement d’avis, d’écoles et de textes (parfois contradictoires) que l’on peut entendre tout et n’importe quoi sur le BIM. Comme toute innovation qui prend rapidement, c’est un peu le « wild west ». Cela est dû à un grand intérêt d’un très grand nombre qui voient dans le BIM une opportunité pour faire fortune ou gagner de l’influence. Le BIM c’est le nouveau standard dans le monde de la construction qui n’est pas encore trop régulé et si jamais il le devient, on ne sait pas encore par qui il le sera. Car le BIM n’appartient à personne. C’est une méthode de travail et un état d’esprit. Comment savoir alors quelle est la meilleure pratique du BIM pour vous et votre entreprise ? Le mieux est de se faire conseiller par un bon prestataire. Nous n’allons pas vous faire une liste ici des experts BIM et leur domaines d’expertises car nous serions tout de suite accusés de favoritisme mais nous pouvons vous donner quelques critères pour bien choisir votre expert BIM pour une prestation de conseil:
Nous estimons qu’il faut au moins 15 heures de consulting pour un dirigeant ou décideur « novice » pour pouvoir définir une stratégie BIM pour son entreprise. Comme dans tout domaine, les bons experts sont très sollicités et les prix sont en conséquence.
Comment utiliser le BIM pour augmenter son chiffre d’affaire ? Telle est la question que vous devriez vous poser. Et si vous avez su choisir un bon expert BIM il pourra surement vous aider à mettre en place un plan détaillé d’exécution pour atteindre vos objectifs. Il faut comprendre certaines choses pour bien mettre en place une bonne stratégie BIM:
Le BIM est une chose très évolutive. Lorsque votre entreprise décide qu’il est temps d’investir sérieusement dans une démarche BIM, il serait peut être intéressant de trouver un professionnel qui pourra gérer le BIM chez vous. Ça ne sera pas une chose facile. Les [bons] experts BIM sont encore rares de nos jours mais dans l’avenir et grâce à des formations spécialisées, nous sommes amenés à croire qu’il y aura de plus en plus de professionnels qui pourront vous aider à déployer votre stratégie BIM. Des architectes avec une solide maîtrise d’un logiciel BIM sont de bons candidats mais il est assez difficile de les recruter pour un travail qui est par nature très technique et beaucoup moins « créatif » que la conception architecturale dans les agences. Les BIM managers peuvent s’avérer donc assez coûteux, se faire bien conseiller avant d’en engager un est donc primordiale.
Un BIM manager dans une agence d’architecture déploie une méthodologie et une pratique opérationnelle du BIM au sein de l’agence. Il est responsable de la création d’une charte graphique, de la gestion des bibliothèques d’objets BIM, de la formation du personnel, etc. Chez les industriels et autres PME, le rôle du BIM manager est plus orienté vers le marketing opérationnel et le « service avant vente », à savoir:
En somme, il s’agit d’un coordinateur entre le marketing, le service prescription et le bureau d’étude technique. Un BIM manager pour un fabricant doit avoir une profonde compréhension du travail de l’architecte sans nécessairement en être un. C’est un nouveau métier qui deviendra rapidement incontournable.
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Des remarques? Des questions? Posez les dans les commentaires!
« Pour les marchés publics de travaux et les concours, les États membres peuvent exiger l’utilisation d’outils électroniques particuliers tels que des outils de modélisation électronique des données du bâtiment [BIM] ou des outils similaires.«
(Extrait de la directive européenne sur les marchés publics du 15/01/2014)
Nous considérons donc que tous les pays Européens sont au moins « sensibilisés » à l’usage du BIM et que le montage d’une réforme BIM dans l’Europe des 28 n’est qu’une « question de temps ». Il est évident qu’une réforme BIM ne peut s’appliquer dans un pays qu’au bout de 2-3 ans au minimum, mais plus il y aura de pays « leaders » qui l’appliqueront, plus cela sera simple pour les pays « suiveurs ». Aujourd’hui en Europe, le pays leader incontournable est le Royaume Uni. Et ce, malgré des initiatives très réussies dans les pays scandinaves.
Le but déclaré de la réforme BIM du gouvernement Britannique est la réduction de 20% des coûts liés à la construction des ouvrages publics ainsi que des émissions de carbone. Afin d’atteindre ses objectifs, le gouvernement de sa majesté a entrepris plusieurs projets étalés sur une période de 5 ans – du 1er janvier 2011 au 1er janvier 2016. Le Bureau du Cabinet, initiateur de la réforme, encourage l’industrie de construction britannique à participer et contribuer à la réforme bien avant la date butoir du 1er janvier 2016 où tous les projets publics seront rendus en “BIM niveau 2”. La volonté du gouvernement est de transformer la Grande-Bretagne en leader mondial du BIM et ses technologies connexes. Le focus initial est sur les cycles de conception – réalisation des bâtiments – mais le gouvernement a déclaré que “Les 20% d’économies réfèrent au CAPEX mais nous savons que l’atout majeur du BIM est dans l’OPEX soit dans les phases d’opération des projets”. Le “BIM niveau 2” permet, pour le moment, de faire des économies sur les dépenses faites sur la conception des projets et surtout d’éviter des défauts d’exécution sur le chantier. Ces objectifs seront atteints par l’utilisation des fichiers d’échanges des données COBie UK 2012.
En 2012, le Ministère néerlandais de l’intérieur (RGD) a rendu le BIM obligatoire sur des grands projets publics. Ceci, pour la conception ainsi que pour la gestion et la maintenance des bâtiments et infrastructures une fois construits.
En Norvège, l’entreprise gouvernementale Statsbygg qui est responsable de la réalisation de la quasi totalité des projets publics de grande envergure a décidé d’utiliser le BIM pour la totalité du cycle de vie des projets (conception – réalisation – maintenance – démolition). En 2007, cinq projets pilotes ont été réalisés avec une méthode BIM. Depuis 2010 l’ensemble des projets Statsbygg sont réalisés en BIM. En plus du marché public, “l’Association des Constructeurs des Maisons” encourage le secteur privé à adopter des méthodes BIM.
Les agences gouvernementales comme l’Agence des Propriétés et Palais, l’Agence des Propriétés de l’Université du Danemark et les Service des Construction pour la Défense exigent qu’une méthode BIM soit employée dans les projets qu’ils réalisent depuis 2007.
“L’Agence Gouvernementale des Services de Propriété”, et les “Propriétés du Sénat” exigent l’utilisation du BIM dans leurs projets depuis 2007.
Le 14 juillet 2015, le Ministère espagnol des travaux publics (Ministerio de Fomento) constitue une Commission pour mettre en place la méthodologie BIM. L’objectif final du Gouvernement est de faire la promotion de l’industrie de la construction espagnole dans le monde.
En 2003 les “Services Généraux d’Administration” (GSA) à travers leur “Services des Bâtiments Publics” (PBS) et “l’Office de l’Architecte en Chef” (OCA) ont établi le “Programme National 3D-4D-BIM” (National 3D-4D-BIM Program). En 2006, le GSA a décrété que les nouveaux bâtiments construits par son PBS doivent utiliser le BIM lors de la conception (planification). A cette époque le GSA avait déjà un patrimoine de 32,000,000 m² d’espaces tertiaire dans 1500 bâtiments distincts. Depuis 2007, le GSA exige un rendu BIM comme condition préalable pour l’accès à une commande publique. Les acteurs du marché sont encouragés par le GSA à aller plus loin que l’utilisation du BIM en phase de conception et tous sont incités à utiliser les outils et les technologies BIM qui peuvent faciliter les autres phases du cycle de vie du bâtiment. Un indicateur intéressant pour l’efficacité du BIM au niveau d’une agence nationale est le fait que l’effectif du personnel du GSA a été réduit de 40 000 personnes en 2003 à 12 500 personnes en 2006 car la gestion des maquettes numériques nécessite beaucoup moins des ressources humaines.
Le but du gouvernement de Singapour est simple : devenir l’autorité éditrice des permis de construire la plus rapide au monde. “L’autorité de Construction et du Bâtiment” (BCA) a mené un effort entre agences gouvernementales en 2008 pour implanter la première “e-soumission” ou soumission électrique BIM de permis de construire. Ce système permet la diffusion d’une maquette numérique soumise en tant que demande de permis de construire à toutes les entités régulatrices nécessaires. En 2010 les neuf agences régulatrices ont accepté des modèles BIM 3D soumis en “e-soumission”. Cela a été suivi en 2011 par la possibilité de présenter des modèles BIM d’infrastructure et des modèles de mécanisme, électricité et plomberie (PLM). A ce jour, plus de 200 projets ont été rendus par e-soumission. Ce système est de loin le plus avancé au monde.
En 2010 la BCA a implanté le “BIM Roadmap” avec comme objectif d’assurer qu’au moins 80% de l’industrie du bâtiment utilise des méthodes BIM d’ici 2015 (sur les marchés publics comme sur les privés). Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’augmenter de 25 % le taux de productivité de son industrie du bâtiment d’ici 10 ans.
“L’autorité de Construction pour l’Habitation” de Hong Kong a rendu le BIM obligatoire pour tout nouveau projet de construction du marché public à partir du 1er janvier 2014.
Le “Service Public de Construction” rend le BIM obligatoire en Corée du Sud pour tout projet dont le budget dépasse 50 millions de dollars à partir du 1er janvier 2016.
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Vous avez des questions ? Vous êtes informé des développements dans d’autres pays ? Faites-le savoir dans les commentaires ci-dessous :
Un des objectifs de la réforme BIM en Grande Bretagne (la plus grande réforme Européenne de ce type à ce jour) est d’arriver à une économie de 20% sur la réalisation des projets de construction dans le marché public. (Source). Cet objectif de réduction des coûts se répète dans beaucoup de discours officiels des pays membres de l’EU et est à priori basé sur une étude de la Commission Européenne datant de 2012 selon laquelle: « les entités publiques qui ont déjà mis en œuvre des solutions d’appels d’offres dématérialisées enregistrent des économies comprises entre 5 % et 20 % de leurs dépenses d’achat. »
Comme nous allons l’exposer ci-dessous, le BIM est non seulement profitable à la Maitrise d’Ouvrage Publique, mais aussi à l’ensemble du marché du BTP et ses acteurs.
20% peut paraître un grand nombre juste pour un procédé géré par un logiciel mais il ne faut pas oublier que le BIM est bien plus qu’un logiciel. C’est une méthode de travail globale qui a déjà fait ses preuves. En principe, le bon usage des méthodes de modélisation 3D par des architectes bien instruits peut déjà s’avérer très rentable pour les maîtres d’ouvrage.
Le ratio “1:10:100” est une règle connue dans le monde des affaires et notamment dans le domaine des gestions et prévention des risques. Ce ratio, s’applique parfaitement dans le cadre de la construction de tout projet immobilier. Dans ce cas il s’agit respectivement de – Conception : Construction : Opération – où les erreurs et problèmes gérés lors de la conception coûtent beaucoup moins cher à corriger que si elles devaient être corrigées lors de la construction ou pire encore – après que le bâtiment ait été livré et qu’il soit en cours d’opération. Comme l’utilisation d’une méthode BIM permet des modifications rapides et la gestion et prévention des conflits, le danger des défauts de construction est presque complètement écarté. Par exemple, un poteau mal dimensionné dans le parking d’un bâtiment clignotera en rouge dans le logiciel BIM et sera remplacé ou épaissi par l’architecte en quelques secondes (ou quelques heures si l’avis du BET est nécessaire) mais coûtera 10 fois plus cher à remplacer ou renforcer en cours de chantier et pourra coûter 100 plus cher (en argent et en vie!) s’il venait à s’écrouler après la livraison du bâtiment.
Sur le plan de la gestion du patrimoine immobilier pour les maîtres d’ouvrages publics, les livrables BIM permettent de faire des requêtes nécessaires au groupement des achats et cycles des travaux de maintenance. Par exemple : une maquette numérique pourra renseigner le gestionnaire de patrimoine sur la quantité et type d’ampoules à changer, la surface en m² à peindre au bout de combien temps etc.
Une maquette numérique BIM bien construite permet d’apporter des changements pendant la conception d’un projet beaucoup plus rapidement qu’avec des méthodes 2D / 3D traditionnelles. Dans un projet de construction dans le cadre d’un marché public en France la mission officielle de l’architecte consiste à rendre pas moins de 3 fois son projet pour approbation avant le dépôt du permis de construire (Missions ESQ; APS et APD). À chaque instance de rendu l’architecte apporte des changements à son projet. Grâce au BIM ces changements peuvent s’effectuer souvent très rapidement car des milliers des petites tâches fastidieuses : le calcul des charges tributaires, la résistance des matériaux, ou de simple (re)calcul des marches d’un escalier en vu du changement des hauteurs des niveaux (très courant) sont réduites à quelques secondes par l’usage d’un logiciel BIM.
La réalisation des catalogues d’objets BIM qui peuvent s’intégrer dans une maquette numérique est très profitable pour les fabricants. En effet ce sont les fabricants qui profitent du BIM le plus car ces objets en 3D portent non seulement l’image et l’information morphologique du produit (la forme, la couleur, les matériaux) mais aussi les informations liées à leurs dimensions, normes, ou toute autre information que le fabricant souhaite véhiculer vers l’ensemble de la chaîne de production du bâtiment. La réalisation et l’acheminement des catalogues numériques reste moins onéreuse que la réalisation des catalogues papier. Cela réduit aussi considérablement les coûts liés à la fabrication et à l’acheminement des échantillons pour les prescripteurs. En somme, il s’agit d’un moyen très efficace de communication entre les fabricants et l’ensemble des acteurs du marché de la construction.
Un des atouts majeurs d’une méthode BIM est la pré-configuration et la préfabrication qui ont tendance à réduire considérablement les dépenses d’un chantier donné rien que part le fait qu’ils permettent d’assembler des éléments de construction en dehors du chantier. Il est connu que le rapport d’efficacité de la préfabrication est 1/7, c’est à dire une journée en usine vaut 7 jours sur le chantier. Fabriquer des éléments de construction en usine (par exemple – des escaliers en béton, des salles de bains intégrables, des dalles de support précontraintes…) plutôt que sur le chantier souvent mal adapté et dangereux est très rentable non seulement par les coûts liés à la fabrication de l’élément même mais aussi en vie humaine. Selon les rapports de la “Health and Safety Executive” en Grande Bretagne, en 2007 il y a eu 84 décès sur les chantiers Britanniques et 7,857 blessures nécessitant 3 jours de congés-maladie, le HSE a également condamné 339 directeurs de chantiers à des amendes d’un montant moyen de 9,096 livres… La planification avec une méthode BIM permet de réduire davantage ces chiffres car le BIM est particulièrement bien adapté à la préfabrication étant donné que la plupart des conflits possibles sur le chantier ont été déjà gérés par le logiciel.
Le COBie ou le « Construction Operations Building Information Exchange » est un schéma formel permettant d’organiser l’information (donc, le « I » du BIM) sur des projets en cours de planification et des oeuvres déjà construites. Le COBie est un schéma suffisamment général pour qu’il puisse être utilisé pour documenter des bâtiments mais aussi des ouvrages d’ingénierie civile et infrastructure. Il est fait de façon si simple qu’il suffit d’un tableur Excel ou autre pour pouvoir l’exploiter et le diffuser. Le COBie est surtout un moyen de partager de l’information structurée au sein d’une méthodologie BIM.
Le COBie a été inventé par l’armée Américaine pour mieux maitriser et répertorier les bâtiments et infrastructures militaires. Il a eu depuis des nombreuses applications civiles et presque autant d’adaptations. Grâce à sa structure simple et cohérente, il est le format le plus utilisé aujourd’hui pour partager des informations BIM entre parties intéressés (voir en détail plus bas). Ce schéma est surtout répandu aux Etats Unis et en Grande Bretagne. Il fait partie du rendu obligatoire de tout projet public à partir du 1er Janvier 2016 en Angleterre et sur le reste des Iles Britanniques à l’exclusion de l’Irlande. Ce Schéma est aussi utilisé en Scandinavie et dans presque chaque pays qui a déjà eu une réforme BIM ou envisage de passer une telle réforme.
L’avantage pour les maîtres d’ouvrage est très palpable: la gestion d’un projet à l’aide d’un schéma COBie permet de bien suivre l’avancement du projet et vérifier que rien n’est oublié par l’équipe de la maitrise d’oeuvre (les architectes, Ingénieurs et économistes de la construction). Une fois l’ouvrage réalisé, le maître d’ouvrage peut gérer beaucoup plus facilement la gestion du bâtiment. En effet, toute l’information essentielle sur le bâtiment se trouve rangée dans un fichier tableur facile d’accès même pour des personnes avec peu ou pas de formation. Par exemple, un directeur d’un centre technique d’une commune peut immédiatement savoir combien d’ampoules 60W il doit acheter en prévoyance de la fin de vie des ampoules dans telle ou telle école primaire, combien de pots de peinture blanche il faudra acheter pour repeindre le conservatoire de musique de la ville, etc. Tout lui sera accessible par des requêtes simples dans la base de données COBie.
Le COBie permet à l’équipe de la maitrise d’oeuvre de documenter leur savoir sur l’ouvrage sur lequel elle est en train de travailler. Cette documentation prend en compte l’aspect spatial de l’ouvrage ainsi que l’aspect physique:
En résumé, le travail avec un fichier COBie permet aux architectes non seulement une meilleure communication avec leurs clients (Le Maître d’Ouvrage) mais aussi d’être mieux organisés, de s’assurer que rien n’a été oublié et de résoudre des conflits entre éléments constructifs bien avant qu’ils ne puissent se manifester sur le chantier. Ce travail bien organisé facilite aussi le travail entre les membres de l’équipe de la maîtrise d’oeuvre et entre les architectes et les fabricants.
Le COBie est un outil puissant entre les mains des fabricants. Il est indispensable pour ceux qui exportent vers la Grande Bretagne ou qui sont intéressés par ce marché (le 3ème plus grand en Europe). En effet, un objet BIM avec une bonne composante COBie qui s’intègre parfaitement dans le schéma COBie global est fortement apprécié par les architectes et l’ensemble de l’équipe de la maîtrise d’oeuvre. Les architectes gagnent beaucoup de temps en utilisant des bons objets BIM, ils en gagnent encore davantage en combinant les objets avec une information COBie.
Les avantages pour les fabricants sont évidents:
Si vous êtes un fabricant et que vous opérerez en Grande Bretagne ou souhaitez le faire, il est important d’abord de créer un catalogue BIM de vos produits. L’attribution des informations COBie se fait en fonction de tableaux et réglementations publiés par le gouvernement Britannique. La dernière version (révision) est le COBie UK 2012. Polantis suit régulièrement les publications du gouvernement Britannique depuis ses bureaux à Manchester. Nous offrons à nos clients des conseils pratiques pour l’intégration des attributs COBie dans les catalogues BIM et CAO et nous sommes évidement en mesure de réaliser pour vous des missions d’intégration conformément à la législation Britannique en vigueur. Contactez nous pour plus d’information à ce sujet.
Télécharger un exemple d’un schéma COBie UK 2012
Apprendre plus sur la réforme BIM en Angleterre
Un article du WBDG (très long et en Anglais) détaillant tous les aléas du COBie Américain