61% admettent que les outils numériques seront fondamentaux dans leur travail après la pandémie. La crise a bousculé les traditionnels canaux de commercialisation.
Depuis l’avènement de la pandémie, le monde a connu une avancée spectaculaire dans l’adoption de la numérisation jamais vue auparavant. Du jour au lendemain, des entreprises du monde entier ont été contraintes de mettre en place le télétravail, la vidéoconférence ou le commerce électronique afin de maintenir leurs activités.
En ce sens, le secteur de la construction, l’un des plus traditionnels en termes de numérisation et d’adoption de nouveaux outils, n’a pas fait exception. Selon une étude réalisée par la plateforme de contenu BIM, BIMobject a recueilli les réponses de plus de 2 500 professionnels du secteur AECO (Architectes, Ingénieurs, Entreprises et Maîtres d’ouvrage), plus de la moitié d’entre eux déclarent que leur travail est devenu « beaucoup plus numérique » depuis le début de la pandémie.
Cette avancée dans l’utilisation des outils numériques par les professionnels du secteur, tels que les architectes et les ingénieurs, correspond aux chiffres enregistrés par Autodesk. Selon les propres données de l’entreprise, le nombre d’abonnés en Europe a augmenté de 350 % dans le monde depuis le début de la pandémie.
L’un des coups les plus durs que le secteur ait connu cette année a été l’annulation de multiples salons de la construction dans le monde entier. De Coverings à la Nouvelle-Orléans, le Salon du Mobilier à Milan, BAU à Munich, BIMexpo à Madrid, au MIPIM à Cannes, ou encore Equip’Hotel à Paris. L’impossibilité d’organiser de grands événements, en raison des mesures de sécurité strictes mises en place par les différentes autorités sanitaires, a coupé court aux projets de milliers de fabricants de matériaux de construction qui prévoyaient de présenter et de promouvoir leurs nouveaux produits lors de ces salons.
Les salons et les événements vont-ils revenir à la normale ? Les nouvelles récentes concernant le développement de nouveaux vaccins semblent éclairer un scénario qui s’annonçait plutôt sombre. De nombreux salons, comme la prochaine édition du BAU en 2021, transforment déjà leurs éditions en événements hybrides afin d’accueillir tous les participants, en personne ou virtuellement, tout en respectant les mesures de sécurité correspondantes.
Cependant, selon l’enquête menée par BIMobject, seuls 7% des professionnels du secteur AECO seraient prêts à participer à un événement du secteur aujourd’hui. Selon les données recueillies, 45 % des personnes interrogées participaient à ces événements principalement pour assister à des conférences et des ateliers. Seuls 25 % des professionnels du secteur ont assisté à ces événements pour découvrir de nouveaux produits, ce qu’ils font maintenant principalement par le biais des moteurs de recherche en ligne.
La numérisation fait son chemin dans le secteur de la construction, non seulement à cause de la COVID, mais aussi en raison de la nécessité de créer des processus plus efficaces et durables. Avec ces données, il appartient maintenant aux entreprises du secteur de décider comment réorienter leurs stratégies de marketing vers un environnement plus numérique et interactif.
A propos de BIMobject / www.bimobject.com/fr
BIMobject et Polantis (la plateforme Polantis a rejoint le groupe BIMobject en avril 2019) offrent deux plateformes publiant les produits numériques de plus de 1 900 fabricants de la construction, de l’aménagement et du design. Les portails comptent plus de 2 millions d’utilisateurs enregistrés et offre une gamme de solutions pour les fabricants, les propriétaires, les architectes, les concepteurs et les entreprises de construction.
Si vous souhaitez des informations complémentaires, nous serons ravis de vous répondre elise.monot@bimobject.com
ALTO PRODUCTION conçoit, fabrique et développe des clôtures sportives (pare-ballons, mains courantes, abris spectateurs, cages…) et des abris modulaires. Avec son frère, Nadia a repris la société, crée par son papa en 2004 et compte aujourd’hui 4 salariés.
De par sa localisation géographique dans le bassin nantais, ALTO PRODUCTION a eu très vite une implémentation sur la façade Atlantique puis partout en France. Grâce à une structure familiale, ALTO PRODUCTION est très réactif et répond rapidement aux demandes spécifiques.
Les clôtures et abris ALTO PRODUCTION sont fabriqués grâce à une ligne de fabrication automatisée spécifique. Les produits n’ont pas de soudure ce qui est un des atouts indéniables. Ceci évite les points de faiblesse et réduit la corrosion. Cette innovation permet d’obtenir des produits de qualité, solide et d’une durée de vie prolongée.
ALTO PRODUCTION travaille principalement avec les marchés publics, les collectivités locales. Les produits s’appliquent à des projets de petites tailles tels que la réparation de poteau comme à de grands projets tels que des clôtures ou abris pour des terrains complets.
ALTO PRODUCTION collabore avec des distributeurs et des revendeurs qui travaillent avec un réseau de poseurs. Les poseurs travaillent directement avec les mairies.
Depuis plusieurs années, nous avions conscience de l’évolution numérique du secteur, mais la digitalisation de nos produits s’est accélérée il y a 3 ans grâce à une rencontre professionnelle fructueuse. En effet, pour une petite société, faire de la prescription auprès des Bureaux d’études et des mairies peut parfois s’avérer compliqué. Le BIM s’est révélé un levier utile et efficace pour notre société.
« Nous avons engagé une démarche BIM avec Polantis il y a 3 ans. Dès le début, nous avons vite perçu l’intérêt du BIM surtout pour une entreprise de notre taille. Aujourd’hui, nous sommes présents sur les plateformes BIMobject et Polantis et cette présence favorise la prescription de nos produits et nous permet de gagner des projets. »
Nous avons collaboré avec les équipes techniques de Polantis et BIMobject pour modéliser nos produits aux formats BIM. Tous nos produits sont publiés sur les deux plateformes.
« On remarque que la prescription fonctionne via les plateformes BIMobject et Polantis. Les CCTP que nous recevons lors des consultations ont bien été récupérées depuis les plateformes. Notre travail de prescription est largement facilité par les plateformes BIMobject et Polantis car nos produits sont visibles et accessibles auprès de la prescription, c’est une aide pour notre équipe. Notre taille ne nous permettrait pas d’avoir un réseau de prescription national. » ajoute Nadia.
Accédez au catalogue BIM et CAO (Revit, SketchUp, 3DS…) d’ALTO PRODUCTION sur BIMobject
En savoir plus sur l’univers ALTO PRODUCTION, en visitant le site internet.
Nous avons eu le plaisir d’accueillir Vincent Martin du bureau d’ingénierie et d’architecture belge BSolutions lors de notre 1er webinaire Jeudi Prescription, le jeudi 2 juillet qui a réuni fabricants et professionnels de la construction.
Ce fut l’occasion de revenir sur la vision macro-économique 4.0 de la révolution industrielle et sur l’évolution du monde de la construction. Vincent a abordé les enjeux et les impacts spécifiques pour le secteur de la construction.
Découvrez le compte rendu de ce webinaire Jeudi prescription.
BSolutions est un bureau belge d’ingénierie et d’architecture logistique et industrielle basé à Namur et compte plus de 100 employés. Fondé il y a 20 ans par 3 associés, le bureau a évolué depuis sa création. Il comprend 8 compétences :
BSolution est un incubateur multifacettes qui permet de tester les applications et a une vision des transformations des entreprises d’un point de vue BIM assez intéressante. Vincent Martin, collaborateur BSolutions depuis 3 ans, a une formation d’architecte et une dizaine d’années d’expérience. Vincent est BIM Implementation Manager chez BSolutions.
3 révolutions nous ont précédées. Aujourd’hui, nous sommes dans la 4ème révolution, celle de la digitalisation qui comprend la connectivité, l’Intelligence Artificielle et la gestion des data qui va devenir primordiale et apporte un vrai bouleversement dans tous les aspects de la vie. Et on tend vers la 5ème révolution : la coopération extrême et l’ultra-personnalisation avec un partage du travail (co-bots, partage du travail entre la machine et les humains).
La 4ème révolution en cours se compose de plusieurs aspects :
Quels sont les enjeux de ces composantes ?
Une digitalisation et une intégration globale de la production et des services. La plupart des services sont centralisés, les clients ont accès aux données. La révolution en cours a touché en premier le secteur tertiaire. Le secteur de la construction subit également des évolutions comme le secteur tertiaire. Il ne faut pas rester sur ces acquis et penser que le monde ne va pas changer. Géomètres, architectes, ingénieurs, maitres d’ouvrage, quel que soit le métier, la concurrence peut rapidement balayer les acteurs en place et définir de nouvelles règles.
La révolution a modifié les services, l’adaptation numérique a été plus facile mais implique de résoudre les enjeux réglementaires : bancaire, agence de voyages (le nombre de points de vente diminuent et augmentation des achats en ligne), immobilier, hôtellerie, évolution de la mobilité… Toutes ces nouvelles notions entrent dans la culture, on commence à trouver cela logique, mais ces nouveaux paradigmes ont bousculé les processus établis.
On note des constantes dans le tertiaire malgré quelques différentes selon les pays :
Finalement, on vit une révolution macro-économique. Le BIM est une des composantes de cette révolution dans le secteur de la construction.
Exemple dans le secteur de la construction et des études : l’acquisition facilitée de scans 3D déstabilise les géomètres établis. Ces derniers doivent se repositionner sur la production de maquettes numériques pour se différencier de la concurrence.
Au cours de la révolution précédente, on a délocalisé les usines (physiques dans des pays en développement), la révolution était drivée par le « cost-driven » (coût du moins cher) mais la révolution en cours a de grandes chances d’être drivée par « la durabilité et la qualité ». C’est pour cela qu’on a des changements de paradigmes, si les acteurs sont capables d’effectuer techniquement ces changements : « THINK GLOBAL, ACT LOCAL ».
Le secteur de la construction possède de multiples caractéristiques :
Conséquences sur le monde :
Ce qui ne va pas changer, selon le rapport de McKinsey, « The next normal in Construction »
Disruption que l’on peut attendre :
Mode de fonctionnement actuel du secteur de la construction :
Aujourd’hui, nous sommes dans le schéma :
Ces étapes vont se fluidifier et évoluer demain. La notion de temps sera rebasculée sur la phase études. A partir du moment où on travaille sur un modèle BIM complet complétement étudié, calibré, chaque objet se définit comme un objet fabriqué en atelier et pré-monté à l’avance qui sera livré et juste assemblé sur le chantier. Le temps sr chantier sera considérablement réduit et tout le processus optimisé.
Le nouveau mode de fonctionnement sera : Développement, approvisionnement > Matériaux et équipements > Préfabrication > Coordination et logistique (tout sera prêt à être monté à l’avance, Planning du chantier), Temps de chantier raccourci >> Assemblage >> Réception
Suite à la crise, il y a des permis d’urbanisme qui ont été arrêtés. Or, en Flandres, le permis de construire est complétement digitalisé donc ils n’ont pas arrêté de délivrer des permis pendant la crise. En Wallonie, il y a une vision pour rendre les permis publics digitaux pour 2022.
L’évolution du permis de construire digital soulève la limite juridique de la transformation digitale et le frein, résistance aux changements. Il y a une nécessité de connecter tous les acteurs avec le Cloud Computing. Les intérêts de mettre en place un permis digital sont nombreux : avoir sur la même plateforme, tous les acteurs : maître d’ouvrage, urbaniste au niveau régional et fédéral, les différents contrôleurs, incendie & énergie, les voisins. On note aussi un changement de temporalité, le projet avance plus vite…
La transformation doit être initiée par le haut (un des critères de la transformation), la personne la plus haute dans la hiérarchie doit faire l’input même si la transformation est poussée par le bas. Dans le BIM, ce sont les investisseurs et les maîtres d’ouvrage qui doivent l’initier.
Le secteur de la construction tout entier doit évoluer et pour ce faire, il est indispensable de collaborer et définir le rôle du Manager BIM précise Vincent.
Le Manager BIM doit :
Le Manager BIM dispose de moyens pour y parvenir :
L’action du Manager BIM est d’atteindre les objectifs fixés. Le résultat qualitatif du Management BIM : les livrables doivent être remis au MOA avec une intégration de toutes les simulations qui se faisaient séparément pour le bâtiment : la Réalité augmentée, l’impression 3D, la maquette sur chantier, le monitoring…
La vision du Management BIM selon Vincent :Le monde de la construction se transforme à l’intérieur d’une transformation globale de la société. Pour bien gérer cette évolution, il faut un Manager qui ait cette vision d’emmener tout le monde vers le même objectif.
Aujourd’hui, on parle plus d’une démarche d’hybridation et de transition progressive : des objectifs sont fixés et on cherche des opportunités dans chaque projet. Le rôle du Manager BIM est de combattre positivement la résistance au changement et apporter de la transparence au sein de cette connectivité.
Tout le monde doit avancer pour faire collaborer la démarche. Si un acteur est à l’arrêt, tout est coincé. Tout le monde doit prendre conscience et avancer à son échelle, chacun doit réfléchir à comment transformer son propre business, son propre métier et anticiper comment il va changer. Sinon un concurrent le fera à votre place.
En avançant conjointement, les choses vont se débloquer progressivement et on tend vers une industrialisation totale du secteur de la Construction, en gardant à l’esprit que c’est du sur-mesure. L’industrialisation doit réussir avec la spécificité de chaque projet, de chaque client.
Questions et réponses
Existe-il une normalisation des objets BIM ?
Il y avait une démarche de normalisation européenne qui s’est mis en place, l’harmonisation de la data permet l’interopérabilité et l’optimisation sur le projet. Dans les bureaux, notre mode de fonctionnement est de pas mélanger les bibliothèques d’objets BIM car elles sont paramétrées différemment. La même bibliothèque propose la même logique.
Comment pousser les entreprises vers le BIM alors qu’elles ne font pas de plan 2D
Dans le management BIM, si un acteur ne peut pas suivre au niveau BIM, le mandataire peut en sélectionner un autre, soit il y a des transferts de responsabilités vers un autre intervenant du projet.
Le maître d’ouvrage doit-il imposer le BIM dans les cahiers des charges ?
Oui, surtout ceux qui sont propriétaires de leur patrimoine et qui le restent. L’idée finale du BIM et de la transformation numérique, est de se mettre à la place d’un maître d’ouvrage et pas de chaque acteur. Avant, le travail était normé en fonction de chaque bureau. Aujourd’hui, quand je collabore dans une vision BIM, je collabore pour des livrables communs à tout le monde et je participe à la collaboration. Je ne vise plus mon propre intérêt en termes de normalisation, de gestion de data et de fichiers, je vise l’intérêt du projet.
Avant, les architectes et ingénieurs définissaient leur process de travail pour chaque projet. Or, maintenant, la logique de travail est imposée et ils doivent s’adapter. Les attentes en termes de gestion de la data seront spécifique à chaque projet.
La plus-value de travailler en BIM pour le MOA est en termes de l’exploitation et de la maintenance : pouvoir exploiter la maquette dans 20/30 ans .
Découvrez les compétences du bureau d’ingénierie et d’architecture BSolutions en visitant leur site.
Visionnez le replay de ce webinaire en cliquant ici.
Le jeudi 28 novembre, des industriels et des professionnels de la construction (architectes, dessinateurs, ingénieurs…) étaient présents à L’Atelier TARKETT pour assister au Jeudi Prescription organisé par BIMobject et Polantis.
L’objectif de cet événement ? Téri Feugeas, Consultante BIM et Architecte, ex-professeure des Universités nous a fait le plaisir de partager ses idées et son expérience sur la conception architecturale, les projets et le BIM.
Les « Jeudi prescription » sont un moment de partage et d’échanges pour ouvrir le débat avec d’autres architectes et d’autres métiers de la conception architecturale.
« Je suis architecte DPLG. J’ai exercé d’abord en Argentine. J’étais responsable de la 2ème année de conception architecturale à l’université et en parallèle j’avais créé mon agence d’architecture composée de 2 ingénieurs et 2 architectes, nous avons travaillé sur des programmes divers.
Je suis venue travailler en France en 1990. J’ai commencé chez Dumez, pendant 2 ans et j’ai travaillé sur des projets de rénovation de prisons.
Travailler dans plusieurs entreprises s’est révélé pour moi être une formidable expérience. Ensuite, j’ai créé mon agence et j’ai fait des formations pour Autodesk. «
La méthode BIM est la capacité de pouvoir intégrer tous les outils de conception et de construction dans un projet, quel que soit le choix des outils.
Le BIM n’est synonyme de 3D en réalité, ce n’est pas non plus uniquement la maquette. On travaille sur le projet, on avance avec des données plus complexes, que l’on peut extraire et retravailler.
Le sujet du BIM lié à l’architecte et à la conception interpelle Téri depuis longtemps. Souvent, le BIM est associé à un enjeu de normes, de protocoles, de coordination mais on oublie l’essentiel. Derrière la méthode BIM, il y a la conception, les projets, les programmes qui vont guider la méthode qu’on va utiliser pour un programme en particulier.
Pour Téri, il y a autant de méthodes BIM que de « programmes d’architecture ». C’est pourquoi c’est impossible de traiter cet aspect comme une mécanique,comme une communication de documents et encore moins de le réduire à des « Conventions et des Normes » pour une utilisation correcte.
L’architecte doit pouvoir découvrir des outils qui facilitent le chemin de la création et d’éviter en amont de se retrouver face à des normes, des chartes à respecter avant de connaître les enjeux de composition qui s’imposent par rapport au programme.
Téri a présenté plusieurs programmes sur lesquels elle a travaillé en valorisant notamment le chemin de conception.
1erexemple : Stade de football ou rugby
Lorsque nous sommes face à un nouveau projet comme un « Stade de football ou de rugby », deux aspects s’imposent : le contrôle de la visibilité du terrain de jeu, et la conception d’une structure simple et logique pour la toiture unique de l’ensemble.
Il existe des logiciels adaptés aux études de visibilité qui apportent des données précieuses pour l’architecte en amont de la conception de la forme finale du bâtiment.
En effet, construire un stade de foot : il y a une géométrie qui est la base, c’est le terrain de jeu, géométrie stricte par rapport à des proportions. A chaque fois, il y a une contrainte dès la conception figée car le terrain va constituer le centre de l’objet d’étude principal.
C’est l’intérêt de ce type de programme.
Par exemple, le projet « Arena » réalisé par l’architecte Christian de Portzamparc à Nanterre et Vinci Construction, ils ont travaillé en BIM avec Revit et Digital Project. Ils ont traité d’une part l’enveloppe en sachant que l’enveloppe doit répondre aux contraintes de couvrir, de sécurité et la possibilité d’être ouvrable.
Le BIM a permis l’optimisation entre le béton, la charpente métallique et la coque de la façade. Le nombre de pièces prévues au départ pour la coque était de 300 moules grâce à l’optimisation, le nombre de moules a été réduit à 26 moules
D’un autre côté, ils ont travaillé l’autre aspect essentiel de conception : la visibilité et la morphologie des gradins, pour garantir que quel que soit l’angle, la vue est optimisée, un logiciel de simulation a été utilisé pour constituer la forme.
2èmeexemple : un programme de réhabilitation
Pour un programme de réhabilitation, tous les composants de base qui seront utilisés pour le projet existent déjà. Pour ce type de projets le point de départ se trouve dans l’existant dans le meilleur de cas, récupéré en nuage de points à partir d’un scan 3D. En réhabilitation, il s’agit de corriger et mettre à jour par rapport aux normes tous les espaces et les éléments constitutifs de notre projet.
Les familles paramétriques utilisées ne peuvent pas venir de l’extérieur du projet sans une réadaptation en fonction des objectifs à atteindre, par exemple, le changement de fenêtres en rénovation.
Si on parle du BIM en réhabilitation, qui a la vedette ? C’est la réalité car on intervient sur la globalité.
Le point de départ : si on peut obtenir le scan 3D de la modélisation du bâti, c’est excellent car cela permet d’analyser les pathologies. On peut récupérer directement les familles paramétriques… Il faut extraire ce que l’on a, modéliser l’existant ou aller chercher à l’identique. Tout est lié à ce qui existe.
Par la suite, le travail de conception consiste à transformer l’existant, par exemple pour le changement de fenêtres, le travail va s’effectuer sur la famille paramétrique car on pourra griffer des solutions à ce qui existe.
Des revêtements de sols, isolants ITE, sécurité incendie … toutes les études en maquette numérique doivent être intégrées dès l’existant en transformation ou modification.
Tous mes projets sont travaillés en 3D.
3èmeexemple : Architecture d’intérieur, réhabilitation
Téri a travaillé sur de multiples types de programmes et notamment des projets de rénovation d’appartements. Le BIM est une méthode qui doit faciliter la tâche de mieux concevoir aux concepteurs. Quand des systèmes d’analyse en conception sont imposés, cela retarde, au final, le projet.
Pour que le BIM soit un outil d’accompagnement dans un projet de rénovation d’appartement : tous les outils doivent faciliter le travail, respecter une harmonie d’ensemble, notamment avec des plateformes comme BIMobject et Polantis… Avec le BIM, on a accès à la maquette, au rendu, on peut voir les textures, les matériaux … c’est le chemin spécifique à ce type de programme.
Le chemin de conception suit 4 étapes :
4èmeexemple : logements, hôtellerie, maisons de retraite.
L’analyse des cellules est le point commun entre ces types de programmes, on parle de prototypes. Avec le BIM, les cellules sont fabriquées avec une trame déjà spécifiée. Travailler sur une maquette permet de réaliser une mise à jour de la cellule.
Si nous sommes face à un projet d’hôtel industriel, le point de départ pour la conception de l’ensemble sera les études en amont des maquettes
« chambre types ». Une fois ces prototypes optimisés, il est possible par la suite d’organiser la composition de l’ensemble.
Cette méthode peut se transposer pour d’autres programmes comme le logement collectif ou la santé.
Téri a retravaillé, avec un groupe d’étudiants, 2 projets tutorés.
L’aménagement en BIM d’un hôtel industriel en utilisant le logiciel Revit. Mise en application concrète de la méthodologie BIM avec un programme précis.
Le guide de conception : il faut optimiser la chambre qui est le cœur du projet
5èmeexemple : les prototypes
Pour ce type de projet, l’analyse d’un cahier de charges précis, la morphologie adoptée et les composants seront attachés avec un système de construction de l’ensemble. Les familles paramétriques, les composants in situ et le système de construction constituent pour ce type de projet une unité. Évolution dans le temps avec mise à jour du modèle.
Exemple de prototype : Un abri de Gare à l’étude en vue de l’impression du modèle en 3D
Ces prototypes sont à l’étude. Le modèle a été optimisé avec les aspects robotiques.
6èmeexemple : Hôtel new-yorkais réalisé hors sol en Polaogne
Récemment, un hôtel modulaire a été réalisé hors-site à New York. Je n’ai pas participé à ce projet. Toutes les chambres ont été réalisées, transportées depuis la Pologne avec tous les éléments (literie, luminaires…).
L’ensemble a été optimisé.
Chaque programme, chaque projet propose naturellement les priorités à considérer dans l’organisation de l’espace, les outils informatiques adaptés à utiliser suivant chaque étape, et les plans et documents qui vont constituer la maquette numérique adaptée au type d’architecture à produire.
La méthode BIM doit incorporer tous ces éléments dès le départ afin d’éviter de rentrer dans un processus mécanique de création de murs, de portes, des fenêtres avant de comprendre le système global où chaque élément va être intégré.
La maîtrise des familles paramétriques (création, modification, adaptation) est indispensable afin de pouvoir, le cas échéant, créer un nouveau système de construction.
Si Jean Prouvé, (grand architecte du XXème siècle) invente le mur rideau en 1930, c’est grâce à un travail de conception liant le matériau, la technique et les objectifs à atteindre du projet global.
Jean prouvé a innové, inventé un nouveau système.
Apprendre à fabriquer, à inventer des systèmes de famille paramétrique.
Finalement, le BIM comme « Le Bonheur de l’innovation maîtrisée ».
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Le palmarès du Concours BIM 2019
Un accès commun à Polantis et BIMobject
FERPLAY conçoit tous types de portails, en acier et en aluminium pour l’industrie, l’habitat et le collectif. Certifié EN ISO 9001, FERPLAY possède un outil de production de 15 000m2 couvert au Portugal avec une logistique interne fiable avec 15 semi-remorques dont 3 équipés de grue.
Depuis près de 20 ans, la commercialisation est uniquement axée sur le marché Français, avec un point de ralliement sur Bordeaux.
La mise en place d’une bibliothèque numérique est fondamentale afin de pouvoir partager et échanger des données techniques avec les principaux acteurs du marché de la construction.
L’objectif principal est de faciliter le processus de communication avec les utilisateurs en recherche d’un projet de fermeture d’accès à une industrie, collectivité ou même résidence privée.
Grâce à Polantis, FERPLAY est capable
FERPLAY bénéficie d’une image de réfèrent pour sa gamme collective et industrielle de portail acier en version motorisée. Tous nos portails (battants, coulissants et autoportants) motorisés certifiés ont les procès-verbaux de conformité correspondant à la norme EN 13241.1, délivrés par le CSTB, avec tous les principaux fabricants de moteurs. Concernant le marché de l’habitat, nous offrons une gamme de 6 modèles de clôtures BRISE-VUE ALUMINIUM livrées en KIT, très rapide et facile à poser. L’ensemble est fabriqué SUR MESURE pour le particulier, enfin une idée de génie !
Idéals pour un usage intensif ou semi-intensif en collectivité, industrie ou tertiaire, nos produits sont disponibles avec COFFRES OU COLONNE TECHNIQUE. A la fois design et robustes, les portails s’intègrent parfaitement dans tous types d’environnement et respectent l’esthétique du bâtiment.
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de respecter toutes les conditions d’exécution fixées dans ces documents.
Téléchargez les objets FERPLAY sur le portail Polantis : https://www.polantis.com/ferplay
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Le jeudi 10 octobre, des industriels et des professionnels de la construction étaient présents dans les locaux d’Abvent pour assister au nouvel Apéro Prescription organisé par BIMobject et Polantis. Damien Cordier, architecte associé chez DRLW Architectes, présentait le projet Merck Millipore, un projet 100% BIM.
Après un DESS Architecture et Archéologie à l’Université Marc Bloch de Strasbourg en 2005, j’ai obtenu le diplôme d’Architecte DPLG en 2006. Après plusieurs expériences en agence puis à mon compte, en janvier 2014, j’ai rejoint Denis Dietschy, Jean-Marc Lesage et Christian Weinmann à la tête de l’agence DRLW architectes, après 4 années de collaboration.
Pour moi, chaque bâtiment doit être à la fois fonctionnel, « porteur d’image » et respectueux de l’environnement. La rigueur et la précision apprises sur les sites archéologiques m’inspirent encore aujourd’hui pour gérer les opérations dont j’ai la responsabilité. J’ai été formé très jeune au travail collaboratif, aujourd’hui, je suis le référent DRLW pour la généralisation du Building Information Modeling (BIM).
Depuis sa création, en 1979, DRLW architectes a développé une solide expérience dans des domaines et des échelles très variés. Basée à Mulhouse, notre agence compte 4 associés et une trentaine de collaborateurs. Elle intervient en tant qu’architecte mandataire sur tout le territoire français pour des maîtres d’ouvrage publics ou privés sur des projets extrêmement divers en réhabilitation ou en neuf : gares et aéroports internationaux, programmes de logements, bâtiments tertiaires ou industriels, résidence d’accueil pour personnes âgées, établissements scolaires, piscines et gymnases … Par exemple, il y a deux ans, nous avons livré l’aéroport de Mayotte en bois, le centre de maintenance du nouveau tram de Besançon.
Nous avons également travaillé sur la réhabilitation de bâtiments tertiaires comme la maison d’Alsace à Paris. Le projet, présenté lors de cet Apéro Prescription, est la construction d’un bâtiment composé d’un showroom, laboratoire et de bureaux pour Merck Millipore à Molsheim, près de Strasbourg.
« Ce qui est réellement intéressant dans ce projet entièrement mené en BIM, est la correspondance voire la quasi exactitude entre la maquette conception et le bâtiment construit.«
Merck Millipore souhaitait construire un showroom clients comprenant : un accueil client, des laboratoires, des salles de conférences, des bureaux et du stockage. Le Projet en quelques chiffres :
– Maître d’ouvrage : Merck Millipore
– Collaboration avec le cabinet d’ingénierie tous corps d’état : OTE.
– Surface : 4 100 m2
– Coût : 9,3 millions d’euros
– Mission de DRLW architectes : complète
– 1er fichier Master plan réalisé en 2017
– Chantier : 13 mois
– Livraison du chantier : 2019
L’objectif de ce showroom est d’accueillir les clients venant de toute l’Europe et du monde entier. Ce bâtiment devient une véritable vitrine, un support de communication valorisant pour le groupe Merck.
Le BIM a été la clé pour remporter ce projet. Dès le départ, nous avons présenté au client des maquettes BIM, même s’il ne le demandait pas. Nous lui avons expliqué l’intérêt de travailler en BIM pour lui et pour nous. Avant, l’architecte travaillait sur des dessins, des maquettes 2D et maintenant toutes les informations sont intégrées dans une maquette 3D. La maquette s’enrichit au fur et à mesure de l’avancement du projet en intégrant toutes les données techniques du Bâtiment.
Nous avons été force de propositions vis-à-vis du client : notre agence a dessiné le projet en 2D, on a proposé une étude du site et fait une préconisation du lieu d’implantation du bâtiment.
Pour étayer notre discours, nous avons réalisé les premières maquettes 3D. Ces dernières se sont révélées être un outil d’aide à la décision pour le maître d’ouvrage qui a mieux compris le projet, il a pu se balader dans la maquette et prendre des décisions plus rapidement.
Pour faciliter la présentation du projet lors de l’Apéro Prescription, Damien a comparé les PDFs et les maquettes réalisées sur ARCHICAD.
Oui, nous avons mené plusieurs types d’études en amont pour bien préparer le projet.
Dans un premier temps, un « Space Planner » a étudié l’environnement de travail des salariés, les espaces de travail et de rangement nécessaires en fonction des métiers. Il a réalisé une synthèse des besoins afin d’optimiser le bien-être, le confort des employés et rationaliser l’espace de travail.
En parallèle de cette étude, la modélisation en BIM du bâtiment a participé également à l’optimisation des lieux.
Également, des études d’ensoleillement, thermiques et d’exposition ont été réalisées avec OTE. Sur ce projet, il était nécessaire de gérer la double peau micro-perforée du bâtiment, le patio plein sud, le laboratoire entièrement vitré. Grâce aux études, le patio a été bien orienté et pensé : la forme trapézoïdale, les dimensions, la qualité du vitrage et les protections solaires bien choisies.
Nous avons été capable de produire rapidement des études, de fournir des maquettes 3D pour que le client valide à chaque étape et prenne les bonnes décisions pour que le projet avance selon le planning établi.
Une maquette BIM qui s’enrichit à chaque phase :
Dès la phase APS, il était intéressant pour le Maître d’ouvrage de disposer de la maquette BIM. Il a pu se balader dedans ce qui lui a permis d’identifier tous les espaces, leur taille, le mobilier : l’entrée, le hall, le showroom. Les échanges entre l’agence et le client ont été facilités grâce à la maquette.
Dès cette phase, en partenariat avec OTE nous avons réalisé les vrais chiffrages avec les économistes ce qui permet de savoir précisément de quoi on parle et non établir des ratios « à la louche ».
Avant la phase APD, on a souvent des schémas et des études statiques mais on a rarement des maquettes 3D. La modélisation des structures est établie en phase APS mais rarement les fluides. La phase APD sert de support pour faire le permis de construire et accessoirement pour faire toutes les perspectives.
J’ai communiqué une perspective de ce projet au client et je me suis avancé sur le fait que le projet serait construit tel que modélisé car nos études étaient précises, quantifiées, il y avait un vrai modèle 3D. La réalité du projet a validé la perspective.
La maquette a montré toute la signalétique normée par Merck : toutes les perspectives avec les plafonds micro-perforés, les types de luminaires, les tables tactiles et le patio …
La maquette 3D est plus détaillée en phase Pro. Il est possible d’afficher les parties que le bureau d’étude a intégré dans la partie structure, CVC, électricité. La maquette permet de modéliser et voir les emplacements des interrupteurs, des prises. Le client voit et comprend la maquette et se projette dans le projet fini.
Comme sur la perspective, ce qui est intéressant à cette phase est que le client commence à comprendre qu’au-dessus du faux plafond, il y a de l’éclairage, de la ventilation et que tout cela prend de la place, donc le client comprend les enjeux, les espaces et ce qu’il achète.
On peut faire une coupe dans la maquette et se balader dedans. C’est l’intérêt pour l’ingénieur travaux qui commence à rentrer dans la technique. Par exemple, dans les laboratoires, tous les éléments ont été modélisés : les prises de courant, les arrivées d’air, eau, le calpinage des faux plafonds … Avec la maquette 3D, on sait précisément si les fluides sont bien placés, s’il y a tous les tuyaux…
On a utilisé le logiciel Solibri pour faire la synthèse entre les modèles et vérifier les clashs.
Notre agence a 40 ans et travaillait avec AutoCAD, SketchUp, mais parfois on bougeait une fenêtre en 2D dans le plan et dans la coupe on ne le faisait pas et encore moins dans la maquette. Moi, j’ai commencé à travailler très tôt avec ARCHICAD, j’ai parcouru les autres logiciels mais j’ai préféré les fonctionnalités d’ARCHICAD qui sont plus intuitives et qui répondent exactement à nos besoins.
Quel que soit le logiciel BIM utilisé par les autres parties prenantes, l’objectif est de faire un projet en 3D avec des caractéristiques techniques hiérarchisées. En fait, il faut que tous les acteurs du projet (architectes, ingénieur fluide, ingénieur structure…) communiquent entre eux à chaque phase. Il n’y a pas de méthodologie toute faite, on utilise les IFC si plusieurs acteurs utilisent des logiciels différents. Quand on a livré une maquette BIM, on livre du format IFC.
Le client possède l’IFC de l’architecte où il retrouve l’ensemble des données ainsi que leur provenance, l’IFC de l’ingénieur structure, l’IFC de l’ingénieur fluide, celui de l’architecte … Ensuite, d’autres logiciels peuvent faire la synthèse comme Solibri.
Le client peut avoir un logiciel pour faire l’exploitation de sa maquette et c’est ce logiciel qui doit ouvrir un IFC de la maquette ARCHICAD afin de ne pas perdre de données. Avec le bureau d’études, ce projet a été conduit 100% en BIM et reflète tout le savoir-faire de notre agence.
« Comme tout projet architectural, on laisse une trace pendant de nombreuses années. «
Le piège du BIM est que dès la phase APS, on fait tout de suite un PRO, or le projet évolue… Sur ce projet en particulier, nous avons mis en place une méthodologie assez forte pour faciliter la prise de décision du client. En APS, on avait 7 variantes et le projet a évolué dans tous les sens.
« Ce qui est important est de savoir ce que l’on veut valider à chaque phase et avancer étape par étape. »
Aujourd’hui, notre agence utilise BIMoffice, qui grâce à sa base de données unique rassemble tous les outils de pilotage des projets. La liaison s’effectue entre nos fichiers ARCHICAD et BIMoffice et les économistes sont en train d’apprendre à chiffrer nos projets grâce à la maquette BIM.
Le client a été très satisfait de ce projet qui correspond à ce qu’il souhaitait. Finalement, avoir travailler en BIM a permis au client de se projeter, de prendre des décisions rapides et valider chaque étape du projet. Il y a eu beaucoup moins de surprises pendant le chantier que pour un projet non BIM. Tout a été anticipé et a permis de travailler efficacement en phase chantier et de respecter les délais du client.
En savoir plus sur le projet de l’agence DRLW architectes et ses projets : https://drlw.fr/projets/
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L’équipe monte sur la première place du podium avec un projet ambitieux : une réponse architecturale et urbanistique conçue grâce à la donnée.
Dotation : 10 000 € et les logiciels Artlantis et BIMoffice d’Abvent offerts à chaque membre de l’équipe.
Pour cette 4ème édition, BIMobject et Polantis s’étaient associés à la ville d’Évry-Courcouronnes qui avait proposé un défi de taille aux candidats : proposer un centre socio-culturel qui aurait une vocation sociale globale. Ouvert à l’ensemble de la population habitant à proximité, offrant accueil, animation, activités et services à finalité sociale, le projet devait permettre de désenclaver le site choisi.
Félicitations aussi à :
Louis-Nicolas Pinton, Clément Baehr et Sébastien Regall qui remportent le 2ème prix pour le projet « Poésie des pleins et des vides pour un lieu ouvert ».
Dotation : 5 000 € et le logiciel BIMoffice d’Abvent offert à chaque membre de l’équipe.
Jérôme Lecat qui remporte le 3ème prix pour le projet « La Barque Solaire ».
Dotation : 2 500 € et le logiciel Artlantis d’Abvent offert à chaque membre de l’équipe.
Merci aux sponsors du Concours BIM 2019 : Abvent, Velux, Lafarge, La Toulousaine, Reckli, Graitec, Onduline et La Fondation Excellence SMA sans qui tout cela n’aurait pas pu être possible.
Merci aussi aux parrains du concours, les « incontournables » de l’écosystème BIM que sont l’Ordre des Architectes, l’UNSFA, Sightline Group, le Club BIM Prescrire, HEXABIM, BTP.tv, Volumic, et bien évidemment la ville d’Evry-Courcouronnes.
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Concours BIM 2019, interview de Stevens Chemise, membre du jury
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Accès au livret des projets des finalistes du concours
Bonjour Stevens, merci de répondre à cette interview. Tout d’abord pouvez-vous nous en dire plus sur les raisons pour lesquelles Graitec soutient le Concours BIM 2019 ?
En quelques années, le concours BIM a acquis une notoriété importante et compte parmi les événements majeurs pour les passionnés d’architectures. Il met en lumière des talents, à la fois en conception mais aussi dans la maîtrise des outils numériques, nécessaire à une bonne illustration et valorisation du projet. Graitec est un acteur international, spécialisé dans l’édition et la mise en place de solutions destinées à la conception, la simulation, la fabrication et la gestion de projet BIM. En ce sens, il était parfaitement cohérent et légitime pour nous d’encourager et de soutenir les valeurs portées par ce concours que nous partageons comme promouvoir le BIM, favoriser la collaboration interdisciplinaire, ou encore déployer le numérique et l’appréhender comme une opportunité d’améliorer la construction et la maintenance des ouvrages.
Justement, que pensez-vous du projet de l’édition 2019 ? Les candidats devront proposer un projet de centre socio-culturel situé au cœur du quartier mythique des Pyramides à Évry-Courcouronnes. Pour ce faire, ils devront adopter une démarche BIM.
Cette nouvelle édition du concours offre un exercice de réflexion parfaitement adapté aux grands enjeux de demain. D’ici 2050, d’après les tendances actuelles, plus de deux tiers de la population mondiale habitera les villes, ce qui demandera de penser la ville intelligente autrement : connecté, modulable, écoresponsable dans sa conception et son évolution. Séparer radicalement les lieux d’habitation, de travail, de loisirs ou de services ne pourra plus être un modèle soutenable a priori, notamment par les flux de trafics induits par cette configuration. Aussi, ce projet proposé par la ville nouvelle d’Evry présente à la fois des enjeux multiples, mais aussi des contraintes, l’une d’elles étant notamment cette spécificité technique de la construction sur dalle, caractéristique du quartier des pyramides. Quant aux choix d‘un centre socio-culturel, il me parait bien adapté au contexte de ce quartier paupérisé ou la création d’un espace de croisement dynamisera la mixité sociale. La démarche BIM permettra sans aucun doute de trouver les réponses les mieux adaptés face aux questions soulevées par la thématique de ce concours.
Pouvez-vous nous en dire plus sur une des consignes du concours : garantir les performances énergétiques du projet proposé ?
Nous sommes clairement dans un contexte sociétal et politique où le sujet de la transition énergétique figure parmi les plus prépondérants. L’industrie du bâtiment est identifiée comme l’une des activités qui compte parmi les plus énergivores. Ainsi, les aspects énergétiques et environnementaux sont déjà des problématiques au cœur des préoccupations de nombreux professionnels de la construction (particulièrement des agences d’architectures), mais aussi des futurs occupants, désireux de vivre dans des habitations efficaces énergétiquement. L’idée de cette consigne n’est donc pas d’imposer la réalisation d’études thermiques précises, mais plutôt de pouvoir présenter et justifier une conception éco-responsable, c’est à dire pensé dans une logique d’optimisation de la performance thermique et de la consommation énergétique de l’ouvrage.
Concrètement, que va permettre de faire un logiciel tel qu’ArchiWIZARD ?
ArchiWIZARD est un logiciel de simulation énergétique, permettant notamment dès l’esquisse du projet, une visualisation graphique temps réel simple, des principaux indicateurs de performance. Interopérable avec les plateformes de modélisation BIM, ArchiWIZARD pourra exploiter les informations d’une maquette 3D pour simuler entre autres l’ensoleillement, l’irradiation des façades, l’éclairage naturel, le confort des occupants jusqu’à des simulations de la consommation du bâtiment. Grâce à ce logiciel, les candidats pourront donc directement visualiser l’impact de l’orientation du bâti par exemple, des façades vitrées, de la végétation, des bâtiments environnants ou bien de la pose d’équipement photovoltaïque et ceux, afin de réaliser les meilleurs choix architecturaux.
Vous serez membre du jury, lors des délibérations qu’allez-vous regarder en priorité dans les projets ?
La majeure partie des candidats est d’ores et déjà habitué à répondre à des concours et donc comme pour tous concours, le respect des consignes est essentiel et sera logiquement étudié. Le jury cette année est composé essentiellement d’architectes reconnues et je serai l’un des rares ingénieurs bâtiments à en faire partie. Naturellement, j’aurai a priori un regard autre et je serai probablement sensible à des aspects différents. Pour ma part, c’est la troisième fois que j’ai l’opportunité de faire partie d’un jury de concours et de mon expérience personnelle, systématiquement, la hiérarchisation des projets est corrélée aux questions soulevées par la singularité de chaque projet : doit-on privilégier une architecture plus conventionnelle répondant mieux aux critères programmatiques ou bien une plus innovante moins optimisée ? En quoi l’intégration architecturale de ce projet est meilleure ? Comment s’il est choisi, un projet proposé pourrait-il évoluer dans le futur ? Compte tenu de la qualité des projets proposés lors des éditions précédents, les délibérations s’annoncent clairement complexes et les candidats pourront définitivement s’exprimer au travers de tous types de style architectural, notamment grâce à la richesse des profils qui composent le jury.
Plus largement, que voulez-vous dire aux candidats du concours ?
Tout d’abord, je tenais à féliciter tous ceux qui participent à ce concours pour leur engagement et leur souhaiter bonne chance. L’équipe en charge de l’organisation de ce concours a fait son maximum pour que celui se déroule dans les meilleures conditions pour les candidats. Par exemple, en tant que Sponsor, nous avons mis à disposition gratuitement le logiciel ArchiWIZARD aux candidats, ainsi que des vidéos de formation et un support technique leur est également mis à disposition afin que ceux-ci n’aient aucun frein à leur proposition de projets. Aussi, je pense que ce concours est une formidable opportunité à saisir pour tous profils de candidats. Il donne l’opportunité de réaliser un projet à la fois valorisant pour les étudiants qui consolideront leur employabilité future, mais aussi pour les professionnels qui bénéficieront d’une visibilité importante.
Enfin, quels projets menés en BIM ont attiré votre attention récemment ? Pour quelles raisons ?
En Europe, les récentes études en matière de taux d’utilisation du BIM placent la France en 3ème position, derrière le Pays-Bas et l’Angleterre. Même si la démarche BIM n’est pas systématique et généralisée, différentes initiatives comme ce concours encouragent la transformation du secteur qui est inéluctable. Les retours et cas d’usages en BIM se sont donc multipliés sur tout types de projets, de la maison individuelle à des ouvrages de grandes dimensions, aussi bien en conception qu’en exploitation, en passant par l’optimisation des méthodes de chantiers. Il est difficile de comparer ces projets BIM réalisés car chacun à des spécificités propres et traite d’une problématique spécifique : l’intégration de bibliothèques d’objets BIM intelligents, l’optimisation des surfaces, des coûts, de dimensionnement de réseaux …. Evoluant dans un groupe international, j’ai l’opportunité de travailler avec d’autres pays qui ont – sur certains aspects – des priorités en matière d’implémentation du BIM différentes. Toutefois, je dirai que j’ai été sensible à deux typologies de projets BIM. La première typologie sont les projets réalisés à l’échelle de la ville, avec les problématiques notamment d’infrastructure. En effet, depuis des années le BIM est souvent utilisé dans le cadre d’une construction spécifique et nous pouvons aujourd’hui sentir, les prémices d’une utilisation du BIM à une autre échelle, par notamment une convergence entre BIM et SIG. La seconde typologie de projet ayant attiré mon attention sont les projets en BIM exploitation, intégrant des objets connectés. La aussi, les réalisations pionnières montrent comment l’Internet des objets peut aider les gestionnaires de bâtiments dans leur métier, pour une meilleure maintenance de l’ouvrage et un meilleur confort des usagers.
Nous vous invitons à vous inscrire à la cérémonie de remise des prix du Concours BIM qui aura lieu le 3 octobre 2019 à Paris, en cliquant ici.
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OnLevel est un spécialiste des garde-corps en verre, novateur et design.
Les produits OnLevel permettent une installation facile et rapide et ils apportent une plus-value. Les produits offrent leur soutien non seulement le long des marches et des escaliers, mais ils assurent aussi la sécurité des balcons et galeries. OnLevel affirme que grâce à ses produits l’utilisateur a une meilleure vue.
Avant notre interview, Niels Wildschut, Sales Manager France nous a affirmé : « les prescripteurs peuvent personnaliser leur design et combiner tous les éléments à leur gré : sélectionner les composants au sein d’un système ou combiner les produits issus de nos différentes lignes. Non seulement nos produits sont totalement flexibles, mais ils sont également strictement contrôlés par les principales autorités de surveillance internationales et sont dotés des sigles de qualité et des certificats nécessaires dans les différents pays, tels que le marquage CE des produits en acier inoxydable, en aluminium, en zinc moulé sous pression et en verre. En France, nos produits sont testés et validés par le CSTB. »
Vos motivations : pourquoi entamer une démarche BIM ?
Notre démarche BIM est très importante, parce qu’elle va nous permettre de communiquer directement avec les prescripteurs dès qu’ils téléchargent nos fichiers.
Selon nous, le BIM va se développer de plus en plus, parce qu’il permet de :
Pourquoi avoir entamé cette démarche BIM avec Polantis ?
Selon moi, Polantis est la plateforme la plus utilisée par les prescripteurs en France.
Polantis offre beaucoup de possibilités d’informer les utilisateurs autour de chaque produit : détails du produit, fiches techniques, fiches de pose, textes CCTP, images des réalisations, des contacts des commerciaux/installateurs… et tout cela en utilisant une plateforme commune. Polantis répond à la demande des prescripteurs dans leur recherche des meilleurs produits sur internet.
Pourquoi avoir modélisé ces produits ou cette gamme de produits ?
La plupart de nos systèmes garde-corps qui sont sous Avis Technique sont désormais en ligne. Pour compléter toute notre gamme sur la plateforme Polantis, notre bureau d’étude s’occupe de finir les objets BIM/CAO pour 3 autres modèles. Début 2020, nous espérons rajouter une nouvelle ligne »Skyforce ». C’est un système de garde-corps en verre qui se pose devant les fenêtres (balcon). C’est notre objectif d’innover au maximum.
Quelles sont les particularités des produits qui sont en ligne ?
Les produits sur la plateforme Polantis sont des systèmes de garde-corps en verre. Depuis 2008, nous sommes actifs dans ce métier. Puisque nous ne faisons que du garde-corps en verre, il est aisé d’affirmer que nous sommes de vrais spécialistes ! Présenter tous nos systèmes sur la plateforme Polantis, nous permet de faire valoir notre passion et ainsi mettre en avant notre passion.
Quel message souhaitez-vous faire passer aux utilisateurs de la plateforme qui téléchargent vos produits ?
N’hésitez pas à contacter OnLevel si vous avez besoin d’aide : vous serez accompagné dans votre démarche et vos projets. Il est tout à fait possible que nous ayons la solution (qui n’apparaitrait pas nécessairement sur Polantis). De plus, comme nous sommes concepteurs nous pouvons créer des solutions sur mesure et accompagner des projets spécifiques.
Retrouvez les objets BIM OnLevel sur Polantis.com en cliquant ici.
Retrouvez le site de OnLevel ici.
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Depuis plus de 35 ans, Kopal est leader de la fermeture industrielle et de la clôture à barreaux sur le marché européen. Kopal propose aux particuliers une large gamme de portails motorisés ou non, ainsi qu’un savoir-faire dans la construction de l’autoportant et des clôtures aciers.
Polantis a interviewé Johan Gheldof, Marketing Manager & IT Manager chez Kopal.
Pourquoi avoir entamé une démarche BIM ?
Notre démarche BIM est essentielle, elle va nous permettre de toucher directement l’ensemble des prescripteurs au moment de leur téléchargement.
Pourquoi entamer cette démarche BIM avec Polantis ?
Polantis me parait être la plateforme la plus pertinente. Polantis propose une multitude d’informations autour de chaque produit : des fichiers BIM et CAO, des fiches techniques, texte CCTP, des fiches de pose, des photos, des contacts de poseurs, des contacts commerciaux directs,… et tout cela sans interface via un email que l’on ne contrôle pas. Polantis répond à la demande de TOUS les prescripteurs, BIM et CAO…
Pourquoi avoir modélisé ces produits ou cette gamme de produits ?
Nous démarrons pour l’instant : nos choix se sont donc portés sur les produits fort présents sur nos marchés. Nous avons par ailleurs pris en compte ce qui existait déjà ou pas sur la plateforme, dans le but d’innover au maximum les objets disponibles.
Quelles sont les particularités des produits qui sont en ligne ?
Les produits en ligne sont les clôtures à barreaux, c’est une gamme de produits spécifiques chez Kopal avec de nombreuses particularités notamment dans la gamme jungle – comme sur l’image ci-dessous – ce sont des conceptions uniques en Europe.
Quel message souhaitez-vous faire passer aux utilisateurs de la plateforme qui téléchargent vos produits ?
Qu’ils n’hésitent pas à contacter Kopal pour les aider, les accompagner dans leurs démarches et projets, nous pouvons avoir la solution sans que celle-ci ne soit présente sur Polantis.
Retrouvez les objets BIM Kopal sur Polantis.com en cliquant ici.
Retrouvez le site de Kopal ici.
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