Le jeudi 30 novembre, des industriels et professionnels de la construction étaient réunis dans les locaux de Polantis pour assister à une présentation de Rafik REMAL Architecte, consultant BIM et Gérant R-BIM, un des pionniers du BIM Management en France.
Outre le BIM Management du projet CentraleSupélec de Rem Koolhaas (OMA) livré en août 2017, Rafik a collaboré à de grands projets tels que le Tribunal de Grande Instance de Paris (TGI) de Renzo Piano (RPBW), en présynthèse ainsi que sur le projet de l’Aéroport International de Genève (AIG), de Richard Rogers (RHSP).
Il a contribué à la conduite du changement et facilité l’implémentation de la démarche BIM chez plusieurs sociétés d’Ingénierie en France telles que : Assystem EOS, ALTO Ingénierie, IGREC Ingénierie, INGEROP et intervient en tant que formateur Revit et BIM dans des Ecoles d’ingénieurs telle que l’ESITC de Caen et au Koweït en partenariat avec l’Académie de Paris auprès d’organismes étatiques locaux.
R-BIM est une société dédiée au BIM et aux nouvelles technologies appliquées à la construction, depuis 2010, proposant aux professionnels du bâtiment et de la construction des services de :
Quelques postulats
Rafik REMAL précise : « Le BIM n’a pas vocation à réinventer les métiers de la construction, le BIM n’est pas une finalité en soi non plus, c’est une démarche managériale de projets, qui a vu le jour pour être au service des métiers de la construction, afin d’optimiser les méthodes, les moyens et la qualité de la production, en s’appuyant sur des technologies innovantes, la maquette numérique, des normes et des processus collaboratifs permettant de réaliser les projets dans le principe de l’ingénierie concourante. »
Il confirme aussi « oui, le BIM en tant que démarche est une disruption car les façons de concevoir et d’appréhender un projet de construction rompent complètement avec ce qu’il se faisait avant. » En conclusion Rafik précise : « Le BIM implique un changement dans la culture productive et managériale des sociétés d’architecture, d’ingénierie et de construction ; et comme dans tous les processus de changement, cela ne s’improvise pas, cela demande une planification sérieuse, une stratégie agile, et l’accompagnement d’experts en BIM afin de garantir la pérennisation de la démarche.
De l’intérêt du BIM Manager
Selon Rafik, avoir recours à un « BIM Manager » ou à un « facilitateur du BIM » est aujourd’hui inévitable car la mise en œuvre du BIM sur un projet demande beaucoup de rigueur et de méthode et surtout une expertise terrain BIM, que souvent on n’a pas au début en interne : se lancer dans un projet BIM au débotté peut s’avérer contreproductif.
L’École Centrale de Paris (CentraleSupélec)
En présentant plus précisément le projet de l’École Centrale de Paris (CentraleSupélec), Rafik a pu exposer les enjeux de son métier et nous raconter un bout de son quotidien.
Le projet, mené par l’agence OMA dirigée par Rem Koolhaas, se trouve sur le plateau de Saclay à Gif-Sur-Yvette (91), il s’agit d’un programme de 48 500 m² comprenant des classes, un amphitéatre, des laboratoires, parking, bureaux, un restaurant, etc.
Sur ce projet, Rafik REMAL raconte avoir eu trois missions :
La maquette numérique du projet, le point d’interrogation
Les convives de la matinale ont beaucoup interrogé Rafik à la vue des différentes maquettes numériques du projet.
Rafik explique donc la stratégie de découpage et d’assemblage de la maquette numérique du projet.
Exemple de découpage de la maquette numérique : La maquette numérique OMA est composée de 04 maquettes numériques distinctes : façade, structure, architecture (finitions de sols, plafonds, équipements, etc.) et mobilier intérieur
Exemple de question : le BIM Manager est-il censé rendre une seule ou plusieurs maquette(s) au Maitre d’Ouvrage ? Qui va superposer les maquettes ?
Rafik répond : « Il n’y a aucun intérêt à superposer l’ensemble des maquettes numériques dans une même « super-maquette » dans le logiciel de production tel que Revit, le Maître d’Ouvrage récupère toutes ces maquettes séparées, avec un fichier par maquette. Ce fichier peut appeler toutes ces maquettes en lien mais il ne les appelle pas forcément toutes à la fois. Le BIM Manager crée une maquette numérique globale (agrégation de l’ensemble des maquettes numériques modélisées du projet) dans un agrégateur tel que Navisworks ou Solibri Model Checker à des fins de coordination, de contrôle qualité et de visualisation.
Ne pas perdre de vue l’objectif premier du BIM
L’objectif final et le plus important pour le Maître d’Ouvrage est de récupérer toutes les informations du DOE qui permettent d’avoir une base de données fiable et pertinente qui alimente les outils de GMAO (gestion et maintenance assistée par ordinateur) utilisés dans la gestion du patrimoine immobilier du maître d’ouvrage.
Effectivement, le projet fait en BIM permet de centraliser les données des ouvrages exécutés nécessaires à l’exploitation & la maintenance de l’ouvrage, dans un endroit unique (la maquette numérique). La disponibilité et la structuration de celles-ci est une condition sine qua non pour garantir la pertinence de la démarche.
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Tout en étant en alternance, vous avez participé à la mise en place du BIM dans l’agence Léon Grosse de Nanterre et dans le groupe en TCE (référant BIM des études). Pouvez-vous me parler de votre formation ?
Je me suis toujours intéressé au dessin : très tôt, je passais mon temps libre à modéliser sur Sketchup. Suite à mon Baccalauréat Scientifique, je me suis dirigé vers un DUT Génie Civil, suivi d’une formation d’Ingénieur en alternance, dans un service étude de prix tout corps d’état.
Pendant ma formation, j’ai pu découvrir le logiciel Revit, sur lequel j’ai réalisé tous mes projets scolaires.
Un jour, mon manager chez Léon Grosse Nanterre m’a demandé de lui présenter mes différents projets scolaires et de lui expliquer le BIM. Quelques mois plus tard, il est revenu vers moi et m’a donné la possibilité de créer un service BIM au sein de l’agence.
Actuellement, je suis en stage de fin d’études dans une autre structure : nous produisons des maquettes pour des entreprises générales depuis l’Inde. Cela me permet de comprendre l’organisation nécessaire avec une vision sur la mise en œuvre du BIM, mais également de me donner une expérience de management d’équipe, qui me sera utile par la suite.
Quelles sont vos missions chez Léon Grosse ? Pouvez-vous nous parler de votre parcours dans l’entreprise ?
Dans un premier temps, et après avoir intégré Léon Grosse en septembre 2015, j’étais chargé de chiffrer des opérations pour remettre notre offre (mémoire technique + chiffrage) dans un délai imparti. Je devais ensuite désigner les différents sous-traitants après avoir géré une affaire.
Dans un second temps, l’opportunité de développer le BIM à temps plein dans l’agence IDF2 m’a été confié en mars 2017 . Quand je suis arrivé sur le sujet (en septembre 2016), tout était à faire.
Aujourd’hui, il y a plusieurs ingénieurs méthodes qui développent les méthode BIM. Régulièrement, des PFE sont intégrés à l’équipe pour partager cette expérience mais également pour aider à développer d’autres outils.
Mon travail se décompose comme suit : organiser et mettre à jour notre façon de travailler avec le BIM (gabarits, procédures, bibliothèques), assister le projeteur lors de nos conventions et pour la modélisation, suivre les projets BIM (relecture des conventions, réunions spécifiques…) ainsi que produire et manager des projets en BIM.
Ce qui me passionne vraiment, c’était le fait que nous soyons en plein développement, ainsi de pouvoir découvrir sans arrêt de nouvelles astuces pour nous faire gagner en temps et en efficacité.
Actuellement, l’agence sort de la conception ses premiers bâtiments en BIM, maîtrisés selon les méthodes de construction et de chiffrage établis.
Sur quels projets BIM avez-vous travaillé ? Quels sont les plus marquants ?
Pour le moment, j’ai eu l’opportunité de développer réellement nos compétences BIM sur un projet en conception / réalisation pour la CIUP : deux bâtiments et un total de 600 chambres étudiantes.
J’ai aussi travaillé sur un projet en conception : la piscine de Rueil Malmaison. Ce projet était vraiment particulier parce qu »il s’agissait du premier projet où plusieurs acteurs travaillaient ensemble pour alimenter la maquette numérique. D’autre part, c’était aussi un challenge car deux architectes qui intervenaient travaillaient sur deux logiciels différents, et sur un même bâtiment.
Ce qui m’a donné satisfaction, c’est d’avoir eu des retours positifs de l’ensemble de l’équipe, et notamment de la hiérarchie, qui imagine déjà ne plus revenir en arrière par rapport à cette nouvelle façon de travailler. Ce qui m’enchante également, c’est la synergie qui a été créée dans le groupe, permettant à chaque intervenant des différentes agences de communiquer entre eux.
Il faut aussi ajouter à cela les retours des clients et architectes qui ont été ravis de découvrir le BIM, et surpris de toutes les solutions qui leurs sont offertes, avec notamment les rendus perspectives du projet. La qualité et les possibilités du modèle BIM les ont impressionné.
En quoi l’utilisation du BIM s’applique-t-elle aux études de prix ?
L’utilisation du BIM ne se limite pas à l’étude de prix. Pour moi, c’est vraiment la continuité d’un projet qui est nécessaire, de la phase de conception du projet jusqu’à sa maintenance, en passant par l’exécution.
Par ce nouveau processus, le BIM fait apparaître de nouveaux aspects de la construction : une évolution exponentielle de logiciels ultra performants qui permettent un gain de temps impressionnant (on s’éloigne de plus en plus du bon vieux AutoCAD 2D même si celui-ci reste toujours utilisé), de nouvelles technologies (réalité augmentée, réalité virtuelle, implantation automatique des points topographiques, reconstitution du bâtiment existant par un simple survol de drone et d’une capture vidéo, implantation de capteurs sur chantier, tables et écrans collaboratifs…), un aspect ludique et une plus-value indéniable en terme de communication et d’exploitation.
Pour nos équipes d’étude de prix, il s’agit vraiment d’un outil permettant de gagner en fiabilité, mais aussi d’éviter les re-saisies et les erreurs de compréhension (tout ce qui est dessiné sera pris en compte dans les nomenclatures puis dans nos logiciels métiers).
Cependant, un des défis est de faire comprendre que l’architecte (ainsi que les autres intervenants) doit modéliser selon nos conventions. Sinon, nous serons obligées de re-modéliser le bâtiment pour avoir ensuite des quantités justes pour son exploitation, et cela n’est pas forcement l’objectif premier du BIM. Le BIM nous permet d’être plus fiables mais nous oblige également à rentrer davantage dans le détail pour maîtriser les quantités qui sortent du modèle. Une fois que celui-ci est fiable, on peut sortir l’ensemble de nos compétences métier à partir d’un même support, ce qui est plutôt bien pour éviter les oublis et les erreurs de re-saisie.
Comment travailliez-vous avec vos collaborateurs chez Léon Grosse ?
Dans un premier temps, je pense qu’il est nécessaire de préciser que nous étions en plein développement sur ce sujet qui vise l’ensemble de la construction sur tous les points de l’entreprise : les travaux, les études et plus largement tout le groupe.
Mon rôle auprès de mon service national consistait à sensibiliser en interne, comme en externe auprès d’architectes (lors de projets en conception réalisation), des directions et de leurs équipes d’études entières. Ces sensibilisations prennent souvent la forme de présentations, de soutien à l’équipe sur les projets en études (sur leurs attentes du BIM), ou encore de tuto formulés pour les utilisateurs.
A l’échelle du groupe, j’ai la chance de faire partie d’équipes de développement du BIM pour son utilisation en Étude et en travaux.
Concernant les objets BIM : en utilisez-vous ? Allez-vous sur Polantis ?
Régulièrement je fais un tour sur les sites de mise en ligne d’objet BIM, pour voir les nouveaux industriels mettant en ligne leurs produits. Petit à petit, j’ai créé une bibliothèque d’objets que je trouve sur des projets que j’ai en cours ou via des sites de ressources en ligne. Pour moi, c’est essentiel pour une plateforme d’objets de disposer de produits de construction sous forme d’objets 3D prescrits par les architectes. Selon moi, Polantis est la plateforme sur laquelle je trouve le plus de ces objets prescrits. Ce qui ne gâche rien, c’est que les objets Polantis présentent une belle qualité d’exécution.
Toutefois, pour les Industriels, il faudra veiller à faire des objets légers pour qu’ils n’alourdissent pas davantage la maquette. Il serait bien d’ajouter différents niveaux de détail par objet mais, d’après les informations dont je dispose, vous prévoyez de le faire. Néanmoins je ne peux que vous le conseiller.
Comment vous tenez-vous informé de l’actualité du BIM ? Quels sites, blogs, etc. lisez-vous ?
Je consacre chaque jour du temps à la lecture de blogs et d’articles sur les actualités ou projets BIM. Aussi, dès que je rencontre un petit problème que je n’arrive pas à résoudre, j’utilise les blogs (HEXABIM, Applicitet, abcdblog, …). A l’inverse, je donne des conseils ou des réponses aux questions qui y sont posées. C’est quelque chose que j’apprécie, étant donné que cela permet de créer une synergie entre les acteurs du BIM en France (VillageBIM, Mediaconstruct, le site du PTNB, …). En plus de ces blogs et articles, je m’informe sur les réseaux professionnels.
De quoi sera faite la suite de votre parcours ? Que peut-on vous souhaiter ?
Tout d’abord, je suis en train de préparer mon mémoire de fin de cycle scolaire où je traite le sujet du BIM visant à expliquer la démarche du processus que j’ai mis en place, concernant la réponse à un appel d’offres.
Après mon diplôme d’ingénieur, j’aimerais effectuer un master dans le domaine du BIM, dispensé par l’ENPC. ainsi obtenir des notions axées sur le management de projets. Je pense que vous pouvez me souhaitez « bonne chance », car qu’il me reste encore beaucoup de choses à développer.
Quels sont les missions de GSE ?
Le groupe GSE est contractant global en immobilier d’entreprise et intervient essentiellement en France mais aussi en Europe et en Chine. Depuis plus de 40 ans, GSE réalise des projets clés en main pour des bâtiments logistiques, industriels, de commerce, de bureaux. Notre métier est d’accompagner le client de A à Z, en tant qu’interlocuteur unique, à tous les stades du projet:
Cliquez ici pour découvrir le site de GSE.
Quelle est la position de GSE par rapport à la Maîtrise d’Ouvrage ? Et par rapport à la Maîtrise d’œuvre ?
GSE est l’interlocuteur unique du Maître d’Ouvrage tout au long de son projet. GSE agit en quelque sorte comme un maître d’ouvrage délégué et gère toute la chaîne de valeur, de la conception jusqu’à la construction du bâtiment. La conception est en partie sous-traitée à des architectes et bureaux d’études et la construction l’est entièrement.
GSE est le contractant général de l’opération et s’engage sur des délais, un plan qualité et un prix, très tôt sur tous ses projets.
Travaillez-vous sur beaucoup de projets BIM aujourd’hui ?
Le groupe GSE a fait sa transition BIM en 2014 et capitalise aujourd’hui une expérience de 10 projets terminés et de 40 projets en cours sur des opérations variées telles que les bâtiments logistiques, industriels, de commerce, de bureaux et de loisirs.
En quel niveau de BIM travaillez-vous ?
Nos procédures relèvent généralement du BIM niveau 2, même si nous travaillons de temps en temps en BIM niveau 3. Nous divisons nos projets numériques par discipline et par bâtiment, ce qui permet d’une part, le partage des responsabilités et d’autre part, une grande efficacité.
En règle générale, notre modèle BIM est composé d’une maquette architecture, d’une maquette structure, d’une maquette site et de maquettes lots techniques (CVC/Plomberie, Électricité et Défense Incendie). La maquette architecture agit généralement en tant que maquette de coordination ou de maquette centrale, sauf si le projet comprend plusieurs bâtiments. Dans ce cas, c’est la maquette site qui assumera ce rôle. Cette dernière se compose de tout ce qui est extérieur aux bâtiments comme les voiries, les réseaux souterrains, les équipements divers, etc. La maquette architecture contient tous les éléments architecturaux y compris les divers apports des entreprises de clos-couverts et de finition. Puisque ces dernières sont encore aujourd’hui incompatibles avec une démarche BIM, nos architectes ou projeteurs partenaires se chargent de mettre à jour la maquette architecture avec les détails des plans EXE de ces entreprises et en conformité avec notre charte BIM.
Ce document revêt pour nous une importance majeure puisqu’il décrit précisément aux producteurs BIM l’organisation des maquettes et leur niveau de détail et d’informations suivant la phase du projet.
Nous utilisons également un autre document pour garantir la bonne application du BIM dans nos projets. Il s’agit de la convention BIM. Ce document est spécifique à un projet (contrairement à la charte BIM) et donne les cas d’usages BIM prévus, l’organisation du projet numérique, les contributions des différents producteurs BIM, ainsi que les règles d’échanges et de travail collaboratif.
Vous pouvez retrouver dans cette vidéo une synthèse de nos applications BIM sur des projets logistiques. Comme précisé plus haut, GSE travaille également sur bien d’autres projets : bureaux, projets industriels….
Nous utilisons principalement les logiciels suivants :
Nous avons deux procédures principales : l’une favorise le format Revit, c’est la plus efficace, la plus mature et la plus déployée des deux. Elle se base sur une utilisation centrale de Revit, de Navisworks et de la plateforme BIM 360. Quelques échanges en IFC sont néanmoins tolérés comme pour les maquettes de charpente métallique ou bois ou les maquettes VRD.
L’autre procédure favorise le format IFC et ainsi l’OpenBIM. Tous les échanges de maquette se font à travers le format IFC et nous utilisons des outils adaptés pour analyser, contrôler et coordonner les maquettes. Cette procédure peut s’avérer moins fiable que la précédente en raison du manque de fiabilité du format IFC pour certaines applications mais aussi parce que nous ne pouvons pas facilement intervenir sur les maquettes en cas défaillance d’un producteur BIM.
Malgré une plus grande efficacité constatée de notre procédure BIM Revit, nous ne délaissons pas la procédure OpenBIM et nous poursuivons nos efforts pour la rendre plus fiable et efficace.
Vous avez participé à la création du service BIM et co-élaboré l’ensemble des processus BIM du groupe GSE : comment avez-vous défini la charte BIM de l’entreprise ?
La charte BIM de GSE est le fruit des expériences accumulées sur nos projets pilotes, lancés fin 2014. Au nombre de 5, ces projets concernaient des opérations de bureaux, de plateforme logistiques et de bâtiments d’activité. Ces projets nous ont permis d’adapter la démarche BIM au métier de GSE, et de constituer une première bibliothèque d’objets génériques, répondant à la plupart de nos besoins de modélisation.
Nous avons ainsi analysé à la fois nos besoins internes, qu’ils soient techniques ou commerciaux, ainsi que les métiers et les logiciels de nos partenaires.
Cette double analyse nous a permis de définir des règles de modélisation permettant de satisfaire l’ensemble des besoins efficacement tout en tirant le plus parti des technologies utilisées par nos partenaires.
Par ailleurs, nous mettons régulièrement à jour notre charte BIM pour tenir compte des évolutions des technologies, des pratiques mais aussi des compétences des producteurs BIM.
Quelle est la place des objets BIM dans vos projets ? Les concevez-vous ?
Nos maquettes sont construites à plus de 95 % avec des objets génériques conçus en interne. Nous élaborons tous nos objets en pensant à l’ensemble des besoins qu’ils devront satisfaire. Nous portons ainsi une grande attention au niveau de détail 3D, à la représentation 2D, aux informations textuelles, aux paramètres et à leurs valeurs par défaut. Il s’agit d’être efficace à la fois dans la modélisation mais aussi dans l’utilisation future des maquettes.
L’ensemble de nos objets génériques sont réunies dans un projet Revit nommé « Kit BIM » et partagée avec nos producteurs BIM partenaires.
Outre ce kit BIM, nous fournissons à nos producteurs BIM un manuel pratique. Ce document décrit précisément le fonctionnement de nos familles génériques Revit et donne des bonnes pratiques de modélisation pour des situations complexes.
Comment la Maîtrise d’Ouvrage exploite les éléments (maquette, etc.) que vos équipes lui remettent ?
Nous fournissons à la Maîtrise d’Ouvrage la maquette complète (ou compilée) en format Navisworks à chaque réunion de projet. Cela lui permet de l’exploiter facilement et gratuitement à l’aide de la visionneuse gratuite Navisworks Freedom. La Maîtrise d’Ouvrage peut ainsi visualiser son bâtiment sous différents angles (à pied, panoramique, coupe 3D, etc.) et sous différents modes (ombrage, réaliste, etc.), consulter les propriétés des objets et des matériaux, consulter le planning 3D ou encore accéder à des points de vue préparés à l’avance (dans un bureau, sur un parking, etc.). Cette visionneuse est d’autant plus intéressante qu’elle est facile d’utilisation, très fluide, réaliste et s’intègre très bien à notre procédure BIM Revit.
A ce jour, quelles sont vos perspectives ?
Dans notre service BIM, nous cherchons toujours à développer davantage le BIM afin de le rendre plus accessible par les équipes chantier, plus efficace pour les dessinateurs et BIM Managers, ou encore pour augmenter son champ d’action.
Ainsi, nous développons actuellement la réalité augmentée au service du contrôle qualité sur chantier, l’automatisation Revit au service du contrôle des maquettes, et le BIM Exploitation pour apporter une solution efficace et adaptée à nos clients pour la maintenance et l’entretien de leur futur bâtiment.
Retrouvez la première partie de cette interview en cliquant ici.
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Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? Qu’est-ce que vous a apporté votre formation en Allemagne ?
Après deux années de classes préparatoires scientifiques à Strasbourg, j’ai intégré la prestigieuse École Centrale de Lille. La formation d’ingénieur dispensée était pluridisciplinaire et de haut niveau. Son programme englobait des disciplines variées et complémentaires comme la mécanique des fluides, l’électronique, l’informatique, le génie civil et l’écoconstruction, les sciences sociales et le management, le droit des affaires, ou encore la communication.
Parallèlement aux cours et à l’initiative de L’école, j’ai réalisé, avec six autres étudiants et en collaboration avec Bouygues Construction, une étude sur la performance énergétique des bâtiments. Le projet a duré deux ans et a abouti à une proposition de garantie. Cette expérience projet, cumulée à une vie associative et sportive très riche et variée, m’a procuré de bonnes compétences en management de projet et en travail d’équipe avant la fin de mon cursus. De plus, cela m’a permis d’affiner mon projet professionnel, autrement dit, de me diriger vers le secteur de la construction et de la gestion de projet. A ce titre, j’ai choisi de réaliser un Master en ingénierie de la construction (Baubetrieb) en Allemagne, dans le cadre d’un double diplôme avec la TU Darmstadt.
Ce master en Allemagne a ainsi remplacé ma dernière année à Centrale Lille et m’a permis de me spécialiser dans le bâtiment et dans la gestion de projets de construction. J’y ai également développé mes compétences linguistiques, avec pour résultat, une bonne aisance à l’oral et à l’écrit en allemand, anglais et espagnol. Enfin et surtout, j’ai pu y découvrir et approfondir le BIM.
En guise d’anecdote, c’est un ami péruvien, camarade de master, qui m’a en premier parlé de BIM et donné l’idée de consacrer mon travail de fin d’études sur ce sujet. J’ai ainsi eu la chance de mener une étude sur le chiffrage de projets basée sur des maquettes Revit/IFC et sur le logiciel RIB Itwo avec une grande entreprise Allemande, Goldbeck.
Après 6 mois d’étude, mon travail a été publié sur le site de RIB et a été poursuivi par des ingénieurs de Goldbeck.
C’est donc depuis cette étude réussie et avec mon optimisme indéfectible que j’ai acquis la conviction que le BIM s’imposera naturellement dans nos méthodes de conception, de construction et de gestion de projet.
Vous êtes aujourd’hui BIM Manager chez GSE. Vous dites sur BIMpratique.fr que c’est un métier difficile à décrire, pour quelles raisons ?
En effet, il me semble difficile de décrire précisément le métier de BIM Manager tant ses missions varient, suivant le secteur et l’entreprise dans lesquels il ou elle intervient. Les tâches des BIM Managers s’étendent sur un grand nombre de responsabilités associées à la programmation, à la conception, à la construction et à la future exploitation des installations construites. Par ailleurs, leur rôle est en évolution permanente, étant donné que le BIM évolue lui aussi constamment.
D’une part, de nouvelles technologies arrivent en permanence sur le marché, d’autres disparaissent ou s’améliorent. D’autre part, les acteurs de la construction connaissent de mieux en mieux le BIM, ses procédures et les technologies sur lesquelles elles s’appuient.
Il est cependant possible d’apporter une description simple de ce qu’ils font : les BIM Managers sont là pour manager : ils managent des processus, ils managent le changement, ils managent la technologie, ils managent des gens, ils managent des règles et, en faisant cela, ils managent une part importante de l’activité de l’entreprise.
Ce qui était avant associé à la supervision du développement des maquettes numériques est aujourd’hui plutôt associé à du management d’informations, à de l’assistance au changement, à l’élaboration de processus, aux stratégies technologiques et bien plus. Telle est la réalité et la vitesse du développement entourant le BIM et la description du métier de BIM Manager.
Étant donné l’éventail de plus en plus large d’acteurs que le BIM affecte, il existe une fragmentation grandissante du rôle du BIM Manager, entre plusieurs responsabilités spécifiques.
D’un côté, il y a des managers de maquettes numériques qui assistent les équipes sur des projets de construction. Ceux-ci sont de temps en temps aidés par des créateurs de contenu BIM ( type bibliothèque ) ou par des développeurs de plug-in/applications.
D’un autre côté, il y a les coordinateurs de maquettes numériques qui sont spécialisés dans la supervision de la consolidation des maquettes et leurs synthèses. Dans un certain cas, on a des BIM Managers « stratégiques » qui mettent en œuvre la stratégie BIM, contrairement aux BIM Managers « techniques ». Toutes ces descriptions dépendent, bien sûr, de la taille et du type de l’entreprise. Dans de petites entreprises, le BIM Manager pourrait très bien être chargé de toutes ces tâches tout en agissant comme BIM Modeler ou architecte en même temps.
Comment est « né » votre blog ? Quelles sont vos motivations ?
Avec ce blog, je souhaitais donner une vision « pratique » du BIM, ainsi compléter les connaissances théoriques existantes par mon retour d’expérience personnelle de BIM Manager. Je trouve en effet qu’il existe un véritable fossé entre la théorie du BIM et sa pratique. Par exemple, la technologie se retrouve souvent au second rang dans les représentations théoriques du BIM. Pourtant, dans la pratique, c’est elle qui dirige le processus BIM.
Comme les acteurs d‘un projet ont des livrables et des responsabilités différentes, ils utilisent le BIM de manière différente en utilisant les technologies disponibles pour leur métier. Ces technologies limitent ce qu’ils peuvent faire et, à mesure qu’elles évoluent, elles font progresser leur façon de travailler. Le processus BIM, développé et orchestré par le BIM Manager, est donc fortement influencé et dirigé par les technologies utilisées.
Retrouvez la Partie 2 de l’interview de Franck Spieser en cliquant ici.
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Trespa est un développeur de panneaux stratifiés haut de gamme pour revêtements extérieurs, façades décoratives et applications scientifiques.
Les architectes et ingénieurs de Polantis ont rencontré Trespa en août 2016 et moins de 6 mois plus tard, les 3 systèmes de construction de l’industriel étaient mis en ligne sur Polantis.com à disposition des utilisateurs de la plateforme.
L’architecte chef de projet de Polantis a pu découvrir au mieux les différentes applications et systèmes d’accroche des produits Trespa lors d’une formation dispensée par l’industriel : cette journée a été l’occasion de cerner au mieux les utilisations des produits sur le chantier.
Ainsi, la géométrie des systèmes BIM Trespa est au plus près de la réalité et des usages, et l’information contenue dans les systèmes est précise, parfaitement orientée pour les différents acteurs du projet.
Dans un même soucis d’adapter les systèmes BIM Trespa à tous les moments du projet, les équipes de Polantis ont proposé 3 niveaux de détails pour un même système, des tableaux de composition et une bibliothèque d’une centaine de textures à utiliser.
Ce compromis entre la facilité d’utilisation de l’objet BIM et sa complexité permet de s’adapter aux besoins de professionnels ayant des méthodes de travail diverses : les utilisateurs peuvent choisir uniquement les éléments dont ils ont besoin pour travailler sur leur maquette numérique. »
Les objets BIM Trespa sont particulièrement bien téléchargés par les utilisateurs de Polantis. L’équipe Trespa indique : « A ce point du projet, Trespa évalue comment procéder pour la suite de la démarche BIM mise en place ».
Pour télécharger les système BIM Trespa, cliquez ici.
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Sachant que les architectes passent en moyenne 10h par jour devant leurs logiciels de conception, que pensez-vous des catalogues BIM comme « moyen de communication entre l’industriel et l’architecte » ?
En tant que responsable Communication, je suis d’une génération encore très attachée au papier, qui à mes yeux, permet de produire des supports esthétiquement plus qualitatifs, pour les plaquettes commerciales par exemple. Néanmoins, une fois passée l’appréhension de la nouveauté et du changement, la digitalisation nous a apporté des outils beaucoup plus efficaces et surtout plus collaboratifs, donc plus performants.
Le BIM constitue « un bouleversement interprofessionnel majeur » comme le dit l’architecte François Pélegrin, et en même temps une formidable opportunité, pour ne pas dire une nécessité d’évolution pour le Bâtiment, afin de travailler mieux ensemble (concepteurs, entreprises, industriels et maîtres d’ouvrage), en partageant le meilleur de nos savoir-faire respectifs dès le tout début des projets, et sans ressaisies fastidieuses autant que génératrices d’erreur. Passée la phase d’apprentissage, l’offre Polantis permet très probablement aux architectes de gagner du temps, et surtout de ne pas passer à côté de points fondamentaux, comme l’étanchéité.
Le catalogue BIM a t-il un intérêt supérieur aux catalogues papier ?
Un catalogue BIM non seulement inclut la fonctionnalité de tous les catalogues et fiches techniques réunis (puisqu’ils « font partie » des objets BIM) mais en permet une lecture plus ciblée, donc plus rapide, des informations pertinentes attendues par l’utilisateur. L’Ux (expérience utilisateur) d’une plateforme BIM est donc beaucoup plus performante, que celle des catalogues, et plus complète.
Les architectes prescrivent-ils plus facilement le produit s’il est intégré dans le projet ?
Concernant le calfeutrement des menuiseries extérieures par exemple, beaucoup d’architectes ne sont pas encore suffisamment sensibilisés à la nécessité de cette prescription. Il était donc de notre rôle d’industriel, expert de la question, de communiquer sur l’importance cruciale pour le fonctionnement du bâtiment de ces « petits » produits de jointoiement, et de les guider pour qu’ils soient à même de réaliser cette prescription, en connaissance de cause, et le plus simplement possible grâce à notre plateforme BIM.
Selon vous, est-il plus facile pour les architectes de séduire leurs clients avec des images de synthèses ?
Assurément oui. Il n’y a rien de plus pédagogique qu’un dessin… alors une image de synthèse de qualité permet de visualiser et de comprendre immédiatement une solution… y compris pour des publics non professionnels du bâtiment, comme certains maîtres d’ouvrage (copropriétaire, adjoint de mairie…). Aujourd’hui les occupants de bâtiments, que nous sommes tous, sont de plus en plus conscients de la nécessité de sobriété énergétique et préoccupés par le confort, la santé et la qualité de l’air intérieur, autant de sujets sur lesquels la performance ne peut pas être au rendez-vous sans un bon calfeutrement des menuiseries extérieures et de joints de façade. Même si nous ne sommes pas tous « techniques », une coupe de principe peut faire comprendre aisément les principes de la physique du bâtiment les plus complexes.
Que pensez-vous de l’équipe Polantis avec laquelle vous êtes contact (en termes de courtoisie, professionnalisme, réactivité, savoir-faire…) ?
J’ai dès le départ beaucoup apprécié le contact avec le commercial, et la démarche à la fois humble et très professionnelle de Polantis. Encore une fois, « une plateforme créée pour des architectes par des architectes » avec un savoir-faire historique inégalé dans la CAO. C’est un des points qui a fait basculer notre choix pour cette plateforme qui a un atout majeur : l’écoute du client, la simplicité et la possibilité de qualification des contacts.
Tous les intervenants sur notre projet ont été très pro-actifs, toujours prêts à peaufiner l’outil. C’est vraiment de la co-création, chacun essayant de comprendre les attentes de l’autre, en vue d’un résultat optimal : du BIM donc !
Que pensez-vous de la qualité des objets réalisés (en termes de rendu, fidélité à la réalité, mise en œuvre) ?
Nous en sommes très satisfaits à ce stade, mais restons ouverts à toutes les suggestions que voudront bien nous faire les utilisateurs de la plateforme, pour améliorer notre bibliothèque en fonction de leurs besoins. Nous avons sûrement encore beaucoup à apprendre des usagers du BIM.
La forme des objets eux-mêmes et les dictionnaires de propriétés n’étant pas encore arrêtés dans notre domaine, nous serons donc aussi amenés à les faire évoluer dans les prochaines années, afin de proposer des catalogues plus « normalisés », permettant une comparaison plus aisée des systèmes pour les utilisateurs.
Est-ce un avantage d’avoir vos produits modélisés pour les distribuer à vos clients et prospects ?
A ce jour, c’est plus un élément d’offre différenciant. Nous n’avons pas créé cette plateforme à la demande de nos clients, mais plus dans notre logique d’innovation pour les prescripteurs. L’innovation a toujours été et reste le fer de lance de tremco illbruck, que ce soit en termes de produits ou de services. Le BIM n’était pas encore arrivé dans le domaine des joints d’étanchéité, c’était une lacune que nous sommes heureux d’avoir commencé à combler.
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Afin de sensibiliser les prescripteurs à l’importance du joint pour la bonne performance d’un bâtiment, les équipes de tremco illbruck entament une démarche BIM.
Le fabricant et fournisseur leader de produits d’étanchéité a travaillé avec Polantis sur une bibliothèque d’objets 2D paramétrables et renseignés intégrée dans un système BIM.
La première gamme de solutions mise en ligne concerne la menuiserie; les solutions pour la façade et les joints coupe-feu suivront dans un second temps.
Petite explication : le concepteur arrive sur la page Polantis dédiée à tremco illbruck, les solutions sont classées selon divers critères. D’abord, il choisit la typologie de bâtiment (pour l’instant Menuiserie) sur laquelle il travaille, ensuite le type de pose, il décide aussi des performances souhaitées (RT 2012 ou bâtiment passif ?).
A l’issu de cette sélection, il télécharge le fichier Revit. A l’intérieur du dossier de téléchargement, il y a plusieurs joints/objets proposés. Lorsqu’il choisit un joint/objet :
Ces informations en main (ou plutôt au bout de la souris) permettent au concepteur de faire le meilleur choix pour garantir un calfeutrement parfait et d’agrémenter son carnet de détails.
Béatrice Gheno, Architecte chez Polantis en charge du projet commente : « Il est certain que la bibliothèque de tremco illbruck permet de faire gagner du temps au concepteur tout en évitant d’alourdir la 3D et le fichier de manière général (grace au choix de faire des objets 2D), nous sommes très satisfaits de ce que nous proposons ».
Ainsi, avec sa bibliothèque BIM de systèmes d’étanchéité périphériques pour les menuiseries extérieures, tremco illbruck garantit une continuité sans faille de l’enveloppe des bâtiments.
Téléchargez ici les produits BIM de tremco illbruck.
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Informations pratiques :
– Pour prendre connaissance des différents moyens d’accès au salon, consultez le plan en cliquant ici.
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Depuis plus de 50 ans, Siplast conçoit, fabrique et commercialise des solutions dans les domaines de l’étanchéité des toitures, toitures-terrasses, toitures-terrasses végétalisées (TTV), ouvrages d’art, mais aussi des fondations, de la couverture (bardeaux), de la sous-toiture (écrans de sous-toiture et barrières radiantes) et de l’insonorisation.
Après la mise en ligne de sa première gamme d’objets BIM début 2015, Siplast s’est lancé comme objectif de BIMer l’ensemble de sa gamme avec le développement de super objets. Ce nouveau type d’objet permet à l’utilisateur d’avoir toutes les solutions Siplast à sa disposition.
Dans un objectif de BIM pour tous, le catalogue Siplast sera proposé en format Revit, Archicad, Allplan et .ifc.
Pour rappel, les objets BIM Siplast sont accessibles directement depuis son site web – Profil maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre / Mes services / Solutions BIM – ainsi que via la plateforme de Polantis.
Vous pouvez désormais accéder aux 9 super objets ainsi qu’aux 88 objets systèmes (88 fichiers regroupant 132 objets BIM) disponibles au format Revit. Les formats Archicad, Allplan et CAO ne tarderont pas à être également disponibles !
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Depuis sa création en 1975, Ecodis conçoit, fabrique, met en œuvre et assure la maintenance de solutions d’éclairement naturel, de ventilation naturelle ainsi que de désenfumage naturel, sécurité incendie et sécurité en toiture.
En tant que fabricant et installateur, ECODIS a développé un ensemble d’expertises transversales pour proposer des solutions clés en main à ses clients.
Après la mise en ligne de sa première gamme d’objets BIM à l’occasion du salon Batimat en 2015, Ecodis a pris la décision de poursuivre son aventure avec Polantis et d’agrandir sa gamme d’objets BIM en vue du salon Batimat 2017.
La démarche BIM d’Ecodis vise avant tout à rendre plus accessibles ses solutions pour les prescripteurs (architectes, économistes de la construction, bureaux d’études, etc.). Ces mêmes prescripteurs pourront désormais intégrer directement les produits Ecodis dans leurs projets.
Le choix a été fait de modéliser 12 nouveaux objets aux formats CAO et Revit.
Vous pouvez retrouver les produits Ecodis sur la plateforme Polantis en cliquant ici.
Vous pouvez aussi retrouver les produits Ecodis directement sur le site du fabricant en cliquant ici.
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