Florence Comte, Communication Manager de tremco illbruck, a répondu à notre interview : elle raconte comment elle a travaillé avec Polantis pour le développement de ses solutions BIM, comment se sont déroulés les échanges avec Polantis et quel est l’objectif de cette démarche BIM.
Sachant que les architectes passent en moyenne 10h par jour devant leurs logiciels de conception, que pensez-vous des catalogues BIM comme « moyen de communication entre l’industriel et l’architecte » ?
En tant que responsable Communication, je suis d’une génération encore très attachée au papier, qui à mes yeux, permet de produire des supports esthétiquement plus qualitatifs, pour les plaquettes commerciales par exemple. Néanmoins, une fois passée l’appréhension de la nouveauté et du changement, la digitalisation nous a apporté des outils beaucoup plus efficaces et surtout plus collaboratifs, donc plus performants.
Le BIM constitue « un bouleversement interprofessionnel majeur » comme le dit l’architecte François Pélegrin, et en même temps une formidable opportunité, pour ne pas dire une nécessité d’évolution pour le Bâtiment, afin de travailler mieux ensemble (concepteurs, entreprises, industriels et maîtres d’ouvrage), en partageant le meilleur de nos savoir-faire respectifs dès le tout début des projets, et sans ressaisies fastidieuses autant que génératrices d’erreur. Passée la phase d’apprentissage, l’offre Polantis permet très probablement aux architectes de gagner du temps, et surtout de ne pas passer à côté de points fondamentaux, comme l’étanchéité.
Le catalogue BIM a t-il un intérêt supérieur aux catalogues papier ?
Un catalogue BIM non seulement inclut la fonctionnalité de tous les catalogues et fiches techniques réunis (puisqu’ils « font partie » des objets BIM) mais en permet une lecture plus ciblée, donc plus rapide, des informations pertinentes attendues par l’utilisateur. L’Ux (expérience utilisateur) d’une plateforme BIM est donc beaucoup plus performante, que celle des catalogues, et plus complète.
Les architectes prescrivent-ils plus facilement le produit s’il est intégré dans le projet ?
Concernant le calfeutrement des menuiseries extérieures par exemple, beaucoup d’architectes ne sont pas encore suffisamment sensibilisés à la nécessité de cette prescription. Il était donc de notre rôle d’industriel, expert de la question, de communiquer sur l’importance cruciale pour le fonctionnement du bâtiment de ces « petits » produits de jointoiement, et de les guider pour qu’ils soient à même de réaliser cette prescription, en connaissance de cause, et le plus simplement possible grâce à notre plateforme BIM.
Selon vous, est-il plus facile pour les architectes de séduire leurs clients avec des images de synthèses ?
Assurément oui. Il n’y a rien de plus pédagogique qu’un dessin… alors une image de synthèse de qualité permet de visualiser et de comprendre immédiatement une solution… y compris pour des publics non professionnels du bâtiment, comme certains maîtres d’ouvrage (copropriétaire, adjoint de mairie…). Aujourd’hui les occupants de bâtiments, que nous sommes tous, sont de plus en plus conscients de la nécessité de sobriété énergétique et préoccupés par le confort, la santé et la qualité de l’air intérieur, autant de sujets sur lesquels la performance ne peut pas être au rendez-vous sans un bon calfeutrement des menuiseries extérieures et de joints de façade. Même si nous ne sommes pas tous « techniques », une coupe de principe peut faire comprendre aisément les principes de la physique du bâtiment les plus complexes.
Que pensez-vous de l’équipe Polantis avec laquelle vous êtes contact (en termes de courtoisie, professionnalisme, réactivité, savoir-faire…) ?
J’ai dès le départ beaucoup apprécié le contact avec le commercial, et la démarche à la fois humble et très professionnelle de Polantis. Encore une fois, « une plateforme créée pour des architectes par des architectes » avec un savoir-faire historique inégalé dans la CAO. C’est un des points qui a fait basculer notre choix pour cette plateforme qui a un atout majeur : l’écoute du client, la simplicité et la possibilité de qualification des contacts.
Tous les intervenants sur notre projet ont été très pro-actifs, toujours prêts à peaufiner l’outil. C’est vraiment de la co-création, chacun essayant de comprendre les attentes de l’autre, en vue d’un résultat optimal : du BIM donc !
Que pensez-vous de la qualité des objets réalisés (en termes de rendu, fidélité à la réalité, mise en œuvre) ?
Nous en sommes très satisfaits à ce stade, mais restons ouverts à toutes les suggestions que voudront bien nous faire les utilisateurs de la plateforme, pour améliorer notre bibliothèque en fonction de leurs besoins. Nous avons sûrement encore beaucoup à apprendre des usagers du BIM.
La forme des objets eux-mêmes et les dictionnaires de propriétés n’étant pas encore arrêtés dans notre domaine, nous serons donc aussi amenés à les faire évoluer dans les prochaines années, afin de proposer des catalogues plus « normalisés », permettant une comparaison plus aisée des systèmes pour les utilisateurs.
Est-ce un avantage d’avoir vos produits modélisés pour les distribuer à vos clients et prospects ?
A ce jour, c’est plus un élément d’offre différenciant. Nous n’avons pas créé cette plateforme à la demande de nos clients, mais plus dans notre logique d’innovation pour les prescripteurs. L’innovation a toujours été et reste le fer de lance de tremco illbruck, que ce soit en termes de produits ou de services. Le BIM n’était pas encore arrivé dans le domaine des joints d’étanchéité, c’était une lacune que nous sommes heureux d’avoir commencé à combler.
Nous vous suggérons ces articles :